Chapitre 16

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Pdv d'Edmund :

Je fixai la verdure. Je suis heureux qu'ils ont pu passer et surtout Aranel. La sorcière blanche elle, regarda la rivière totalement libre à présent. Il n'y avait plus aucune trace de glace. Ginarbrik regarda le ciel.

- Et bin ! Ça s'réchauffe !

La reine lui jeta un regard tueur alors il s'empressa de changer de sujet.

- Heu... j'vais vérifier le traîneau...

Il se détourna et partit. Je souris et baissa la tête.

- Votre Majesté !

Jadis et moi tournèrent la tête vers le nouveau venu qui n'était autre que Maugrim, boitant, et sa meute de loup.

- Nous avons retrouvé le traître.

Un loup de la meute tenait dans sa gueule le renard qui avait aidé mes frères, sœurs et Elle à s'échapper.

- Il rassemblait les troupes ennemies dans les bois.

Le renard fut projeté au sol et il grogna en se remettant sur ses pattes.

- Oh ! C'est gentil à toi d'être venu, annonça la reine en s'approchant de lui. Tu as été tellement utile à mes loups hier soir ! Tu vas peut-être aussi pouvoir m'aider !

Je le fixai, incrédule.

- Pardonnez-moi Majesté, fit le renard en baissant la tête.
- Ne me fais pas perdre mon temps avec tes flatteries.
- Ne le prenez pas mal, mais en réalité, je ne m'adressais pas à vous.

Il me regarda. La sorcière suivit son regard. Je fis mine de ne pas comprendre. La sorcière s'approcha encore plus près et leva son bâton avant de le pointer vers l'animal.

- Dis-moi dans quelle direction se dirigent les humains !

Je jetai un regard paniqué à la reine puis le reporta vers le renard. Ce dernier recula d'un pas en me regardant avec crainte, puis la reine. Elle leva son bâton, près à frapper. Je m'interposai.

- Pas ça ! Non ! Arrêtez.

Elle baissa le bras et me regarda, attendant que je m'exprime.

- Les-les castors ont parlé d'une table de pierre, où Aslan et toute une armée les attendent.
- Une armée.

La reine regarda le renard. Je suivis son regard. L'animal secoua puis baissa la tête en soupirant. Sa queue s'abaissa.

- Merci Edmund. J'aime que ces créatures, découvrent l'honnêté. Juste avant de mourir !

Elle projeta son bâton en direction du renard qui se dressa sur ses pattes arrivèrent. Puis il fut transformé en statue.

- NON !

Jadis se tourna vers moi et me donna une gifle. Je portai ma main à ma joue et la sorcière fut obligée de me tourner le tête pour que je la regarde, avec des yeux apeurés, reflétant sa douleur

- Tu vas devoir choisir ton camp Edmund. Le miens, (elle me prit la mâchoire et me fit voir la statue.) Ou le leur...

Elle me lâcha et s'en alla. Je fixais tristement le renard.

- Au travail, rassemble nos plus fidèles soldats ! Si c'est la guerre que veut Aslan, (elle transforma un papillon qui passait par là en pierre.) Et bien il aura la guerre !


Aranel Spenkel et les Pevensie à Narnia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant