Fourteenth

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31 JANVIER 2015

Huit jours plus tard, 11:21

- Et quoi avec Nate? lui demanda-t-il, dans le rayon des surgelés.

- Il attend que j'aille vers lui, répondit-elle en attrapant le paquet de légumes.

- Toujours cette peur d'embrasser un garçon? sourit-il. 

Elle marcha à côté de lui et haussa les épaules. Elle ne voulait pas qu'il se remette à rire comme la dernière fois qu'ils avaient parlé de ça. Ce fut un moment incroyablement gênant et embarrassant pour la brune. 

- C'est un peu la honte, à dix-huit ans presque, n'avoir embrassé personne.

- C'est pas pareil pour toi, chou, tu voyais personne d'autres que nous avant.

- Chou, maintenant? sourit-elle en le suivant dans les rayons, attrapant un paquet de chips au passage.

- Ouais, sourit-il vite fait, ce qui la fit rire, on se la fait quand la soirée film d'horreur? 

- Vendredi prochain, comme on avait dit, avant que tu ne partes pour l'Australie parce que ce sera le dernier jour où on sera tous les deux... Et je pourrai dormir avec toi cette nuit-là? 

Il souffla, un sourire encore une fois plaqués sur ses lippes, et il finit par hocher la tête. Il n'arrivait jamais à lui résister, surtout quand elle faisait cette moue adorable. Il n'aimait pourtant pas trop partager son lit avec elle, il trouvait que ça ne se faisait pas, et que c'était délicat. Même Harry le pensait, vu que la brune le lui avait déjà raconté une de ces nuits qu'elle avait passée avec le grand Zayn Malik. Et puis, elle s'en fichait de ce que pouvaient dire les autres. Elle dormait mieux avec lui, c'était un fait. 

- Ah oui, et j'ai signé ton programme là, pour la France, j'ai vu les parents de Sarah tout à l'heure, lui raconta-t-il.

Son collège organisait un programme d'échange entre la France et l'Angleterre. Le but étant d'y envoyer les élèves pour toute une année, leur permettant ainsi d'apprendre le français et de s'intégrer facilement au pays. Jessica avait évidemment de suite été intéressée, n'ayant jamais réellement voyagé autre part que dans Londres, et vu qu'elle allait quitter le domicile du pakistanais à ses dix-huit ans, comme prévu. L'idée de partir à Paris pour un an, d'autant plus que ce n'était pas si loin de Londres, à peine trois-cent cinquante kilomètres, lui plaisait énormément. Tout tombait à pic.

- Et ses parents en disent quoi? Ils veulent bien la laisser aller?

Il hocha la tête, ce qui fit sourire l'adolescente qui se précipita vers la caisse. Elle soupira quand elle vit quelques paparazzis dehors. Ils n'en avaient tous les deux rien à faire pourtant, ils y étaient tellement habitués tous les deux. Ils sortirent du magasin quelques instants plus tard, et il ouvrit directement les portes de sa voiture, déposant leurs achats dans le coffre de cette dernière. 

- Je stresse trop pour Nate, lui dit-elle une fois tous les deux enfermés dans la voiture.

- Il part aussi en France? Il ressemble à quoi en fait? sourit-il.

- Ouais, il y va aussi... Sinon il doit avoir ta taille, il est châtain de cheveux, les yeux bleus, c'est vraiment un beau mec, tellement qu'il me rend nerveuse.

- Bah ça va, tu parais pas trop petite à côté alors, ajouta-t-il.

Elle recommença à lui parler du garçon après ça, et elle n'arrêtait pas de le faire rire. Il avait embrassé tellement de filles qu'il ne voyait pas ce qui pouvait faire peur à Jessica, il n'y avait jamais rien d'exceptionnel à plaquer ses lèvres contre celles d'une autre personne. C'était une bonne sensation justement, c'était ce que lui pensait en tout cas. Il fit doucement marche arrière, en écoutant encore la jeune fille assise à côté de lui parler de sa phobie des gens qui s'embrassent. Elle parlait tellement qu'il finit par la couper dans son élan. 

- Ecoute sweetie, la meilleure méthode ce serait qu'il te plaque contre un mur, qu'il t'embrasse convenablement, et que tu te laisses faire, sourit-il. 

Ce fut le silence durant trois secondes, jusqu'à ce qu'elle ne commence à exploser de rire.

- Ahahah, ça sent le connu, Zayn.

- Pas du tout, j'ai jamais fait ça moi, crois pas des conneries hein, rigola-t-il.

- Ouais... enfin, ce serait quand même le rêve que ça se passe comme ça, comme dans les films. Je pense que beaucoup de filles rêvent que ça se fasse de cette manière, on a l'impression que ça se passe toujours bien, rit-elle.

- Et bah écoute, il n'y a pas de raison pour que ça se passe mal, sourit-il.

Elle hocha la tête.

- Merci de me rassurer, lui dit-elle.

- C'est normal, ma belle.

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