Chapitre 3 : Oméga

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Quand j'ouvris les yeux je fus aveuglée par l'éclat du plafond blanc de ma chambre, à peine debout A.T.H.É.N.A m'habilla très vite et me passa un sac rempli d'affaires scolaires.

La rentrée, moment de déprime poussant de nombreux adolescents au suicide collectif. Plus sérieusement le simple fait de penser qu'en rentrant dans une salle de classe je vais être bombardée de connaissance me donne le cafard.

Le point positif , ma vie sociale va reprendre vie, je vais pouvoir écraser tout ceux des castes inférieures, moi, Morgana Gilbert fait le serrement de me conduire comme la plus grosse bitch que ce secteur n'a jamais connu.

Je posais mes pieds sur la plateforme qui s'alluma dans un petit tintement, cette dernière m'amena devant le  lycée où je la garais avant de descendre, je sortais mon téléphone de ma poche et composais le numéro de mon meilleur ami. Seul réconfort en ce jour de deuil.

- Allô vous êtes bien sur la messagerie de William Gaylord, je suis en ce moment en direction du lycée, vous pouvez me rappeler plus tard si je ne suis pas encore mort. Biiiiiip.

- Très drôle crétin, je sais que ce n'est pas ta messagerie, ramène ton postérieur devant la façade du lycée ou je te fais ta fête.

- Et bien, tu t'es levée du pied gauche darling ? Non ? La rentrée c'est dans une heure, pas question que je quitte ma maison d'ici là.

- Lycée maintenant. Dépêche.

- Espèce de chieuse.

Deux sonneries se firent entendre signe qu'il avait raccroché me laissant seule devant le lycée, comme... Bah ouais, comme une grosse conne...

- N'utilisez pas ce mot maîtresse... Souffla la voix robotique d'A.T.H.É.N.A.

- A, sors de ma tête immédiatement, persiflais-je.

A.T.H.É.N.A a des lecteurs neuronaux qui lui permettent de lire dans l'esprit des gens, ils ont été inventés il y a dix ans, il faut porter des protections que j'oublie une fois sur deux, mais de nos jours plus personne n'en porte.

Je me souviens quand j'avais cinq ans, mon père m'obligeait à porter ce genre de protection pour aller à l'école et même quand je dormais.

Leur production a été interdite mais il est quand même recommandé de porter des protections neuronales. Pour une raison qui m'échappe mon père a fait installer un système de lecture de pensée sur A.T.H.É.N.A .
Mon père, Will et moi sommes les seuls à savoir qu'A.T.H.É.N.A possède ce système illégal.

Une navette violette arriva en faisant un bruit assourdissant, elle se posa devant le lycée et lorsque la portière s'ouvrit je ne pus m'empêcher de sourire.
William dans son extravagance naturelle s'était habillé en violet et blanc, ses habits ressemblaient plus à une armure qu'autre chose, ses bottes lisses et blanches en métal tapaient contre le sol métallique dans un cliquetis régulier.

Son pantalon, semblables à ses chaussures, était en métal mais lui permettait de se mouvoir tout de même; blanc lui aussi, il brillait en raison des hanches équipés de plaques lumineuses violettes.
Le haut de son corps était toujours couvert de cette mystérieuse matière souple comme du tissu mais à l'aspect aussi dur que du fer.
Les épaule et les côtés du ventre ressortaient également en violet, je rigolais en le voyant retirer son casque, accessoire obligatoire pendant un voyage en navette.
Il passa ses mains dans ses cheveux bruns et me lança un regard accusateur.

- Tu m'as obligé à venir ici, et il est six heures, ton excuse ?

- Bah j'ai des trucs à te raconter et mon meilleur ami me manquait, lâchais-je avec un sourire.

GAME OVERWhere stories live. Discover now