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↳𝐏𝐫𝐞́𝐜𝐞́𝐝𝐞𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭
Cette journées commence bien et bizarrement, un sourire se dessine malgré moi sur mes lèvres.
𝐂𝐡𝐚𝐞𝐢𝐧'𝐬 𝐩𝐨𝐯
v1
LES LUMIÈRES de ce restaurant sont tout simplement sublimes et on se croirait presque dans une galerie d'art.
Nous nous installons puis une serveuse arrive pour prendre nos commandes et nous demander de patienter un tout petit instant avant que nos plats n'arrivent.
Au final nous avons passé la journée ensemble chez ses amis puisque son copain s'est fait larguer et qu'entre "bonhommes" ils doivent se soutenir. Ils étaient assez comiques et chacun a sa propre personnalité qui le définit.
Pour se rattraper, il a décidé de m'emmener au restaurant pour dîner ensemble. Il avait l'air embarrassé de m'amener voir ses amis puisque je cite "ils sont spéciaux". Heureusement, ils étaient sympa et assez ouvert d'esprit.
— Désolé, je ne voulais pas que notre journée se passe comme ça. Dit-il
— Ils m'ont remonté mon moral alors à mon avis, je devrais les remercier. Dis-je en riant
Il a soulagé et même heureux tout à coup, ce qui pique ma curiosité.
— Heureusement que tu les tolère, ça m'aurait un peu embêté que tu ne les apprécie pas, tu sais, ils sont un peu bizarre mais très gentils et ce sont mes meilleurs amis. Te voir rire avec eux de bon cœur m'a réellement fait plaisir, Chæin.
— Pourquoi tu deviens si sérieux? Ils sont très amusants et originaux, ça fait plaisir à voir.
— Ça m'aurait posé un gros problème si vous ne vous entendiez pas. Dit-il
La serveuse amène nos plats en nous souhaite une bonne appétit. Nous commençons à discuter sur autre chose et nos rire résonne de plus belles.
Faute de maladresse, en tentant de prendre ma fourchette, mon verre de vin s'est renversé sur ma robe en satin blanche. L'action s'est déroulée en une fraction de seconde et ma pauvre robe est à présent tachée du liquide rouge.
— Oh mon dieu, Chæin, comment vas-tu? Ta robe est toute tachée, tu ne peux pas rester ainsi, nous allons payer et partir.
Il se lève pour payer mais mon bras le retient de justesse dans son élan.
— Allons-y ensemble, je ne peux pas rester comme ça devant tout le monde.
Il dépose sa veste autour de les épaules avant de lancer un regard assez glaçant aux personnes qui observait la scène.
Nous nous rendons en caisse et s'en suit un débat acharné sur qui aller payer pour le repas. Comme toujours, ce traitre a gagné en utilisant son arme secret, le chantage.
Il a gardé des photos qui ne doivent être vu par personne, des photos de moi bébé avec mes cuisses de grenouilles sur la plage.
Nos sortons puis nous nous rendons à sa voiture garée pas très loin du restaurant. La température est tombée d'un coup et un vent glacial se balade sur mon corps en me procurant un frisson.
Nous nous installons finalement à l'intérieur de la voiture en allumant directement son chauffage. Il me tends une couverture assez chaude caché sous mon siège. Une sensation de chaleur parcours mon corps.
Ce trajet était silencieux, seulement lui qui conduit en prenant ma main dans la sienne, une tension assez intense et mes yeux qui ne le quittaient plus.
Peut-être est-ce à cause de la manière dont il tient le volant tout en prenant ma main dans la sienne mais il m'a l'air plus attirant que d'habitude.
J'ouvre ma fenêtre pour sortir un peu de cette ambiance qui devient assez difficile à géré pour moi et sors doucement ma tête pour observer le fleuve qui se trouve sur notre chemin.
L'air est toujours aussi frais mais cette chaleur qui m'habite est tout simplement ingérable, c'est une sensation étrange mais pas déplaisante.
Sans m'y attendre, sa main me tire à l'intérieur avant de refermer la fenêtre. Ses yeux sont sur la route et sa main est toujours dans la mienne.
— Tu vas tomber malade si tu continue, tu ne peux pas changer de température aussi vite.
Sa voix m'a l'air plus rauque, plus dominante ou plutôt plus attirante. C'est sûrement l'effet de la nuit mais à cet instant précis, il ne me laisse pas indifférente.
L'alcool est probablement monté mais malgré ma tolérance d'alcool assez nul, je n'ai pas assez bu pour ne pas être consciente de mes actes et pensées.
Soudainement, il augmente la vitesse de la voiture en un claquement de doigts et mes yeux ont eu le reflex de regarder son volant. La vitesse est de 180 k/h alors qu'il n'est autorisé que 100 k/h.
— Qu'est-ce que tu fais Jungkook? Tu a trop dépassé la vitesse autorisée, ralenti.
— Aucune envie.
D'accord, il est littéralement dans sa phase bad boy qui ne veut rien écouter. Ça lui arrive de temps en temps mais faire une crise d'adolescent au volant est une très mauvaise idée.
— On est sur la route, arrête de faire ton gamin et conduis bien s'il te plaît. On va finir dans un arbre si tu continue.
Malheureusement, il accélère encore plus jusqu'à passer à 200 k/h. Ma main lâche la sienne et je m'accroche malgré moi à ma ceinture.
La voiture tourne en prenant un chemin qui ne nous conduit pas vers sa maison mais plutôt une forêt pas rassurante.
Il s'arrête sur le bord puis un silence de mort tombe entre nous. Il a l'air d'observer de tout les côtés si quelque chose ou quelqu'un ne sort pas mais rien.
— Désolé mon ange, mais on était suivi. J'ai l'air de l'avoir semer mais ne prenons pas de risques, allons à l'hôtel, ça sera beaucoup plus prudent.
