Coup de Folie

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 Le couple arriva à table.

Alex : ouf, t'étais à la limite que ta mère débarque ! (se moquant)

Chloé : Alex ! (sérieuse)

Alex : je plaisante chérie !

Clémentine et Maxime riaient.

Chloé : par contre, j'vais aller chercher Margot !

Alex : (souriant)

Chloé : ça suffit ! Sinon, tu seras privé de dessert !

Alex : oh non pas ça ! (l'embêtant)

Chloé : finalement, j'ai combien d'enfants dans cette maison ?

Alex : (fou rire)

Margot rejoint la table à contre coeur. Elle était à côté de Clémentine. Celle-ci se pencha vers la jeune fille pour lui chuchoter à l'oreille pendant que Chloé et Alex se chamaillaient toujours.

Clémentine : tu as des nouvelles de Kylian ?

Margot : (surprise) non ! Pourquoi vous en avez eu ? (la regardant avec espoir)

Clémentine : non ! Désolée ! (navrée) Je pensais que quelqu'un t'en aurait donné !

Margot : non ! (déçue) mais merci de vous en inquiéter ! (timide sourire)

Clémentine : tu peux peut-être me tutoyer depuis le temps quand même?!

Margot : j'vais essayer, mais j'promets rien !

Clémentine : ouais je sais (blasée) j'suis vieille (ironisant)

Margot : (gênée) non, non, désolée, j'voulais pas dire ça ! Pardon !

Clémentine : (souriant) je sais, je plaisante, j'te taquine !

Margot : vous m'avez fait peur, fin' tu m'as fait peur ! (souriant)

Clémentine : bah voilà c'est déjà mieux !

L'ambiance était moins tendue à la fin du repas. Même si Margot parlait peu. Chacun partit vaquer à ses occupations. Le lendemain, Chloé devait reprendre les cours. Elle était inquiète. Margot ne gérait pas du tout la situation. Même si Maxime et Clémentine étaient présents. Elle partit la boule au ventre. Margot avait donné quelques biberons à César. Elle l'avait changé mais juste parce qu'elle y était obligée. Ses gestes étaient mécaniques. Aucune émotion entre elle et son bébé ne passait. César avait même presque l'air de comprendre, et ne disait plus rien. Elle le remit dans son berceau dans le salon sous l'air attristé de Clémentine.

Maxime : Clémentine ?

Clémentine : oui ?

Maxime : ça te dérange si je vais courir un peu ?

Clémentine : non vas-y ! ça te fera du bien ! (souriant)

Maxime : ok, je reviens vite ! (l'embrassant)

Clémentine : prends ton temps et attention à tes appuis !

Maxime : oui Madame ! (l'embrassant de nouveau) j'ai mon portable si y'a quoi que ce soit !

Clémentine : d'accord ! (lui envoyant un bisou)

Maxime jeta un coup d'œil vers le berceau pour s'assurer que tout allait bien avant de partir.

Dix minutes après, Margot arriva précipitamment dans l'entrée, cherchant sa veste. Clémentine n'eut à peine le temps de poser une question.

Margot : Je reviens ! (pressée)

Margot était partie en claquant la porte !

Clémentine : Margot attend (paniquée)

César se mit à pleurer. Le bruit de la porte l'ayant réveillé. Clémentine se mit à angoisser. Elle était seule avec lui. Elle alla juste qu'au salon pour rassurer le bébé. Mais rien n'y faisait. Il hurlait. Elle regarda sa montre et se rendit compte qu'il était presque l'heure du biberon. Elle prit comme elle put César dans ses bras.

Clémentine : allez viens là petit ange. Chut, ça va aller ! Tu vas bien attendre que quelqu'un rentre quand même ! Chuuuut ! Allez s'il te plaît ! Calme-toi ! Petit coeur ! (stressant de plus en plus)

Elle se dirigea vers la cuisine comme elle (le) put avec son fauteuil et le bébé dans les bras. Elle attrapa le biberon.

Clémentine : Eh merde ! Oh pardon, pardon ! t'as rien entendu !

La boîte de lait était trop haute ! Margot l'avait remise sur l'étagère du haut. Clémentine commençait à avoir les larmes aux yeux. Elle installa la couverture sur la table de la cuisine et cala César. Elle se rapprocha du comptoir. Elle tenta de s'appuyer avec ses bras sur le bord des éléments. Elle voulu essayer de s'aider de ses jambes. Sa cheville trop faible, elle glissa. Sa main dérapa. Elle tomba par terre. Elle avait hurlé de douleurs. Elle pleurait. Sa tête avait heurté le sol. César était seul sur la table et pleurait toujours lui aussi. Elle essayait de bouger, mais elle ne pouvait pas. Elle avait trop mal. Elle était en larmes. Elle était de toute façon coincée sous son fauteuil qui était retombé sur elle. La panique la gagnait. Elle manquait d'air ! Elle suffoquait !

L'amour n'a pas d'âge - ClemaxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant