ière Chose à savoir sur les Faucheurs:Une Mort ou tout autre être étant sous la direction du Grand Conseil à interdiction, voire est défendu de révéler à un mortel les mystères de la vie après la mort, enfin s'il y en a une.

Je passe donc directement au soir du 9 Novembre 1955. La nuit était froide, je regardais les humains passer dans les rues de Paris avec une certaine mélancolie. De-ci de-là, je les observais. Certains prenaient un dîner copieux dans un restaurant. Fromage coulant, rôti de porc et vin rouge étaient au rendez-vous à cette soirée. Des amourettes se baladaient au bord de la Seine, se volant des baisers et valsant par-ci, par-là. On avait l'impression que rien ne pourrait leur arriver, que même moi je ne pouvais rien faire contre eux. Bien sûr, vous pensez sûrement que cela m'agaçais au plus haut point ? Et bien je vais vous détromper en vous affirmant que ce sont ces hommes qui n'empiraient pas mon humeur qui est d'un habituel assez morose. Je soupirai donc et m'installa plus confortablement sur le bord du vitrail de Notre Dame de Paris, au temps où les flammes ne l'avaient pas encore dévorée. Je repliai mes jambes, comme pour me réchauffer de la douce brise qui venait de se lever. Bien sûre, cela ne m'aidait pas vraiment étant donné que chaque parcelle de mon corps était aussi glacée que la neige dans les montagnes. Je soupirai de nouveau, songeant que si les humains pouvaient me voir, ils me prendraient sûrement pour un ange de la mort, avec mon capuchon noir qui cachait l'entière partie de mon visage. Heureusement pour moi, aucun être vivant ne pouvait me voire, hélas pour moi, il a fallu que le vent ne fasse pas partie de ces êtres vivants. Une bourrasque me fouetta en plein visage,rabattant ainsi mon capuchon, mettant mon visage à découvert :

–Oh,la Faucheuse ? C'est bien toi, fit le vent, Mistral ne t'avait pas reconnue, mais alors pas du tout.

A peine eu-t-elle dit ses paroles, que le vent se matérialisa en une petite fille à la robe simple et légère. Cette fillette ressemblait d'ailleurs plutôt à un elfe des forêt avec son petit nez en trompette, ses oreilles pointu, et ce qui ressemblait à des taches de rousseur. Je levai les yeux au ciel, et remit ma capuche sur ma tête.

–Comment tu m'as reconnu ? Demandais-je sèchement.

La petite fille rit, tourna sur elle-même et alla se poser sur le rebord du vitrail, pour ensuite déclarer :

–C'est facile, Mistral est très forte, en plus, tu dégages toujours ces ondes froides que Mistral n'aime pas du tout.

–Etbien si Mistral n'aime pas, pourquoi viens-tu me voir ? Fis-je froidement.

Elle rigola, se mit sur une jambe, aussi agile que le vent se faufilant dans les branches des arbres. Elle fit un pas, et quand elle faillit tomber, se remit sur ses deux jambes et déclara :

–Parce que Mistral bien aimé la Faucheuse, enfin, si tu t'appelles toujours comme ça ?

–Et pourquoi pas ? Répliquais-je.

La petite pouffa, et déclara :

–Ben,parce que maintenant ton apparence c'est un homme, Mistral trouve ça trop bizarre d'appeler un homme la Grande Faucheuse.

–Et bien tu n'as qu'à pas m'appeler.

Mistral ignora ma remarque, et en souriant :

–Oh,est-ce que tu peux reprendre Lucifer ? S'il te plaît, Mistral aimais trop ce prénom. En plus, Lucifer est super méga giga connu dans le monde des humains.

–Etc'est justement ça le problème, soupirais-je, ma réputation m'a dépassé, et même les Autres commençaient à avoir peur de moi,enfin, sauf toi apparemment, marmonnais-je.

L'Incroyable Histoire de La Mort, du Forain, et de la Barre au chocolatWhere stories live. Discover now