Chapitre deux ✅

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PDV DE THOMAS

Minho me regardait comme si quelque chose avait changé. Et effectivement, je m'étonnais moi même de mon acte précédent. J'avais vu ce blond durant même pas cinq minutes et je ressentais le besoin de l'aider. Il dégageait quelque chose de spécial. Quoi ? Je ne savais pas.
Alors que j'étais perdu dans mes pensées, Minho me secoua l'épaule.

- Eh mec ! Je te parle depuis tout à l'heure ! Est-ce que tu m'écoutes ?!

Je me tournai vers lui et massai ma nuque.

- Excuse moi Minho. Je me remettais en question.

- C'est le blond ? Non mais parce que c'est quand même chelou que TU ais donné mille balles pour de la vodka qui en valait que 350 ! Et que par dessus le marché, TU lui a clairement dis : Garde la monnaie !

Il avait dit ses derniers mots d'une voix mielleuse et snob, juste pour m'imiter. Mais il avait raison, qu'est-ce qui m'avais pris ?

- Tu en penses quoi Thomas ? Je parle de ton geste hein ! Et oui j'en fais tout un drame parce que ça fait dix ans qu'on se connait et je ne t'ai jamais vu généreux ou aimable avec quelqu'un a part moi !

- Peut être que j'ai envie de changer. Je vais pas te cacher que ce blond m'avait fait pitié.

- Parce que tu éprouves de la pitié envers les autres toi maintenant ?! S'étonna Minho

- Je ne sais pas, mais en tout cas le voir les cheveux mal coiffés voir pas du tout coiffé, un vieux pantalon de sport autrement dit Jogging, un T-shirt délabré et déchiré et des crocs... C'est bien ça le mot ? Bref avec cette tenue vestimentaire négligée, on peut dire qu'il a réussi à me faire éprouver de la pitié. Sentiment que je ne ressens jamais.

- Bon, étant donné que MONSIEUR Edison est d'humeur à partager. Tu me passes un peu de fric, pour faire le riche auprès des filles du Lycée ?

Était il sérieux ? Il me réclamait de l'argent après l'achat de mille dollars ?

- Ne le prend pas mal Minho, mais, non. Désolé mon... pote. C'est ça le mot ?

Minho éclata de rire comme si j'avais dis quelque chose digne d'une comédie.
Mais il était vrai que je n'employais jamais, au grand jamais le language familier. J'étais restreint au language courant et soutenu.

- C'est bien mec ! Tu progresses dans notre language ! Je ne sais pas si tu es au courant mais la moitié des gens de l'école ne comprennent pas tes mots.

- Je n'y peux rien. Il faut qu'ils s'enrichissent plus pour comprendre L'élite.

Minho grimaça. La cloche du Lycée sonna et nous entamâmes une nouvelle après midi de cours.

                                 ***
PDV DE NEWT

Je n'arrivais toujours pas à croire ce qui venait de m'arriver. Le Thomas Stephen Edison m'avait donné 1000 $ pour un truc qui en valait 350 ! Le trajet retour avait beau durée 2 heures, (il n'y avait pas bus), je me sentais tellement bien ! J'étais comme libérer ! Je vais pouvoir m'acheter un nouvel appartement ! De nouveaux habits ! De nouveaux meubles ! Tout ce dont j'avais besoin, je pourrais l'acheter et vivre une vie décente et peut être même avoir du temps pour aller en cours.

J'arrivai dans la rue où se trouvait la boutique, je ne pensais pas vraiment qu'on pouvait appeler cet endroit "boutique" mais bon. Cette rue foutait vraiment la pétoche, un gamin de huit ans n'oserait même pas y mettre les pieds et tant mieux puisque c'était un endroit mal famé et les lieux n'étaient pas entretenu correctement. J'avais traversé quoi deux mètres de la rue qu'il y'avait déjà trois connards pour me faire chier. Je connaissais l'un d'entre eux, il s'appelait Gally. C'était un type avec très peu de cheveux sur le caillou, mais avec des sourcils légendaires mais dans le mauvais sens. C'était un de ses types qui fumaient et buvaient de l'alcool en permanence.
On faisait à peu près la même taille mais ils étaient cent fois plus fort que moi. A côté j'étais une pauvre crevette qui se faisait bouffer par Gally le requin.

My crush or my family // NEWTMAS [TERMINÉE]Where stories live. Discover now