Chapitre 20 : Une petite fille au centre des préoccupations.

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Un quart d'heure après avoir quitté son meilleur ami, David s'empressait de rentrer chez lui très préoccupé par ce qui avait pu se passer pour sa petite fille pendant qu'il était en train de se confier à Max, il avait du se passer un événement important pour Dana. A la tonalité de la baby- sitter au téléphone, il l'avait senti tout de suite. Décidément, cette journée n'en finissait plus, lui qui voulait seulement s'allonger sur son lit et s'endormir dans un profond sommeil où lui et Lisa seraient heureux et épanouis en amour et profiteraient de leur vie de famille. Comme dans Le bonheur au bout du chemin, il rêvait qu'il se retrouveraient ensemble, chacun prenant la main de leur petite fille et escaladerait les collines en regardant uniquement vers l'avenir en laissant derrière eux tout ce qui avait pu se passer pour les séparer. Mais il n'était pas dans ce film, il devait affronter les problèmes quotidiens comme ceux de sa petite fille. Il avait hâte de retrouver le calme de sa maison car les quelques jours qu'il avait passés à Paris avaient été agités avec le défilé de la mode et la presse internationale. Bien que l'absence de Lisa se faisait cruellement ressentir, il était heureux de rentrer dans cette maison où régnait un calme apparent mas ce calme contrastait avec l'agitation des pensées d'une petite fille. Il allait rapidement s'en apercevoir.

A peine avait-il franchi le seuil de la maison et posé son sac de voyages dans le hall, la baby sitter vint à sa rencontre pour lui parler.

- Bonjour Monsieur Seidel. Désolée de vous déranger en vous sautant dessus dès votre arrivée. C'est important.

- Bonjour Gwénola. Ce n'est rien quand il s'agit de Dana. Alors qu'est-ce qui s'est passé avec ma petite fille?

- Et bien quand je suis allée la récupérer à l'école, votre fille était en pleurs. Sa maîtresse m'a dit qu'elle n'avait pas arrêtée de pleurer tout au long de l'après-midi depuis qu'une jeune femme était venue lui parler à travers la grille de l'établissement. Elle n'a pas pu la consoler, moi-même, je n'ai pas réussi. Dans la voiture, elle répétait toujours la même phrase : Maman est venue me voir mais elle est repartie. Je lui ai dit que ce n'était pas possible, cependant elle est convaincue que c'était sa maman.

- C'est le cas. Dana l'a sûrement vu, elle aurait reconnu sa maman parmi une foule d'inconnus, dit David sans la moindre hésitation. Il s'en doutait, Lisa était venue voir Dana et non elle ne l'avait pas oubliée. Sa petite fille avait du cruellement lui manquer comme elle lui manquait énormément. Il avait envie de la serrer dans ses bras mais elle , est-ce que Lisa ressentait le même vide que lui? Oui certainement cependant sa maladresse l'avait blessé.

- Pardon, je ne savais pas qu'elle était de retour. J'ai du blesser Dana en ne voulant pas la croire, s'excusa la jeune femme interrompant David perdu dans ses réflexions.

- Ce n'est pas de votre faute. J'aurais du vous le dire, je vous expliquerai tout cela plus tard car là, il faut que j'aille la voir et je crois que vous devez rentrer pour voir votre famille.

- Oui, je dois m'en aller. D'accord! Avant de partir, j'ai une dernière chose à vous dire pour Dana, elle a une nouvelle peluche qu'elle n'a pas voulu lâcher depuis qu'elle est sortie de sa classe. Elle ne l'avait pas ce matin quand je l'ai emmené. Votre fille n'a pas voulu m'en dire plus, elle est montée dans sa chambre en claquant la porte.

- Ne vous en faîtes pas! Demain, elle ne vous en voudra plus. Vous pouvez y aller et merci de m'avoir prévenu. Profitez-bien de votre soirée.

- Merci, monsieur. Vous direz au revoir à Dana de ma part. A demain.

- Oui, je n'y manquerais pas. A demain Gwénola.

Tandis que la jeune femme s'en allait, David se disait qu'il ne regrettait à aucun moment de l'avoir engagé. Elle lui avait été d'un précieux secours et Dana s'entendait très bien avec l'étudiante. Après qu'elle ait refermé la porte d'entrée, David s'empressa de monter les escaliers pour aller consoler sa petite fille. Pour ne pas la brusquer, il frappa doucement sur la porte de sa chambre où étaient fixées les lettres de son prénom de toutes les couleurs. Il se souvenait du moment où Lisa lui avait suggéré le prénom Dana, il l'avait tout de suite aimé et Lisa y tenait beaucoup car ce prénom commençait par la même lettre que son papa. Il l'avait taquiné en lui disant : Pourquoi ne pas l'appeler Davida ! Cela l'avait fait sourire dans la chambre d'hôpital alors qu'elle tenait Dana endormie contre sa poitrine et elle lui avait répliqué: On peut aussi l'appeler Dalida si tu veux comme ça elle au moins saura chanter.

Une histoire d'amour contrariéeWhere stories live. Discover now