IV

29 2 0
                                        


En Ce jour , ne voulant pas sortir de mon jardin , je recroisais cette fille , je me lève , laissant ma fainéantise de coté , et marchais jusqu'à elle , et comme à son habitude , elle me souriait bêtement .

« vas-t'en » elle ne bougeait pas

« es-tu sourde ? Je veux que tu t'en ailles ! C'est chez moi ici »

elle souriait toujours et me tendis une rose bleu , je pris celle-ci et remarquais qu'elle n'avait aucune épine .

« qui es-tu ? » elle ne me répondait pas , je lui hurlais alors , agacée par son silence , je ne savais pas qui elle était... je n'acceptais pas les inconnues ici , elle me rappelait seulement que j'étais une erreur.

« Pour moi , voilà l'existence que tu as »

Pourtant, avec toute la douceur qu'elle pouvait donner , elle continuait de me sourire .

Je jalousais mon reflet . C'est vrai , je suis l'ombre de moi-même , ma raison se déchire défiant mes quelques désires. Ma vie est bâtis dans le vide , les gens me disent que l'espoir fais vivre , mais comment me faire vivre ?

Elle tournait le dos , prête à partir , et par une faible voix je suppliais

« Ne pars pas ... ne me laisse pas derrière ... mon cœur s'éloigne de moi , je t'en prie , ramène-le ...à travers la lumière ,emmène-moi »

Elle ne s'était pourtant pas arrêter et disparu de nouveau .

Je regardais sa rose , humais son parfum et je me sentais bien .

J'ouvrais les yeux , sous ce ciel d'un bleu éblouissant , la lumière du soleil m'étourdissait , recouvrant mon corps de la tête aux pieds ,je prenais une grande inspiration , et je sentais que mon cœur s'emballait , lui que je n'avais plus sentie depuis des années .Même si ce nuage noir planait encore , même si l'on me détruisais sans cesse , même si l'on m'arrachait les ailes , même si je devenais quelqu'un d'autre , tout va bien , je suis ma seule sauveuse.

Elle m'avait entendue.

Les jours passaient et je ne savais pas comment je me sentais , seule ?Ce n'était pourtant pas nouveau , je me levais alors , marchais dans le jardin , et parlais , pensant qu'elle m'entendrait ;« Je ne peux pas m'empêcher de penser comme une enfant , que veux-tu que j'y fasse ? Rien n'est plus enivrant que de se raccrocher à toi... Tu me manques ... dire cela fait que tu me manques encore plus , je regarde ta rose , mais tu me manquesvtoujours autant , le temps est si cruelle ... Je nous déteste , à présent il est difficile de voir nos visages , il n'y a que l'hiverici , même en Août , l'hiver est ici . Si j'étais un petit grain de poussière volant avec l'air frais du vent , viendrais-je plus vite à toi ? Combien de jours et de nuits dois-je encore attendre pour te voir ?

Oui je te déteste , certes .

Tu m'as quittée mais pas un jour passe sans que je ne pense à toi ,honnêtement le manque est difficile , j'ai dis que je t'effacerai mais en vérité je ne peux toujours pas te laisser partir . »

Je refaits alors chemin arrière , me rallongeant sur ses fleurs joliment habillé d'aiguilles , grimaçant , larmoyant de douleur .

Le sang coule t-il à flot ?

● 「 LA ROUGEUR DES ROSES 」 ●Where stories live. Discover now