La Foret Hanté

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Suite à ces explications nous étions partie à la recherche d'Alice. Pour plus d'efficacité nous nous étions séparé en deux groupe, l'un composé de Jack et Émelie et l'autre était constitué de Dan, Alex et moi. Nous avions fait le tour complet du village, pendant presque une heure nous l'avions fouillé de fond en comble et à chacun de nos pas nous avions peur de tombé nez à nez avec les villageois ce qui n'arriva pas une seule fois autant pour Jack et sa copine que pour notre groupe. Ne trouvant pas la présence d'Alice dans les alentours, nous nous étions tous retrouvé dans ce qui semblait être la place de ce petit village .

- Nous avons fouillé de partout et aucune trace d'elle.

- Non...

- Qu'est ce qui ce passe Jen ?me demanda Dan plutôt surpris de ma réponse.

- Nous n'avons pas cherché de partout, il reste la forêt. Fis-je remarqué

- Quoi non mais t'es malade je vais pas là dedans moi ! Prévint Jack

- Et bien tu n'as qu'à rester ici, nous on va la chercher. Déclara Éméline

Jack avait tenté par tout les moyens de nous dissuader d'entrer dans la forêt, il est vrais qu'elle n'étais pas très accueillente, donc je comprenais très bien le fait qu'il reste à la lisière.

Ces bois étaient tout sauf accueillante, les tronc des arbres étaient noirs et géant, ils devaient faire au moins 10 mètre de haut. Tout comme le village un épais brouillard entourait la forêt et enfin le plus effrayant étais le fait que nous n'entendions aucun bruits, que ce soit le vent qui s'imisait dans le bois ou les animaux, rien, aucun son ne titillait nos tympans. Avec tous ça, le pauvre garçon avait tout les droit d'être effrayé, nous l'étions tous après tout mais nous devions retrouvé Alice, qui sait ce qu'il pourrait lui arriver dans cet endroit, il n'y a que des fous qui vivent ici.

Ayant réussi, après quelque minutes de négociations, à convaincre Jack de venir avec nous, nous nous sommes tous engagés sur le petit sentier. Plus nous avancions plus c'était calme, il n'y avait pas un bruit, les feuille ne bougeaient pas, ne tombaient pas, nous n'avions vu ni entendu aucun animaux,ce qui était plutôt étrange et rare pour une forêt. Ce silence était tellement pesant qu'aucun de nous n'osais ouvrir la bouche, nous marchions même sur la pointe des pieds pour éviter de faire craquer les quelques feuilles et branche qui se trouvaient sur notre chemin.

Nous avions marché comme ça pendant au moins 30 minutes pour finalement arriver sur une grande clairière qui était tout autant brumeuse que le reste des alentours. Étant au milieu de la forêt nous avions décidé d'appeler Alice. Chacun d'entre nous criais autant qu'il le pouvait pour espérer une réponse de ça part, mais aucun son à part ceux de notre voix ne brisaient le silence. Dépourvue de réponse nous nous étions encore séparé par groupe et avions emprunter deux chemins différents afin d'être le plus efficace possible. Je me souviens que chacun de nous criais " Alice où est tu ? Alice !", mon groupe pouvais entendre les échos des voix de nos amis sans soucis et eux pouvais sûrement entendre les nôtres.

Au bout de quelques minutes, les garçons de mon groupe et moi-même avions commencé à entendre des cris de panique, de peur, de tristesse, nous entendions même les pleures d'Émiline . Paniqué parce que nous entendions, nous avions courus en directions de ces sons qui n'annonçaient rien de bon.

C'est lorsque nous étions arrivés que nous avions compris la raison des cris émis par le jeune couple.

Alice était là, sur un arbre, transpercé par une branche. Ses bras, ses pieds et sa tête pendaient dans le vide, ses yeux étaient encore grand ouverts et du sang s'écoulait de sa blessure et de sa bouche.

À ma demande les garçons réussirent à la redescendre et à l'allonger sur le sol. À ce moment là, je ne comprenais pas très bien je n'arrivais pas à assimilé ce qu'il venait de ce passer à tel point que ma voix et mes larmes restaient coincées à l'intérieur de mon corps . Je l'avais regardé pendant quelque minutes, son corps était froid, ses lèvres violettes et ses beaux yeux marrons n'avais que pour expression la terreur et seulement la terreur.

Pendant que je me trouvais près de son corps et que mes souvenirs d'elle se ressassaient en boucle dans ma tête, les garçons avaient eu le temps de partir chercher des pelles au village. Ils commencèrent tout les trois à creuser un trou vers l'arbre où nous l'avons retrouvé et une fois finis ce n'étais pas sans quelques pleures qu'ils y mettèrent le corps d'Alice. Après l'avoir recouvert de terre Éméline lui confectionna une sorte de croix en bois avec son prénom gravé grâce à des pierres pointues trouvé au sol .

Pour terminer cet enterrement qui a été pour le moins très rustre, nous avions décidé d'accorder à l'âme de notre défunte amie une minute de silence.

Scary Week [Terminé] Where stories live. Discover now