Chapitre 8

736 50 9
                                    

Pdv Jubia :

Ça va bientôt faire un an que tu es partie. Je commence à me demander si Leon ne dit pas vrai... Grey... Où es-tu ?

J'entend la porte de ma chambre s'ouvrir ce qui me fait sursauter.

- Je me suis permis d'ouvrir comme tu ne répondais pas.

- Oh ! Euh oui... pardon...

- Tu pensais encore à lui ?

- Oui...

Il faut que je trouve un sujet de discussion autre que Grey parce que Leon n'aime pas parler de lui...

- Euh et... Tu es venu tôt aujourd'hui.

- Oui, je voulais t'inviter. Ce soir, je suis invité à un bal et je voulais te proposer de venir.

- Ça me changera d'ici.

- Bien. J'espere te voir belle... On se retrouve ce soir, dans l'entrée.

Il tourne les talons et sort sans que je ne puisse répondre.
Ce soir... un bal... Il me faut une robe !!

[...]

Je descend les marches de l'entrée, deux bouts de ma robe entre les mains. J'appercoit un homme, en costume gris qui attend en bas des escaliers. Il se retourne. Habillé d'une chemise blanche, d'une cravate noir et d'un jeans gris comme son costume, je reconnais Leon.

- Waw. Tu es magnifique dans cette robe blanche et bleu.

- Merci.

Je le rejoins. Il me tend son bras et je passe le mien dans le creux de son coude.

- Tu es prête ?

Je respire un grand coup.
Ça fait plus d'un an que je n'ai pas était à un bal et le dernier que j'ai fait, Grey et moi avions passé la soirée à jouer à cache-cache. C'etait amusant.

- Oui, allons-y.

La porte s'ouvre et j'appercoit un carrosse tiré par quatre chevaux bruns. Un homme ouvre la porte et j'entre, accompagné de Leon. Il referme la porte et se place devant. Les chevaux avancent et tire l'arrière.

- Tout va bien Jubia ?

- Oui. Pour le moment.

- Il n'y a aucune raison que ça se passe mal de toute façon.

- Oui.

Je tourne la tête, décale le petit rideau et observe le paysage. Il ne ressemblait pas du tout à ce que je croyais. Je pensais voir des maisons un peu comme celle près du château, rayonnant de couleur mais, la seule couleur que j'appercoit est le marron. Les maisons sont sombres, les habitants sont tristes, sales... rien ne ressemble à ce que je voulais voir. Le rideau se refermer d'un coup. Je tourne la tête vers Leon.

- Tu n'aurais pas regarder.

Je ne réponds pas. Toujours sous le choc de ce que je viens de voir.

[...]

Le véhicule s'arrête enfin et la porte s'ouvre. Leon sort et je le suis. Je rattrape son bras et lève la tête. Nous sommes devant un grand manoir. Je ne suis jamais rentrer dans un comme celui la.

- Il est beau n'est-ce pas ?

- Magnifique.

- Je te le fais visiter ?

Je reviendrais, Princesse [Gruvia]Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz