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Louis est un jardin, et je ne suis même pas une fleur.

"-Harry je ne comprends pas...

-Je me suis dit que ça changerait un peu... Je vais t'aider à descendre."

Il descend de son côté et contourne sa voiture jusqu'à celui de Louis. Il l'ouvre avec un large sourire. Louis ne sors pas de suite, il réfléchit un moment puis se lance.

"-Mais je n'ai rien sur moi...

-Je ne t'ai pas dit que je t'invitais ? Allez viens."

Ils se dirigent vers l'entrée, devant laquelle une longue queue est installée. Harry lance de fréquents coup d'oeil à Louis, comme pour s'assurer qu'il est bien là, que rien de tout ça n'est un rêve car ces dernières nuits, durant les rares fois où il fermait les yeux, seul Louis apparaissait.

Ils se placent dans la queue, juste derrière un couple de deux jeunes enlacés. Harry a toujours trouvé ça dégoûtant, embrasser quelqu'un, goûter à sa salive mais cette fois-ci il ne ressent rien, il se dit que c'est normal. Quand on aime quelqu'un, tout ses avoirs nous paraissent précieux, toucher cette personne nous donne des papillons dans le ventre, on a un besoin constant de ressentir sa présence près de nous. Non, il n'a jamais connu tout ça, les bouquins lui ont appris ce que c'était d'être amoureux mais il n'y a jamais cru à l'amour, car l'amour n'est qu'une réaction chimique créée par le cerveau.

Ses yeux se posent une fois de plus sur Louis et leurs regards se croisent.

"-Par quoi pourrait-on commencer ?

La grande roue ?

-Je ne sais pas. C'est toi qui vois."

Soudain Harry ressent une peur. L'ennuye-t-il ? Peut-être que Louis en a assez de ses visites ? Peut-être qu'il veut rester seul mais qu'Harry gâche toujours tout ?

"-Harry c'est à toi qu'on parle...

-Je vous écoute, dit la caissière agacée.

-Ah euh, deux billets s'il vous plaît."

Il sort deux billets de vingt livres de sa poche et les tend à la dame.

"Merci."

Il regarde si Louis le suit bien et ils dépassent ensemble les grilles de l'entrée. Le ciel est illuminé par les lumières multicolores des dizaines d'attractions et il ressent la musique battre en lui.

Il s'arrête devant un banc et Louis fait de même.

"Tu aimes les montagnes russes ?"

Louis hausse les épaules.

"Pas vraiment."

Il hésite puis se dit qu'il devrait tout de même lui poser la question.

"Louis... Si ça ne te plait pas, je peux te conduire chez toi..."

Louis fuit son regard, il préfère regarder ses doigts jouer entre eux.

"-Non Harry...

-Tu peux me dire la vérité, tu sais...

Louis ne répond pas. Finalement il remue ses lèvres.

"Crois-moi, c'est très gentil de ta part, je ne suis qu'un gros con c'est ça.

-Quoi ? Non tu veux rentrer ?"

Mais Louis n'entend pas sa question puisqu'il avance vers le guichet.

"-Je croyais que tu n'aimais pas les montagne r-

-Tu viens ? lance-t-il à Harry."

Harry sent quelque chose grandir en lui. Il le suit joyeusement.

Hopeless [Larry Stylinson]Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum