27. Ezra (Épilogue)

Magsimula sa umpisa
                                    

— Pourquoi est-ce que tu me fixes de cette façon ? finit-elle par me demander, le rouge aux joues.

Je hausse les épaules en buvant une goutte de champagne que nous venons de commander.

— Parce que tu es magnifique, constaté-je simplement en esquissant un petit sourire en coin.

Elle saisit sa coupe puis en boit un peu le contenu sans cesser de me regarder. Je ne cille pas et reste souriant, immobile. Le monde autour de nous ne semble pas être intrigué par notre présence. Après tout, un an est passé, les actualités changent, la Terre continue toujours de tourner.

Nous commençons à manger tranquillement tout en discutant de tout et de rien. La fatigue me gagne assez rapidement mais je ne quitterai pas ce restaurant avant de faire ce que je souhaite accomplir depuis notre départ des États-Unis.

Vient alors le dessert, nous dégustons un bon pudding au chocolat, spécialité du pays. Bonnie s'en gave et me fais rire. Les contours de sa bouche sont couverts de chocolat que j'essuie gentiment à l'aide du coin de ma serviette de table. Ce moment unique ne fait que nous rapprocher davantage.

L'entourage autour de nous semble disparaître un court instant, nous laissant ainsi seuls au monde. Tous les deux.

Soudain, je me lève, fouille dans la poche externe de ma veste et en sors la petite boîte. Me mettant en suite à genoux, j'attire l'attention de tout le restaurant y compris celui de Bonnie. Et c'est le principal.

Tous les clients retiennent leur souffle en attente d'une scène magnifique.

— Bonnie Miller, souhaiterais-tu m'épouser ? lui demandé-je en lui offrant mon meilleur sourire.

Plus personne ne parle, je crois bien même entendre une mouche voler. Tout d'un coup, Bonnie fond en larmes et hoche la tête en murmurant faiblement un "oui". Je me relève et elle se lève à son tour et ma compagne me tombe dans les bras en sanglotant.

Je la serre fort contre moi, pressant les paupières, le cœur battant la chamade sous ma poitrine qui se trouve pressée contre la sienne. Le restaurant entier nous applaudit tandis que les appareils photos se déclenchent et qu'une pluie de flashs s'abat sur nous.

Nous nous éloignons, émus. Puis je saisis la bague dans le boîtier en écrin et la glisse autour de son doigt. L'anneau est sertit de petits diamants tandis qu'un plus imposant se trouve au centre et illumine la peau claire parsemée de taches de rousseur de Bonnie.

Elle louche sur mes lèvres et je n'attends plus. Sans crier gare, je plaque ma bouche contre la sienne et mêle ainsi toutes les émotions et sentiments qui nous unissent. La chaleur de ses lèvres contre les miennes m'enivre, irradie mon être et affole les battements de mon cœur. Ses larmes salées viennent s'ajouter à ce baiser passionnel, émouvant et terriblement enivrant.

Nos lèvres fondent l'une sur l'autre, le baiser devient alors fiévreux. Essoufflés, nous nous séparons et nous faisons face aux clients qui continuent de nous applaudir avec de gros sourires illuminant leurs visages. Je pose mes mains contre les joues de Bonnie et les essuie délicatement à l'aide de mes pouces.

— Ça va aller ? lui demandé-je doucement.

Elle hoche lentement la tête en souriant timidement. Les applaudissements s'effacent et je suis hypnotisé par son regard dont les iris mordorées me scrutent avec cette douceur propre à elles. Une once de tendresse traverse celles-ci et me font encore plus d'effet.

C'est incroyable, vraiment.

Je paie puis prends par la suite la main de Bonnie et contemple la bague autour de son annulaire. Nous sortons du restaurant en saluant les clients et affrontons le froid. Une fine pluie de neige tombe du ciel noir bien que chargé de nuages bas et blanchâtres. Je regarde Bonnie et constate que des milliers de flocons ont trouvé refuge dans sa chevelure flamboyante, qui éclaire la pénombre.

Ma fiancée danse sous la neige, heureuse. Quelques passants s'arrêtent, amusés de la scène qui s'offre à eux tandis que d'autres se gèlent le nez et préfèrent rentrer chez eux au plus vite. Le rire de Bonnie me parvient jusqu'aux tympans et me régale aussitôt. Je me mets aussi à rire et oriente la tête vers le ciel.

Tirant ensuite la langue pour goûter les flocons, je me sens comme un gosse de dix ans voire moins. Je retombe alors immédiatement en enfance. Le froid ainsi que la neige nous entourent et bientôt, nous nous retrouvons seuls dans les rues désertes de Londres à faire les fous.

Nous attraperons sans doute un rhume mais ce n'est pas si grave, nous sommes comblés de joie et j'ai trouvé mon bonheur, mon rayon de soleil qui brille tel un coucher de soleil qui illumine mes soirs.

***

BONSOIR !

Vos impressions sur cet épilogue ? ❤️💍

SURPRISE EHEHE !

Bonne soirée mes petites lunes <3

PS : DEUX BONUS ARRIVERONT D'ICI PEU ! 🙊♥️

Nolwenn

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Paradoxe (Tome 2)Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon