Un accident. C'est bien un accident, chose assez négative d'habitude, qui a provoquer tout ça.
Vous vous demandez sûrement de quoi je parle alors je vais vous faire un court résumer. Je m'appelle Sandrine et sans cet accident, je ne serai pas si he...
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PDV Sandrine
-Tu veux aller dormir ? demande Oli en passant son bras au-dessus de mes épaules.
- Ouai je veux bien, répondis-je en baillant.
Il se lève et me tend la main pour que je me lève à mon tour. Je décide alors de tirer sur son bras pour le faire tomber.
Comme prévu, il tombe sur moi et nous rions, à quelques centimètres l’un de l’autre. Nos regards se croisent et stop nos rire.
Une lueur s’éclaire alors dans ses magnifiques yeux bruns. Le temps semble s’être arrêté.
Il n’y a que nous deux, plus que nous deux.
Son regard passe de mes yeux à mes lèvres, comme s’il attendait mon accord avant d’agir.
Bordel de merde Olivio, j’en ai tout autant envie que toi alors vas-y.
Il passe sa main dans mon cou et rapproche un peu plus ses lèvres des miennes. Je décide de combler le peu d’espace qu’il restait entre nos bouches.
Il parait un peu surpris mais mets seulement quelques secondes avant de réagir et d’approfondir ce baiser.
Nous nous lâchons au bout de quelques instants. Je ne pourrai même pas dire si ce baiser à durée quelques secondes ou quelques minutes.
-Je sais pas si c’est une bonne idée, dis-je en me rendant compte de tout ce que ce baiser impliquait.
-Pourquoi ?
-J’habite loin d’ici et…
-Et c’est pas grave, dit-il en replaçant une mèche de cheveux qui tombait sur mon visage. On peut toujours trouver des moyens de se voir.
-Crois-moi j’adorerais que ça soit possible mais avec Sarah et mes études et la distance, dis-je difficilement.
-Je comprends, répond Oli tristement.
Il se relève et va dans la salle de bain. Je me sens soudainement seule et coupable.
Je ne voulais pas le repousser mais je n’avais pas le choix. La distance, Sarah, mes études, mes parents et mes dernières relations m’empêchent de commencer quelque chose avec lui.
Et si Sarah ne se réveillait jamais ? Je quitterais Strasbourg à la fin de l’année scolaire puisque j’aurai mon diplôme.
Je sais très bien que je ne pourrai pas vivre dans cette ville sans elle et retourner à Colmar me rappellerai trop mon passé.
Un débat commence alors entre mon cerveau et mon cœur. Si je rejette Oli, je suis certaine d’avoir des regrets mais si je me mets avec lui et que Sarah se réveille, je devrai faire des allers-retours entre Toulouse et Strasbourg sans cesse.
Et puis merde, il faut que j’arrête de me poser des questions. Sarah m’a toujours dit de profiter un maximum de la vie quand c’est possible et si elle meurt, j’aimerais pouvoir appliquer ça.
