Là, tu étais allongé de tout ton long dans un lit qui était temporairement le tien.
J'étais contre la porte, attendant que tu daignes ouvrir les yeux.
Mais tu restais endormi. Alors je me suis approché de toi pour sentir ton souffle sur mes doigts que j'avais placé juste sous tes narines.
C'était un souffle irrégulier, chaud, effrayé.
Effrayé.. il aurait dû le rester.
Ton souffle m'a soudainement obsédée. Je me suis mise à m'imaginer t'étouffer avec le coussin qui te servait d'appui.
Je l'ai longuement fixé avec ce même air machiavélique et je n'ai malheureusement pas résisté. Je m'en suis muni, je l'ai délicatement posé sur ton visage si pur, et j'ai appuyé de tout mon être.
Au départ, tu n'as pas réagi, mais les secondes s'écoulaient, et tu avais commencé à enfin te débattre.
Intérieurement, c'était atroce de te voir te débattre pour rester en vie. Mais mon autre personnalité a pris si vite le dessus..
Tu battais des bras et des jambes pour une simple bouffée d'air, alors que mon visage était déformé par la cruauté.
Ce qui m'avait stoppé net, c'était ton cri résonnant dans toute la salle de repos. À cet instant, j'ai retiré le coussin de ton visage, et je me suis reculée jusqu'à me heurter le dos au mur.
Tu étais tout rouge, en train de reprendre ton souffle, les larmes ne cessant de couler le long de ton doux visage.
Ton doux visage que j'ai étouffé.
J'ai voulu te tuer.
ВЫ ЧИТАЕТЕ
T̷h̷e̷ c̷h̷i̷l̷d̷ I̷ d̷r̷e̷a̷m̷e̷d̷ o̷f̷ b̷e̷i̷n̷g̷. ¤ H̷y̷u̷n̷ J̷i̷n̷ ¤
ФанфикTᥱs ᥴhᥱvᥱᥙx ᥒoιrs ᥴorbᥱᥲᥙx, toᥒ soᥙrιrᥱ d'ᥲᥒgᥱ, toᥒ fιᥒ grᥲιᥒ dᥱ bᥱᥲᥙtᥱ́ soᥙs toᥒ œιᥣ gᥲᥙᥴhᥱ. Avᥱᥴ toᥙs ᥴᥱs ᥴhᥲrmᥱs, ρᥱrsoᥒᥒᥱ ᥒ'ᥲᥙrᥲιt ρᥙ tᥱ tᥙᥱr. Poᥙrtᥲᥒt, moι jᥱ ᥣ'ᥲι fᥲιt..
