Redemption.✨. ( En Correction).‼️🚫

.Partie 44.

Bonne Lecture.✨.

                                                                   ANGELA.

Rentrée à la maison je m'assois en bordure du lit et je réfléchis à toutes éventuelles solutions pour évincer cette fille de mon chemin. D'aucuns diraient que j'exagère, ou que je dois simplement accepter le choix de Christ, moi je dirai tout simplement que les grands maux nécessitent de grands moyens.

J'aurai voulu m'y résoudre, accepter qu'elle devienne ma belle fille mais, mes dernières volontés doivent être exaucées.

Étant plus jeune, j'étais la petite dernière de ma famille et j'étais le symbole même de l'indépendance féminine. J'avais un travail bien rémunéré et je me prenait entièrement en charge. Toute mon énergie était dévolue à mon travail. Du matin au soir, et du soir au matin je donnais le meilleur de moi même au profit de mon entreprise afin d'être un jour comme nous le disons, une multi-millionnaire.

Ma vie entière tournait autour du Travail, j'avais mis volontairement une croix sur les relations amoureuses, c'était une perte de temps. Je n'avais pas été de ces jeunes en quête de relation amoureuse, mais là seule que j'ai eu m'a terriblement meurtri et je me suis renfermé comme une huître.

Dans un passé récent, à l'âge de dix-huit ans précisément, jeune fille dans le vent, j'avais frayé avec une bande d'adolescents avide de goûter à tous les plaisirs interdits. J'avais ma part d'ombre que je ne cachait à personne, même pas à mon mari actuel.

Immergée dans cette atmosphère où les jeunes gens s'influençaient les uns les autres, j'avais eu un faible pour la cigarette. Je ne m'en cachait pas car fumer pour une femme était sexy, bien vu seulement par des personnes que je fréquentait. Apprenant ainsi à me rebeller, sentiment qui m'a été nocif au fil du temps.

Quand j'ai intégré l'université, j'ai dû être séparée de ma bande mais, l'habitude de la nicotine m'était tout de même restée. Consciente qu'une femme fumeuse n'était pas très apprécié par la société dans laquelle je vivais, j'évitais de fumer en public.
Aussi lorsque l'envie me démangeait, je m'isolais pour fumer.

Mon mari est évidement au courant de cette partie de ma vie.
Qui dit intégration dans une université, dit dégradation des personnes les plus exposées, des personnes ayant besoin d'être des identités remarquables. La nature n'a pas eu besoin d'agir négativement sur moi, j'étais tout de même prédisposé à devenir cette femme vu par la gente féminine comme celle à éviter. Je n'étais pas une proie facile. Je devenais même la muse de certains hommes forts.

J'ai intégré par la suite un gang. Oui vous avez bien lu. Un gang, et parmi ces personnes j'étais celle qui devaient être d'office la livreuse de drogue.
Ma famille dû se rendre compte de mon changement opportun.
Après maintes conseils, j'ai décidé de m'armer de bonnes résolutions pour quitter le chemin obscur que j'avais emprunté afin de revenir à la lumière.

Mais, le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions n'est-ce pas? Malheureusement j'étais une jeune fille influençable. Je n'avais pas la capacité mentale de résister aux mauvaises sollicitations. De plus j'étais atteint comme la plus part d'adolescents, d'envie furieuse d'appartenir à un groupe afin de me sentir exister.

Si bien que, le jour même où j'étais arrivé à l'université, j'ai rencontré les identités remarquables du gang, pour leur dire que je quittais officiellement le gang mais il eut retournement de situation, ce à quoi je ne m'attendais pas. Ils m'ont proposer de jouer une autre partition dans le groupe.

Je travaillais pour eux contre une rémunération maintenant. Il s'agissait pour moi, de procéder à des livraisons de drogue sous forme de comprimés et de poudre blanche dans les endroits qu'on m'indiquerait . Je serai payé à vingt-cinq milles francs par livraison si je restait à Abidjan et beaucoup plus si j'allais à l'intérieur du pays.