Chapitre 18 : Une visite réconfortante.

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Avec tous ses événements récents, David avait presque oublié la raison qui l'avait conduit dans cette rue : son besoin de se confier à son meilleur ami Max. Posant son sac de voyages, il appuya sur le bouton de l'interphone de l'immeuble où était inscrit Mer et Mme Petersen.

- Oui, bonjour, dit une voix familière ayant un léger son métallique.

- Max, c'est moi, ouvre!

- Qui ça moi, je ne connais pas de moi, plaisanta son meilleur ami.

- Arrête Max, je n'ai pas envie de plaisanter, ouvre-moi la porte s'il te plaît.

- Ok, monsieur rabat-joie-qui-n'a-pas-envie-de-plaisanter , je t'ouvre!

- Merci, dit David sur un ton énervé.

La porte d'entrée de l'immeuble de quatre étages s'ouvrit et David s'y engouffra rapidement grimpant les marches jusqu'à atteindre le deuxième étage là ou demeurait Max et Yvonne avec leur petite Barbara. Le jeune homme frappa à la porte avec empressement essayant malgré tout ce qui venait de se passer de garder son calme. Allez, Max, dépêche-toi de m'ouvrir! En murmurant ces mots, il entendit les pas de son ami venir dans sa direction et le cliquetis du verrou ouvert. Avec un grand sourire, son meilleur ami ouvrit la porte en tenue décontractée pour une fois. Lui au moins , il passait une bonne journée ce qui n'était vraiment pas son cas.

- David, enfin de retour parmi nous! s'écria avec force Max. Il le serra dans ses bras en lui disant : Tu m'as manqué, vieux frère!

- Toi aussi, tu m'as manqué, Max. Je peux entrer?

- Bonjour quand même David!

- Oui, bonjour, excuse-moi, je n'ai pas toute ma tête.

- Je vois ça et oui tu peux entrer dans notre humble demeure ô toi le voyageur pressé qui à ce que je vois n'est même pas rentré chez lui pour se changer, dit-il sur un air amusé.

- J'ai pas envie de rire, Max, il faut que je te parle en privé. Yvonne est là?

- Non, elle est partie faire des courses avec Barbara, puis elle doit aller voir sa mère c'est pour ça que je profite de ma journée tranquille.

- Tant mieux, dit David soulagé.

- Assis-toi, je t'en prie. Le jeune homme épuisé et vidé moralement ne se fit pas prier à l'offre de son ami et s'affala sur le fauteuil en cuir qui siégeait au milieu du salon. Je suis ravi que tu sois venu me rendre visite. Tu veux quelque chose à boire: jus d'orange, café ou Martini.

- Un verre d'eau, ça suffira. Merci.

- Toi au moins, tu fais dans la simplicité, sourit Max en lui apportant un verre d'eau. Alors, comment c'était le salon de la mode à Paris Tu as trouvé des choses intéressantes pour Kérima?

- C'était bien. David s'en fichait du salon de la mode, c'était le cadet de ses soucis. Il avait même zappé complètement cet événement insignifiant par rapport à la révélation qu'il venait d'avoir sur la disparition de sa femme.

- Dis donc, tu n'es pas bavard, tu peux m'en dire plus? S'apercevant de la mine préoccupée de David, Max sentit qu'il y avait eu des éléments nouveaux dans la vie de son ami. Redevenant sérieux, il lui demanda intrigué: Qu'est-ce qui se passe David? Tu n'as pas l'air d'aller bien !

- Max, j'ai revu Lisa. Cette réponse eut l'effet d'une bombe sur son ami qui resta pendant un long moment sonné par cette annonce.

- Qu... quoi, bredouilla son meilleur ami. Tu as vu Lisa mais où ça? Elle va bien? Tu lui as parlé? Quand est-ce que tu l'as vue?

Une histoire d'amour contrariéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant