chapitre 1

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On est sur le quai de la gare moi et mes frères Luc, Corentin et Zack. Notre mère nous passe en revue tous les quatre, elle nous accroche un morceau de papier où est noté notre prénom, nom et notre destination. Elle est fatiguée par la nuit dernière car nous sommes en guerre et il y a eu un bombardement cette nuit. Voilà, pourquoi moi et mes frères devons partir de la maison pour se diriger en lieu sûr dans un genre de famille d'accueil. Ma mère nous embrasse et donne des consignes à mes frères pour s'occuper de moi et de resté ensemble. Moi je regarde les Pevensie, leur mère embrasse Lucy et la prend dans ses bras. J'entends Edmund dire avec sa légendaire colère :

- Si papa était là on ne serait pas forcé de partir

- Si papa était là, cela voudrait dire que la guerre est finie, rétorque Peter

Je baisse la tête, mon père me manque. Je relève la tête pour regardé les Pevensie Leur mère exaspérée par leur querelle, elle s'approche d'Edmund qui est toujours de mauvais caractère. Elle veut l'embrasser mais il la repousse, le visage d'Helen se fige, ça se voit qu'elle est blessée de son attitude. Elle s'approche ensuite de Peter et le prend dans ses bras. Leur mère chuchote à Peter :

- Protège ton frère et tes sœurs.

- Je te le promets, lui promet Peter

Puis leur mère s'avance vers Susan et lui fait la même chose qu'aux trois autres et lui dit :

- Sois forte Susan.

Susan hoche tristement la tête. On entend une sonnerie qui nous dit de rejoindre le quai pour prendre le train. Luc me prend la main pour pas que je me perdre. On se fraie un chemin dans la foule qui augmente en masse. Derrière nous il y a les Pevensie et j'entends Edmund hurlait :

- Tu n'as pas besoins de me pousser, je sais marcher...

On passe devant une femme qui regarde nos billets. Corentin les tend vu que je ne sais pourquoi Luc est dans la lune et n'écouté aucun mot que la dame lui dit. On s'approche ensuite du train et nous entrons à l'intérieur. Les portes se referment, Zack cherche une fenêtre ouverte, il passe sa tête dans l'entre bâillement, je fais la même chose suivit de Corentin et Luc. Je cherche des yeux maman mais quand je l'aperçois enfin, le train commence à partir. Je lui fais des grands signes et lui hurle des choses qu'elle ne peut pas comprendre.

Après avoir fait nos derniers adieux à notre mère, nous cherchons une cabine qui soit libre. Luc cherche pendant quelques minutes mais n'en trouve aucune où il n'y est personne dedans. Résigné, il nous fait entrer dans une cabine où il y a deux jeunes enfants d'à peu près mon âge. Luc range sa valise dans le compartiment prévu à cet effet, il prit la mienne, fit de même avec celle de Zack. Luc veut ranger celle de Corentin mais il refuse gentiment et range sa valise avant de s'écrouler sur la banquette à côté de la fenêtre. A mon tour, je m'allonge à coté de mon jumeau et me cale contre lui, il me caresse doucement les cheveux. Luc se met en face de nous, je le regarde et lui me sourit, un sourire rassurant. Je m'enfonce dans mon siège et m'endort paisiblement en rêvant de nous avant la guerre.

Le train se stop net ce qui me réveille brusquement. On vient d'arriver. Nous descendons alors du train en même temps que les Pevensie et attendons alors notre tuteur qui doit nous héberger. On est à la campagne et l'endroit est désert. Une voiture passe. On se met à courir pour voir si c'est notre tuteur mais la voiture ne stop pas sa course et continue son chemin. 

« - ce n'est pas vrai ! Disons Edmund et moi en même temps en nous regardant. »

Les plus jeunes Pevensie parlent entre eux pendant que Peter discute avec Luc et Corentin.

« - Le professeur est prévenu de notre venu ? demanda Lucy timidement

- Mais oui bien sûr ! rassura Susan

- On n'a peut-être pas était expédié à la bonne adresse ! renchérit Edmund en me regardant

- Oh Oh Oh ! dit une voix féminine »

On voit une femme sur une calèche. Elle arrive enfin à notre hauteur et s'arrête. Elle nous passe en revu. C'est une vieille femme avec une robe mauve et un grand chapeau qui lui recouvre la tête, elle n'a pas l'air très commode.

« - Madame Macready ? demande Peter

- Je le crains fort ! nous dit-elle en plissant ses yeux de vieille dame. C'est tous ce que vous avez ?

- Oui tout... dit mon grand frère brun d'une toute petite voix.

- Et c'est déjà bien assez... »

Elle nous fait signe de monter, nous prenons à la hâte nos valise et montons dans sa calèche.

On arrive enfin devant une grande demeure avec un jardin immense. Lucy et moi sont émerveillée par le spectacle qui s'offre à nous.

« - Le professeur n'a pas l'habitude de recevoir de la visite et surtout des enfants ! dit la vieille dame en arrêtant la calèche. »

Zack m'aide à descendre pendant que Luc et Peter sort nos valises de la calèche. Edmund prend violement sa valise et commence déjà à marcher jusqu'à la porte d'entrée. On suit alors madame Macready. Elle nous ouvre la porte du gigantesque manoir et nous nous s'engouffrons à l'intérieur.

C'est un grand hall d'entrée avec un grand escalier qui se sépare en deux. Tout est de couleur brun et il y a énormément d'œuvres d'arts qui trônent un peu partout comme des récompenses. Nous commençons à gravir les escaliers pendant que la vieille femme nous dicte les règles à suivre.

« - Il est interdit de courir...d'hurler...d'utiliser le mont plat à mauvais usage, de déranger le professeur... ne JAMAIS poser les doigts sur les œuvres d'art ! »

Je me retourne avec Lucy et Zack vers Susan qui a la main proximité d'une statue blanche qui se trouve dans un renforcement vers les escaliers. La vieille femme a virée au rouge mais elle continue la visite en passant par la salle de bain, nos chambres, les chambres de mes frères sont à l'opposé des chambres des Pevensie et moi et bien d'autre pièce encore ou l'on ne doit pas aller.

_________ éclipse de quelques heures________

Je suis à présent dans mon lit, épuisée par ce voyage et surtout bouleversée d'avoir quittée ma mère. Rien n'est plus pareil, je me sens triste et effrayé par cet endroit qui me donne froid dans le dos, tout comme Lucy. Peter écoute les informations, tous se qu'il dise me fais une peur pas possible. Sans le vouloir, Lucy commence à pleurer. Susan arrête la radio et Peter s'approche de Lucy qui est le lit d'à côté de moi.

« - Je n'aime pas ces draps, ils grattent, dis Lucy en montrant la vieille couverture qui lui recouvre le corps.

- Les guerres ne durent pas éternellement Lucy, dis-je en lui prenant sa main.

- Et ne t'en fait pas, on rentrera bientôt à la maison, compléta Peter

- Ouais, si la maison est encore debout, rétorque Edmund en entrant dans la chambre.

- Tu ne devrais pas être au lit ? demande Susan

- Oui, je sais maman ! répond Edmund énervé par le comportement de son frère et de sa grande sœur.

- Arrête ! ordonne Peter. Vous avez vu cette propriété, dit-il en s'adressant à nous deux, elle est gigantesque. On va pouvoir faire tout ce qu'on veut vous verrez. »

Edmund énervé, comme d'habitude, sort de la chambre suivis de Peter. Susan se dirige vers son lit et Lucy, me demande si je veux dormir avec elle, je dis oui et m'allonge dans le sien. Susan éteint la lumière et je m'endors en pensant à mes parents.

Aranel Spenkel et les Pevensie à Narnia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant