Débâcle

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Il était très tard déjà. Maxime daigna enfin à passer la porte de la maison. Il ferma la porte avec précaution pour ne pas réveiller la maisonnée. Il soupira de soulagement. Il s'attendait à avoir ses parents sur le dos comme ça avait déjà pu arriver auparavant. Ce qui l'inquiétait plus, c'est de n'avoir reçu aucun message de Clémentine. Il marchait sur la pointe des pieds jusqu'à sa chambre. C'était sans compter sur César qui se mit à pleurer à ce moment là. Margot se leva.

Margot : Maxime ? (à moitié endormie) (chuchotant) tu rentres seulement ?

Maxime : chuuuut !

Margot : putain Max ! Tu pues l'alcool ! (écœurée)

Maxime : oh ça va !

Margot : si tu le dis !

Margot ne s'attarda pas. Elle se dépêcha pour son fils. Maxime entra dans sa chambre et se cogna dans le fauteuil de Clémentine. Il cria en silence. Il avait mal. Il dut attendre quelques minutes avant que la douleur ne se calme. Il se déshabilla, se glissa sous la couette. Clémentine était de son côté, au bord du lit. Par réflexe, il s'approcha d'elle, l'entoura de ses bras. Il était glacé. Clémentine se réveilla, embuée, fronçant les sourcils dérangée par une odeur. Elle se rendit compte que Maxime était dans le lit. Elle alluma la lumière. Elle se retourna.

Clémentine : Sérieusement ? (repoussant son bras) t'as bu ? (écœurée)

Maxime : hein (émergeant) une bière ou deux ?

Clémentine : tu te fiches de moi ?

Maxime : Clémentine !

Clémentine : tu oses venir te coller à moi ! Après ça ?

Maxime : je ... (à moitié ivre)

Clémentine : tu t'en fiches ! (ahurie)

Maxime : j'suis fatigué là ! (voulant la prendre dans ses bras)

Clémentine : (rictus) ça va pas (le repoussant)

Maxime : mais Clémentine...

Clémentine : tais-toi ! Tu pourrais dire des choses que tu regretterais !

Maxime : tu fais quoi ?

Clémentine : je pars !

Maxime : hein ?

Clémentine : dors, puisque tu es épuisé !

Clémentine attrapa son fauteuil, elle se glissa dedans. Maxime était tellement dans un état pitoyable qu'il laissa sa tête tomber sur l'oreiller. Clémentine partit de la chambre sans que Maxime ne bronche.

Le lendemain, au petit-déjeuner, Chloé était inquiète. Alex se posa à ses côtés.

Chloé : on a toujours pas de nouvelles quand même !

Alex : il va bien finir par rentrer ! (lui servant un café)

Chloé : j'te jure je lui mettrais des baffes !

Alex : moi aussi ! (pas content)

Margot arriva avec César.

Margot : regarde qui est déjà debout mon bébé ! C'est tata et tonton !

Chloé : hey ! (inquiète malgré tout)

Margot : ça va pas ?

Chloé : on a toujours pas de nouvelles de Maxime !

Margot : (pouffant de rire)

Alex : pourquoi tu ris !

Margot : bah vous feriez bien d'aller le réveiller avec un seau d'eau bien glacé ! Il est dans son lit !

L'amour n'a pas d'âge - ClemaxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant