Un accident. C'est bien un accident, chose assez négative d'habitude, qui a provoquer tout ça.
Vous vous demandez sûrement de quoi je parle alors je vais vous faire un court résumer. Je m'appelle Sandrine et sans cet accident, je ne serai pas si he...
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PDV Sandrine
J’arrive au troisième étage et sort de l’ascenseur. Je suis les flèches qui m’indiquent le service de réanimation et cherche la chambre de Sarah ; 316, 317, 318, 319 !
J’entre doucement dans la pièce, la boule au ventre et referme la porte derrière moi.
Je fais tout ce que je peux pour ne pas pleurer mais n’y arrive pas.
Ma meilleure amie est là, couché sur ce lit blanc, branché à tout un tas de machines que je ne connais pas.
Mes larmes coulent sur mes joues et je les sèche rapidement avant de m’avancer vers elle. Je prends une chaise qui était à côté du lit et m’assois. Je prends sa main et laisse quelques larmes couler.
- Salut Sarah, dis-je d’une petite voix, c’est Sandrine. Je sais pas si tu m’entends mais comme c’est déjà arrivé à certaine personne dans le coma, je tente ma chance. Si tu le peux, essaie de te réveiller. Mets toute ton énergie pour te réveiller je t’en prie. Je veux pas te perdre aussi Sarah, s’il te plait me quitte pas. J’ai encore besoin de toi et j’aurai toujours besoin de toi.
Je me stop quelques secondes pour respirer et reprendre mon calme. Je lève les yeux et regarde la pièce pour ne pas provoquer d’autres pleures.
Une fois un peu plus calme, je décide de reprendre mon petit discours en espérant qu’elle m’entends.
- T’as dit que tu serais toujours là pour moi donc t’as pas le droit de me laisser tomber, tu peux pas m’abandonner. Réveil toi, tu pourras faire la connaissance de Oli, le vrai. Tu sais celui que tu adore là. J’suis devenue amie avec lui donc réveil toi et tu pourras les voir, je sais que tu en rêve.
Je souris en repensant à toutes les fois où elle me parle d’eux en me disant à quel point ils sont géniaux, gentil, beau et tout un tas d’autre chose.
Et dire que je ne l’ai pas cru, je suis vraiment stupide parfois.
- Je viendrai te voir dès que je peux je te le promets. Voir même tous les jours si je le peux. Je suis désolé Sarah mais là tout de suite je peux pas rester, c’est trop dur pour moi.
Je sors de la chambre en pleurant et vais vers les ascenseurs. Je retourne près de la cafétéria et m’assois sur une chaise.
J’ai beau être en présence de gens que je ne connais pas, je laisse mes larmes couler et craque complètement.
Hier elle allait bien, on allait bien. Mes parents ne sont même pas en France, je n’ai plus personne.
Mes seuls autres amis sont en stage à l’étranger pour apprendre l’anglais ou le japonais et même l’Espagnol. Je ne sais pas quoi faire, je suis seule, perdue.
Des gens me regardent étrangement mais je n’en ai plus rien à foutre, j’ai besoin de pleurer une bonne fois pour toute.
- Je t’ai déjà dis que t’étais pas belle quand tu pleures.
Je lève la tête et voit Oli en face de moi. Il me lance un sourire compatissant et m’ouvre ses bras. Je me lève et me jette littéralement dans ses bras.
- Calme-toi, dit-il en frottant sa main dans mon dos, ça va aller.
