Je finis par quitter la pièce pour me réfugier dans ma chambre, sur le balcon. J'attrape une cigarette et la glisse entre mes lèvres. J'allume le briquet et regarde la flamme s'agiter devant mes yeux, le vent la fait bouger comme s'il s'agissait d'un feu follet.

J'entends la porte s'ouvrir et se refermer doucement puis un parfum fruitée envahit mes narines et je souris légèrement. Bonnie se hisse sur la pointe des pieds et dépose un doux baiser dans ma nuque. Je ferme alors les yeux en réprimant un frisson.

— Hey, retourne-toi.

Je m'exécute tandis que j'enroule naturellement mes bras autour de sa taille et la rapproche ainsi de moi. Nos front se touchent, nos lèvres s'appellent avec envie.

— Je suis désolé d'être parti, j'avais besoin de réfléchir...

Bonnie sourit et pose ses mains contre mes joues.

— C'est rien, nos pères sont partis faire un golf ensemble, rit-elle doucement en me retirant ma cigarette de la bouche.

Classique.

Elle finit par l'écraser sous sa chaussure alors que j'expire le reste de tabac qui restait dans mes poumons.

J'embrasse son front, comme si ma bouche le survolait et le caressait légèrement. Je la vois fermer les yeux et se mordiller les lèvres. Bordel, elle est magnifique.

Je glisse mes mains jusqu'à ses cuisses et les soulève pour qu'elles s'enroulent autour de mon bassin. Pendant ce temps, Bonnie noue ses mains derrière ma nuque tandis que je plaque ardemment mes lèvres contre les siennes.

Je l'accompagne jusqu'au lit où je la dépose délicatement et entame une série de baisers humides dans son cou tout en lui retirant son t-shirt. Je fais passer ce dernier au-dessus de sa tête et croise son regard : ses pupilles sont dilatées de plaisir, ses lèvres et ses joues sont rougies alors que sa chevelure flamboyante est éparpillée autour d'elle.

Je goûte à la douceur et tendresse de sa peau recouverte de chair de poule. Je déboutonne ensuite sa jupe patineuse et la fait glisser le long de ses cuisses. Bonnie me retire ensuite mon chandail et fait glisser ses mains le long de mon torse, l'observant d'un œil fasciné.

Je lui retire ensuite son soutien-gorge sans cesser de la regarder droit dans les yeux.

Traçant une ligne de baisers mouillés allant de la naissance de ses seins à sa culotte, je la sens se tendre et retenir son souffle, enfouissant ses doigts dans mes cheveux.

— Ezra, gémit-elle tandis que je fais lentement glisser sa culotte le long de ses jambes.

Je goûte ensuite à son intimité, titillant ainsi son clitoris de ma langue. Ses gémissements sont comme une musique pour mes oreilles. Ses soupirs ne font que m'encourager à continuer mes tortures. Jusqu'à ce qu'elle cède complètement, je persévère.

Croisant ses pupilles noisette, je le sais.

— Je te veux en moi, tout de suite.

Yes, ma'am !

J'attrape un préservatif dans le tiroir de ma table de nuit et l'enfile sur ma verge durcie par le désir. Je surplombe Bonnie, cette beauté qui a su voir qui j'étais réellement. Qui a su m'aimer autrement que pour profiter de mon argent.

Lorsque je m'immisce en elle, sa bouche s'entrouvre mais aucun son n'en sort. Je m'empresse de l'embrasser et de rester immobile le temps qu'elle s'habitue à ma présence. Je reprends alors avec des va-et-vient lents et espacés.

Ses doigts s'enfoncent ainsi dans la peau dure de mon dos alors que ses jambes se nouent à nouveau autour de ma taille. Au fur et à mesure que je lui fais l'amour, je la sens s'abandonner à moi, m'offrir ainsi son âme en échange de la mienne.

Elle gémit, je geins.

Mes percées se font plus rapides, plus intenses. Nos peaux claquent ensemble, nos souffles se mêlent, nos lèvres se scellent l'une et l'autre. Nos plaintes rauques résonnent dans mes tympans alors que je saisis une jambe de Bonnie et la place sur mon épaule pour ainsi terminer par une percée qui nous saisit tous les deux.

Je m'effondre sur elle, essoufflé. Mais Bonnie n'a pas dit son dernier mot : elle me pousse et se met au-dessus de moi afin de me chevaucher. Bordel, c'est un merveilleux spectacle qui s'offre à moi.

Bonnie a les lèvres entrouvertes, ses seins suivent les ondulations que son corps fait tandis que je déglutis et me mords les lèvres, l'observant à bout de souffle. Elle renverse la tête en arrière alors que je me redresse, agrippe son fessier et mordille et suce la peau de son cou.

Ses mains glissent dans mon dos alors qu'elle effectue l'ultime coup de rein qui finit de nous achever. Nous gémissons en chœur, l'un contre l'autre, âmes confondues.

Nous finissons par nous effondrer l'un à côté de l'autre dans le lit. Je caresse le dos de Bonnie qui s'est retournée sur le ventre alors que cette dernière aborde un large sourire en me regardant.

— Tu crois qu'on arrivera au bout de cette affaire ? me demande-t-elle en se redressant sur ses coudes.

Je soupire.

— Évidemment, il faut juste plus d'évidences. Mais ma mère mérite d'être enfermée entre quatre murs et de voir que la vie n'est pas toute rose.

Bonnie acquiesce et embrasse le bout de mon nez avant de vouloir se lever. Je la retiens en saisissant son poignet et la ramène auprès de moi, son dos se plaque ainsi contre mon torse alors que je l'entends glousser. Je dépose un doux baiser sur son épaule parsemée de taches de rousseur.

— On y arrivera, Bonnie Miller.

Elle frissonne et sourit, les joues rougies.

***

BONJOUR !

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Bonne journée mes petites lunes <3

Nolwenn

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Paradoxe (Tome 2)Where stories live. Discover now