Aranel Spenkel et les Pevensie à Narnia

Chapitre 20

Pdv d'Aranel :

On est autour d'une table ronde, sauf Peter qui est adossé à un rocher. Susan et Lucy sont à côté d'Edmund et moi en face.         Edmund prit une tartine et croqua dedans à pleine dent. Je le regarda en souriant et dis :

- Des tartines grillées, y en aura toujours à Narnia.

Le brun me sourit et je me prépara une nouvelle tartine.

- On peut leur en demander quelques unes pour le retour, annonça Peter, adossé à son rocher, quelques mètres plus loin.

On tourna la tête vers lui.

- Nous rentrons à la maison ? S'étonna Susan.
- On ne peut pas faire ça Peter ! Rétorquais-je.
- Mais moi je reste.

Il s'approcha de notre mini table, s'assit et regarde son frère et sa sœur.

- J'ai promis à maman de veiller sur vous trois. Je ne pourrais être utile ici qu'une fois que vous serez partis.
- Donc je reste aussi, s'entêtais-je.

Peter soupira.

- Non, je dois aussi te protéger pour tes frères - Mais ils ont besoin de nous aussi, répondit Lucy. Ils ont besoin de nous cinq.
- Lucy, c'est trop dangereux ! Toi tu as faillit te noyer, Edmund a faillit être tué ! Remarque le blond
- Mais ce n'est pas arrivé, annonçais-je calmement. Peter, ce qui devra arriver, arrivera. On n'est pas plus en sécurité dans l'autre monde. Lucy pourrait se noyer dans une rivière, Edmund renversé par une voiture ! On n'est pas plus en sécurité là bas qu'ici.
- C'est pour ça qu'il faut qu'on reste, renchérit Edmund, tête basse.

Peter releva un peu la tête pour fixer son frère.

- Je sais de quoi est capable cette sorcière. Je l'ai vu faire, je l'ai même aidé. Continua le brun

Personne n'osa répondre.

- On n'a pas le droit de laisser ces pauvres gens souffrir à cause d'elle. Finit-il
- Et bien, tu aurais du te faire capturer plus tôt ! Souris-je en lui ébouriffant les cheveux.

Il me sourit et je baisse la tête en rougissant. Peter acquiesça un sourire en coin devant les paroles de son frère. Susan réfléchit puis se leva.

- En ce qui me concerne, c'est décidé.

Elle commença à partir, je relève la tête.

- Où est-ce que tu vas ? S'enquit son grand frère en la suivant du regard.
- Je dois aller m'entraîner, sourit elle en empoignant son arc. - Nous aussi, disons Lucy et moi en même temps

On se lève en souriant et on partit toutes les trois.

***

Susan lâcha la corde et la flèche partit. Elle alla se planta dans le cercle noir, à la limite du blanc. Je tends mon arc, tire et la flèche va au centre de la cible. Lucy poussa un "ho !" émerveillé. Lucy prit son poignard et le lança. La pointe se planta pile au centre de la cible. Susan sourit à pleines dents et moi, je rigolais.

- Et bin, quelle précision, vous deux !

Aussitôt, des hennissements se firent entendre et deux cheveux arrivèrent au galop : une licorne blanche, et un cheval brun. Sur la licorne se trouvait Peter, épée en main. Sur l'autre équidé siégeait Edmund, possédant lui aussi une épée. Ils galopèrent à travers les rochers et arrivèrent derrière la tente d'entraînement du tir à l'arc. Je les regardai, bras croisés. Les sœurs des garçons étaient toutes fières et heureuses.

- La pointe de l'épée bien haute Edmund ! Comme Oreius nous l'a appris ! dit Peter

Les bruits des épées retentirent.

- Bloque ! Protège-toi ! Conseille le blond au brun
- Hé !
- Peter ! Cria une voix. Edmund !

Nous nous tournons vers la personne qui arriva. Le cheval d'Edmund se cabra.

- Oh ! Le cheval !
- Le cheval s'appelle Philippe, rétorqua l'animal.
- Oh, désolé !

Il ne s'agissait que de Monsieur Castor, arrivant tout essoufflé.

- La sorcière a demandé à vous rencontrer avec Aslan ! Elle est en route, elle arrive !

Les garçons se mirent à galoper vers le camp. Nous nous regardons et nous les suivons en courant.