Luc

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Chapitre trente-huit

Luc :

Je suis assis dans le fauteuil d'hôpital, avec Savannah qui boit son bibi. Lola, elle est dans le lit et fait de même avec Éden ! Gina et André viennent de partir, avec force bien entendu et oui les visites ce termine dans quinze minutes. Donc ils n'ont pas eu le choix. Ils ont gâtés les jumeaux, comme le ferait des grands parents. Ma mère me manque et j'ai bien vue la même tristesse dans les yeux de Lola. Mais nous n'avons pas eu le temps de s'apitoyer, Thérèse la maman de Gina était là aussi. Je vous raconte pas, avec son langage elle a fait fuir tout le personnel de l'étage ! Et le pire, c'est quand le médecin est venue. Elle lui a demandée comment allez, je cite « le bédin de Lola » ! Parce que soit disant, selon elle, tout le monde demande si les bébés vont bien. Mais personne demande si le vagin de la mère, a subit de fort dégâts. Lola a faillit s'étrangler avec son café et moi avec ma salive !

- Tu pense à quoi mon Lucky ?

- À mamie !

- Ne m'en parle plus jamais ! La honte ! Et promet moi aussi de me faire rappeler, de mettre des boules Quies aux enfants quand elle viendra ! Qu'elle langage, la tirelire des enfants serait plus que rempli avec mamie !

On toque à la porte. Je me lève et vais ouvrir. 

- Qu'est ce que tu fais ici ?

- J'aimerais voir Lola.

Je me tourne vers Lola et lui demande silencieusement si je dois la laisser entrer. Elle me fait un signe de tête que oui.

- Bonsoir Lola.

- Tu es venu pour sauter sur Luc ?

Clara baisse le regard et fixe ses chaussures. Ma tigresse n'y va pas de main morte.

- Je suis venue m'excuser, je ne sais pas ce qu'il m'à prit.

- Moi je sais et je pensais vraiment pouvoir te faire confiance ! Ce que je pensais de toi au début, je le pense toujours. Peu importe si l'homme est marié ou non, pour toi une queue reste une queue. Il faut te faire soigner, c'est une maladie !

- Je crois que je l'ai méritée celle là.

Je met Savannah dans son petit lit et vais chercher Éden pour faire la même chose.

- Je vais vous laisser, je vais allez nous chercher des vêtements propres à la maison.

Je sais qu'il y en a encore dans la penderie. C'est juste une excuse pour les laisser discuter, mais vue sa tête, il en ai hors de question que je sorte d'ici !

- Reste, je vais vous raconter quelque chose.

Je vais m'installer à ses côtés et lui masse la nuque. Elle est hyper tendu, je sais pas ce qu'elle souhaite nous raconter. Mais ça sent pas bon ! Elle ferme les yeux et se lance dans son récit.

- Avant toi Luc, je n'ai eu que deux hommes. Kyle que tu connais déjà, qui a été mon pansement après Jeff.

Jeff a était mon premier, mon premier en tout d'ailleurs. Ça faisait deux ans que nous sortions ensembles, nous vivions ensembles depuis un an et on vivait le parfaite amour. Enfin c'est ce que je croyais. J'ai appris que j'étais enceinte, le soir ou je voulais lui annoncer, j'ai eu un coup de file pour m'annoncer que mes parents avaient eu un accident et qu'ils n'avaient pas survécus.

Je lui prends la main pour l'encourager, je sais que parler de ses parents, c'est un sujet très sensible pour elle. Lola souffle un coup et repart dans son histoire.

- J'étais au fond du gouffre, enceinte et plus de parents en une semaine de temps. Ça faisait beaucoup, mais je me suis dis qu'il fallait que je vive pour eux, qu'ils soient fière de moi. Au moment où je commencer à sortir d'la tête de l'eau, j'ai surpris Jeff entre les jambes de ma meilleure amie, que je considérais comme ma sœur. Le sol s'est dérobé sous mes pieds. Je n'avais plus personne, j'étais seule et se petit être qui poussait en moi. Je me demandais comment j'allais faire, élever un bébé seule c'était pas la meilleure des solutions. Du coup, j'ai fais la seule chose qui met passé par la tête. Je me suis fait avorter et aujourd'hui j'en ai honte.

Je la prends dans mes bras et la laisse pleurer.

- Tu n'a pas à avoir honte Lola, tu étais seule et tu venais de perdre tous les gens que tu aimais. J'ai même envie de te dire, que tu as étais très forte.

Clara s'approche avec méfiance et pose sa main sur l'épaule de Lola.

- Je suis désolée Lola, comment j'ai pu te faire revivre un truc pareil ! Je m'en veux tellement...

Clara qui se met à pleurer aussi et bien on s'en rappellera de la naissance des Juju !

Une infirmière entre.

- Bonsoir, désolée de vous déranger mais les visites sont terminées.

Clara sèche ses joues.

- Je vous souhaite tout le bonheur, vous formez une très belle famille. Vous avez deux magnifiques enfants et si tu accepte Lola, j'ai ramenée des cadeaux.

Lola ne répond pas. Clara se dirige vers la porte avec une mine triste. Mon petit bout de femme se redresse et :

- Clara attend. Oui j'accepte tes cadeaux et je voudrais savoir si tu me ferais l'honneur d'être ma demoiselle d'honneur ? Si tu me promet bien sûr, de ne plus t'approcher de moins d'un mètre de Luc !

Clara se tourne et cours embrasser Lola.

- Oui je te le promet et oui pour être ta demoiselle d'honneur ! Merci Lola.

Elle vas embrasser les juju et repart en direction de la porte rejoindre l'infirmière.

- Je t'appelle demain. Bonne nuit à vous.

Lola lui fait un petit signe de la main et se tourne vers moi.

- Et toi promet moi de ne jamais aller astiquer ton flingue ailleurs !

- Chut, il y a les enfants !

- Oh ça va hein, ils comprennent rien pour l'instant.

Je ne peux pas m'empêcher de rire.

- Je te le promet ma Lola. Toi, moi et les juju. 

Je l'embrasse tendrement, puis plus appuyé et nous voilà presque entrain de nous sauter dessus. Je me recule.

- On vas éviter de se chauffer, tu n'est pas en état et le temps que les petits dorment. Tu dois aller faire ta toilette, l'infirmière vas arriver.

- Pire qu'une vieille, sûrement pas que je vais laisser quelqu'un me laver et puis quoi encore !

Elle fait mine de réfléchir et se tourne vers moi.

- Lucky Luke, tu es beau, intelligent et fort. Tu survivrais si je te demandais de me laver ?

- Euh, là je suis pas sur du tout.

- Omelette, une énorme omelette que tu fais !

- Si tu le prends comme ça, je vais te montrer comment l'omelette va te laver !

Je me lève et là prends dans mes bras.

- Je peux marcher, j'ai encore mes deux jambes tu sais ?

- Et bien la prochaine fois, réfléchis à deux fois avant de m'appeler omelette !

Je l'emmène dans la salle de bain, la dépose sur le siège et sors tous les produits qu'elle me dit. Une fois que tout est prêt, je la met debout, abaisse son pantalon et me met à genoux. Elle lève les pieds, écarte les jambes et là c'est le trou noir ! J'ai vue des papillons, donc je pense que je suis tomber dans les pommes, non ?

Lucky Luke et moi? JAMAIS!  (FINI, EN CORRECTION.)Where stories live. Discover now