Un accident. C'est bien un accident, chose assez négative d'habitude, qui a provoquer tout ça.
Vous vous demandez sûrement de quoi je parle alors je vais vous faire un court résumer. Je m'appelle Sandrine et sans cet accident, je ne serai pas si he...
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PDV Oli
Nous arrivons à l’appartement de Sandrine et mon frère décide d’aller se reposer un peu.
Sandrine et moi décidons alors d’aller dans la chambre de Sandrine pour ne pas le déranger en parlant dans le salon.
Nous nous installons sur le lit pour parler un peu. Je sens bien que quelque chose la dérange depuis que nous avons quitté l’hôpital et je compte bien savoir ce qui la met dans cet état.
- Tout va bien ?
- Ouai, répond-elle en souriant.
- Dis-moi ce qui te tracasse.
- J’ai encore rien dis à mes parents et ils ont beau être géniaux, j’ai un peu peur de leur réaction.
- Tu avais peur pour Sarah et pourtant tout s’est bien passé alors stress pas trop pour tes parents, je suis sûr qu’ils vont bien le prendre.
Elle baisse la tête et se met alors à fixer le sol. Je m’approche d’elle et passe ma main dans son dos pour essayer de la rassurer.
- Ils ont déjà perdu un enfant, finit-elle par dire, je veux pas qu’ils croient que moi aussi je les abandonne.
- Tu les abandonne pas, tu prends ton envole, c’est pas pareil.
- Lui aussi techniquement il a pris son envol, dit-elle en riant nerveusement.
Ne sachant pas vraiment quoi répondre à cette vérité aussi troublante que réel, je la prends dans mes bras et la sert contre moi.
Elle ne pleure pas, elle ne dit rien, elle se contente de s’accrocher à moi comme si le fait de me lâcher m’aurai fait partir.
- Si tu veux je peux venir les voir avec toi, dis-je au bout de quelques minutes de silence.
- Ça risque d’être gênant vu que mes parents sont assez protecteurs.
- Si ça t’aide à te sentir mieux, je suis prêt à affronter n’importe quel moment gênant.
Elle rit près de mon oreille et repose sa tête sur mon épaule.
- Alors si tu es prêt à affronter ce moment gênant, je veux bien que tu m’accompagne chez mes parents.
- Je ferai tout pour toi princesse, chuchotais-je en embrassant son front.
Nous nous lâchons quelques secondes plus tard et elle me sourit. C’est pas humain d’avoir un sourire aussi mignon, cette fille n’est pas humaine.
- Tu repars à Toulouse demain c’est ça ?
- Ouai demain en début d’après-midi.
- Et tu serais d’accord pour qu’on voit mes parents demain matin ? demande-elle avec un peu d’hésitation dans la voix.
- C’est toi qui choisis, donne-moi une heure et je serai prêt.
- Je leur envoie un message et je te dis l’heure juste après, merci Olivio.
Nous nous sourions alors et continuons à parler. Nous nous levons quelques minutes plus tard en entendant du bruit dans l’appartement.
