Derrière les Rosiers

Spleen et Idéal - Carlos Schwabe

Il n'y a rien de plus beau que d'être ensemble devant des œuvres d'art.

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Elle a laissé son illusion à l'entrée du musée, arrêtant ainsi de l'emmener partout avec elle, coupant net aux rubans de fleurs suaves à l'orée du cou.

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Le coucher de soleil avait sa silhouette, il s'élançait comme une tige bleu roi aux cheveux fauves.

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Il y avait quelque chose de secoué, dans son ventre et dans son cœur.

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L'oubli de la voix à l'instant où les mots ont cessé de lui être adressés, dit-elle.

Le souvenir du rire qui persiste, pense-t-elle.

La salle sombre, la caméra qui vibre, les images rougeâtres, puis les sanglots sous les paupières.

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L'odeur qui a embaumé la pièce, qui a incrusté les tissus, comme de la lave coulant de sa taille à ses hanches, qu'elle aimerait effacer, mais qu'elle renifle, qu'elle cherche, comme un chien.

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Accepter que tout ait disparu.

Savoir que ça a existé.

Et s'encontenter.