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« Une seule bombe a explosé, le bilan des morts est de 230 personnes qui étaient présents dans le bâtiment. Cependant, le bilan total aurait pu être plus lourd si l'Agence des Détectives n'était pas intervenu pour désamorcer d'autres bombes placées aux quatre coins de Yokohama. Expliqua la journaliste.
— Toutefois, notons tout de même que le bâtiment qui a explosé n'était autre que le QG d'une organisation criminelle nommée les Ailes Noires. D'après certaines rumeurs, ils prévoyaient de faire bien pire. Expliqua un invité, replaçant d'un geste nonchalant ses lunettes sur son nez. »
Les détectives entrèrent enfin à leurs bureaux. Kunikida grogna puis frappa du poing la table.
« Cette garce ne nous a pas dit pour la dernière bombe ! Hurla t'il avec fureur. »
Dazai ria un instant et haussa les épaules, un sourire narquois collé au visage.
« T'énerve pas, elle a sauvé la ville d'une certaine façon. Il faut dire qu'elle avait une dent contre ces gens là. Expliqua le brun. »
Atsushi rangea ses papier soigneusement, puis s'installa confortablement pour commencer son rapport.
« D'ailleurs, quand doit-elle être exécutée ? Demanda le jeune timidement.
— Dans les heures qui suivent. D'ailleurs, je dois y assister. Ça risque d'être assez mouvementé. Répondit Dazai. »
Au même moment, une cérémonie d'exécution se préparait. Tous les membres les plus réputés et les plus importants allaient assister à ce moment. En effet, Koharu étant une ancienne commandante, il fallait organiser un évènement à la hauteur de la personne. Chuuya, sous les ordres de Mori, avait été chargé de tirer lui-même les balles qui transperceront la belle rousse.
La principale concernée était attachée, à genoux. Son regard meurtrier reflétait son sourire diabolique. Elle devait garder la tête haute.
Tous arrivèrent, se rangeant autour d'elle. On pouvait entendre parfois dans la foule des insultes tel que « Traîtresse », mais elle n'y faisait pas attention. Ses yeux ne bougeaient pas, elle transperçait le regard de Mori avec un air de défi.
Chuuya était frêle. Étrangement, pour la première fois, ses mains tremblotaient tandis qu'il tenait l'arme de Koharu, son fameux revolver. Le rouquin appréhendait.
