Le Village Et Ses Villageois

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Suite à la visite furtive de la maison, il nous restait encore quelques heures à tuer, le temps que le dîner soit servie, nous avions donc tous décidé de visiter le village et prendre connaissance de son état. Il faut dire qu'à ce moment là, rien ne pouvait plus nous surprendre.

Sortie de notre résidence provisoire, qui d'ailleurs se trouvait isolée à l'entrée du village, nous empruntions la route principal qui séparait celui-ci en deux partie. L'épais brouillard qui s'installait peu à peu nous empêchait de bien voir, mais nous pouvions très bien nous apercevoir que les maisons étaient dans un sale état. Le toit de certaines n'était plus présent, d'autre avaient la devanture toute effrité et abîmé par le temps. Les vitres de la plupart de ces baraques ne semblaient maintenant n'être plus que des débris.

Il n'y avait pas que les habitations qui étais délabré, les rues se trouvaient aussi être dans le même état, les pierres qui servaient de trottoir avaient, pour la plupart disparuent, et comme la piscine présente au manoir, les mauvaise herbes s'étaient immiscé dans les jointures.

Plus l'on s'enfonçait dans la ville plus les maisons se fessaient rare. Lorsque nous pensions arriver à la fin de la route, nous somme tombé nez à nez avec une sorte de parc d'attraction abandonné. Les attractions étaient toutes en miettes, les rails abîmé par la rouille formé par le temps ont cédés sous le poids des trains qui eux même étaient bien sûr dans un sale état. Chacun des postes de contrôles avaient les vitres explosé et les manettes arraché. Les quelques stands présent ne ressemblaient plus à rien non plus, les objets souvenirs étaient pour la plupart déformés et poussiéreux, la nourriture quand à elle avait pourris. En observant plus en détail , nous pouvions voir deux trois poussettes abandonnées, des peluches souvenirs que les enfants avaient dû supplier d'avoir, jonchaient aussi sur le sol et quelques sucreries et nourritures les suivaient. Les banderoles, qui autrefois devaient servir à décorer le parc n'étaient maintenant plus que des amas de fils.

Nous ne savions pas ce qu'il c'était passé ici mais il est clair que tout le monde, touriste et forain avaient quitté le parc dans la précipitation. Après leurs départ le temps avait fait son boulot. Nous n'étions qu'à l'entrée de ce parc et pourtant nous ne voulions pas faire un pas de plus, une atmosphère bien trop sombre planait sur ce mystérieux endroits.

Sans attendre un instant de plus, nous rebroussions chemin, il était hors de question de rester une minute de plus là-bas. Au retour personne ne parlait, aucun d'entre nous ne pouvait, l'atmosphère pesante de ce village nous en empêchait. Nous marchions tous tête baissé biens trop perturbé par cette vision étrange.

Presque arrivé à destination, je m'arrêtais d'un coup sec en voyant apparaître des pieds devant moi. Mes amis et moi relevions la tête pour voir à qui ces pieds appartenaient. C'est alors qu'une vingtaine de visages inconnus apparurent sous nos yeux, il s'agissait sans aucun doute des villageois. Chacun d'entre eux nous regardais d'une façon plutôt étrange, leurs yeux nous fixaient sans qu'ils n'aient à cligner une seule fois. Leurs regards transpercent accentués par les courbes que formaient leurs sourcils dégageaient une certaine haine dont nous étions incapable d'expliquer la raison. Etais-ce parce que nous étions des étrangers ? Je ne le saurais sûrement jamais.

Voulant sympathiser avec eux je tenta de leur adresse la parole:

- Bonjour...

Aucune réponse ne parvenait à nos oreilles.

- Hum... Nous sommes des touristes de la ville et hum... Nous logeons dans la maison d'hôtes à l'entrée du village.

Toujours aucune réponse ne fendait l'air, mais en revanche quelques secondes plus tard les villageois se séparèrent en deux groupes laissant entre eux assez de place pour que nous puissions avancer. C'est avec une légère hésitation que nous avions donc repris notre marche.

En les observant, je ne pus m'empêcher de remarquer que l'expression de leurs visages avaient brutalement changé. Chacun arborait un grand sourire qui quand je le revoit me paraît quelque peut sadique, leurs yeux étaient remplis d'une certaine envie, une lueur y brillait, on aurait dit qu'il voulait nous tuer mais qu'ils se retenaient tous de le faire.

Je me souviens qu'à la vue de ces sourire malfaisant nous avions tous commencé à accélérer, nous étions presque en train de courir. Au final nous étions tellement concentré sur le fait que nous devions nous éloigner des villageois que nous n'avions même pas remarqué que nous étions de retour dans la vieille bicoque.

Scary Week [Terminé] Where stories live. Discover now