𝐋𝐞 𝐛𝐚𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐝'𝐮𝐧 𝐚𝐧𝐠𝐞 ( T1 / T2 )

Chapitre 1-T2

Une fois mon bol de chocolat chaud propre je le dépose à son endroit habituel avant d'essuyer l'eau de mes mains, récupérant les clés du chalet sur la table base tout en remettant en place mon écharpe. Une fois dehors, mon regard fait un tour circulaire autour de moi avant de décider de mon chemin, mes écouteurs bien placé sur mes oreilles je marche doucement vers ma gauche tout en faisant attention au chemin, la neige craque sous mes bottes me faisant sourire bêtement. Puis vient l'hiver. Dans l'air glacé, la moindre brindille foulée aux pieds trouble la tranquillité des bois, plus de chants d'oiseaux ni de bruissements de feuillage le gel fait craquer les branches. Mais, pour moi, le plus bel endroit en ce moment est le lac, j'irais le voir plus tard.

La forêt était grande, dense, avec quelques chemins qui la traversaient, créant une sorte de labyrinthe naturel. Au loin je pouvais voir quelques sapins verts saupoudrés d'une fine poudre blanche feront rêver plus d'un.

C'est magique !

Il neige a petite goutte mais cela suffit pour petit à petit a couvrir mon manteau belge d'une couche de neige. Malgré la difficulté a marché je ne me décourage pas de sortir, mon petit doigt m'a soufflé que c'était l'occasion de voir les merveilles de la nature en plein jour. Après une quinzaine de minutes de marche, je m'installe sur une branche d'arbre planté au sol horizontalement, la verdure était enfouie sous la neige laissant juste apercevoir les quelques bouts de plantes assez grande pour être visible. La forêt est différente, ses couleurs, ses odeurs, les plantes qui y poussent, les animaux font leur apparition toutes ses belles choses que j'aime graver au crayon sur une page blanche. Alors je sors mon cahier de dessin qui me quitte presque jamais et mon crayon bougeant la tête au rythme de la musique je commence d'un coup léger du crayon pour débuter mon dessin.

Après des longues minutes mon dessin prend forme, je relève la tête pour mieux observer un chêne assez vieux mais un cri m'échappe quand je vois une tête brune s'enfuir sans que je ne puisse voir la tête de l'homme, enfin je crois que c'était un homme.

Est-ce la personne d'hier ?

Y'avait-t-il vraiment quelqu'un hier ?

Les battements de mon cœur toujours en accélération je me lève toute troublé marchant vers l'endroit d'où la personne est partie j'arrive avec peine tant mes jambes étaient en coton, des traces de pas à l'endroit me font froid dans le dos.

Qui est-ce les chalets qui se trouvent autour ne sont pas encore habité alors que fait cette personne ici, que fait-il à m'observer ?

Je ne joue pas au détective plus longtemps fessant marche arrière les jambes en accélération je pars vers le chalet.

Une fois dans le chalet vérifiant une fois de plus que tout était fermé, je m'installe sur le canapé le téléphone en main appelant mon père qui est le responsable des chalets qui se trouve dans les environs. Pour en être sûr, je décide de lui passé un coup de fil. Après la deuxième tonalité, il décroche..

- Allô ma chérie, ton séjour se passe bien , Entendis-je la voix grave de mon paternel mais chaleureuse

- Plutôt bien, mais je voulais savoir quelque chose tu as loué un chalet près d'ici ?

Les mains moites j'attends avec impatience sa réponse.

- Non, pas dans ton secteur, mais à l'autre côté de la ville oui que se passe t-il ?

Alors que fait cette personne en plein hiver ici ?

- J'ai...j'ai vu un homme hier soir mais je pensais que je déliré, mais en dessinant le paysage j'ai vu une personne s'enfuir et...papa..

Les mots ne parviennent plus a sortir de ma bouche, des scénarios se forme dans mon esprit ne m'aidant pas du tout pour rester calme.

- Ne sort pas moi et ton frère on vient te chercher tout de suite.

- D'accord, Dis-je en essuyant une larme de stress

Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie, des frissons parcours la peau de mes bras me donnant froid malgré la douce chaleureux qui émane du salon.

J'ai l'impression d'être observé qu'une paire de yeux ne me quitte pas une seule seconde, alors j'envoie un message à mon frère Liam.

« J'ai peur, il est là »

Il ne tarde pas à me répondre

« Tient le coup n'oublie pas l'arme que nous avons cachée dans le salon »

Je me lève les mains tremblant pour récupérer l'arme en question mais faisant en sorte qu'elle ne soit pas visible.

« Je l'ai, papa a demandé a son ami Davis de venir te voir le temps qu'on arrive, Corentin est là aussi »

Je souris doucement sachant que ma fratrie et mon père seront bientôt là.

Qui n'a jamais connu ce sentiment qui nous pousse à nous retourner quand quelqu'un vous observe ?

J'ai cette impression, cette sensation étrange dans mon dos, comme si quelqu'un était en train de respirer au-dessus de mon épaule ou si quelqu'un se trouvait derrière moi. Je me fige net en entendant un bout de bois craquer....

***

« l'amour est la plus douce et en même temps la plus dangereuse des folies aucun remède contre ce feu ardent qui emplit ta poitrine. l'étouffer ou céder »