October the 1st 1989. /☂️Umbrella Academy Fanfiction☂️\

~2~

Deux ans se sont passés:

Cela fait maintenant deux ans que Cinq a disparu. Aucune nouvelle de lui, aucun signe rien. Bien évidemment, je n'ai pas pleuré pendant deux ans en étant en position fœtal dans un coin de ma chambre. Même si à chaque allusion à lui, chaque discussion sur lui, me fait un pincement au cœur. J'ai bien compris qu'il n'allait peut-être jamais revenir mais disons que chaque soir, j'espère le voir arrivé comme ça. Alors, avec Vanya, on lui laisse les lumières allumées et un petit en-cas. Oui, c'est très niais pour des adolescentes de quinze ans.

Nous étions dans la cour afin de nous aérer l'esprit lorsque l'alarme pour les missions retentit. Nous nous précipitions dans nos chambres et nous nous habillâmes en tenues de combats. J'enfilai mon masque et lançai un sourire fière à Vanya. Elle me le rendit, un peu moins fort et me tendit la photo de Cinq et moi. Je la lui pris:

"Tu as failli l'oublier encore.

- Et heureusement que tu es là pour me la donner. Que ferais-je sans toi?"

Elle me sourit enfin franchement et je lui fis un câlin. Elle me souffla :

"Fais attention.

- Compte sur moi."

Nous nous séparions. Je mis la photo dans ma poche et courus vers les autres. Je me mis entre Diego et Klaus et j'entendis de la part du lanceur de couteaux:

"Tu as failli être en retard. 

- Encore. je lui sourit et il souffla tout en riant légèrement.

- Vous saviez qu'on peut pas dire "mmmmm" pendant sept secondes et en même temps nous pincer le nez? nous fit Klaus qui semblait plutôt parler à lui même."

Nous jetions un œil interrogateur sur lui qui ne semblait pas faire attention à nous. Je réfléchis à se remarque et commençai à inspirer fortement, me pinçai le nez lorsque je sentis la main de Diego aller sur la mienne:

"Ne le fais pas."

Ne l'écoutant pas mais tout en continuant de le regarder, je commençai à fredonner d'un air neutre en essayant de tenir pendant sept secondes. Bien évidemment, j'ai pas réussi. Notre père arriva et je me remis droite:

"Notre mission se déroule à Paris. Il faut donc que vous prépariez des affaires pour trois jours. je levai la main. Numéro Huit, qu'y a-t-il?

- Mais notre mission n'est donc pas aujourd'hui? 

- Votre mission consiste à protéger le maire et ses enfants. Il vous a engagé afin que vous soyez sa garde personnel."

Je riais légèrement dans ma tête. C'est bon, c'est pas le président. Il nous dispersa et nous envoya dans nos chambres. J'entendis Vanya en train de faire du violon, celui de notre père. J'ouvrais doucement la porte et elle s'arrêta lorsqu'elle me vit:

"Tessa? Qu'est-ce que-

- Notre mission est à Paris. Je suis venue prendre mes affaires.

- Ah... elle baissa les yeux.

- Tu peux continuer si tu veux."

Elle attendit un peu et recommença à jouer. Je réfléchis quelques instants et couru vers le bureau de notre père. Je frappai trois coup et il m'invita à entrer:

" Que voulez vous Numéro Huit?

- Est-ce que Sept viendra avec nous?

- Bien sûr que non. Elle ne fera que vous distraire. De plus, je ne vois pas l'intérêt de l'emmener.

- Je vous en pris. il me regarda pendant quelques secondes.

- Non.

- Et pourquoi? Ce n'est pas parce qu'elle est ordinaire qu'elle n'a pas le droit de venir!"

Il sembla tomber dans ses pensées. Dans ce genre de moment, vaut mieux ne pas insister. Je commençai à m'en aller lorsqu'il m'appela:

" Numéro Huit.

- Qu'y a-t-il?

- C'est d'accord."

Une bouffée de joie me remplie d'un seul coup. Je le remerciai et courus dans ma chambre pour prévenir ma sœur:

" Vanya! elle s'arrêta. 

- Qu'est-ce qu'il y a?

- Tu viens avec nous!"

Elle me fit un grand sourire et je la pris dans mes bras.

Après cette séquence émotion et avoir fait nos valises, nous descendions. Nous rejoignîmes Ben et Klaus:

"Vanya, tu viens aussi? lui demanda Ben.

- Oui!

- C'est génial!

- Alors, vous êtes content d'aller à Paris? leur demandai-je.

- Oh ouais! On m'a toujours dit que les françaises étaient très jolies et raffinées. nous fit Klaus.

- Tu sais qu'on sera en mission? 

- Oui, et alors? J'ai bien le droit de rencontrer... il inspira fortement comme pour chercher de l'inspiration. L'élue de mon cœur. je levai les yeux au ciel et soufflai. Ma chère Tessa, ne sais tu donc pas que Paris est la ville de l'amour?

- Si j'étais au courant. Mais ça m'étonnerait qui tu tombes amoureux juste comme ça.

- Et bien, pourquoi pas?

- Oh Ben! Il y aura Mélanie. Tu pourras lui dire que- il se redressa d'un coup.

- Ne le dit pas là!

- Pourquoi? fis-je accompagnée de Klaus et Vanya.

- Ils ne savent pas.

- De quoi? demanda Vanya.

- Que tu es fou amoureux d'elle et de sa magnifique chevelure blonde vénitien. continua Klaus en imitant un jeu d'acteur.

- Co- Comment tu-

- L'inconvénient avec un colocataire c'est que quand t'écris dans un journal intime pendant qu'il est avec toi et qu'il fait semblant de dormir, il arrive à voir où tu caches le livre. Mais je suis sincèrement, sincèrement désolé. il fit une tête de chien battu.

- Tu écris dans un journal intime? lui demandai-je pour être sûre de ce que j'avais entendu.

- Oui... je ris légèrement.

- Bref. Lui dire dans la ville de l'amour, c'est pas rien.

- Et puis, c'est pas comme si cette occasions sera présente une nouvelle fois. continua Vanya."

Il sembla réfléchir un instant et s'apprêta à parler lorsque notre père nous rejoint et nous invita à le suivre jusque chez le maire. Nous retrouvions Mélanie et Cash accompagnés de leurs parents. Nous allâmes à l'aéroport et nous montâmes dans l'avion après un long moment d'attente. Nous arrivâmes à Paris vers la fin d'après-midi. Nous avions pris une voiture et nous sommes allés dans un hôtel. Nous montions à l'étage lorsque j'entendis le maire dire à mon père:

"Laissez leur une soirée de repos, ils en ont besoin. Et puis, ils pourront découvrir la ville. Ils iront avec Cash et Mélanie et ils reviennent à vingt heures, vingt heures trente. Le temps pour eux de s'amuser.

- Je suis d'accord avec vous."

Et bien, mon père est un lèche bottes. Tout ça pour qu'il fasse copain-copain avec le maire tous ça dans ses intérêts. Il se retourna vers nous et nous libéra.