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Le ciel brillait de ses incalculables étoiles, la sombre couleur qui dégageait de cette atmosphère rendait paisible le douloureux cœur du blond. Accoudé à la fenêtre, une cigarette à la main, il levait les yeux vers le ciel respirant cette fumée toxique qui le consumait de plus en plus chaque jour. Tout le monde dormais, et quand on entendait le calme pur qui resonnait dans la ville, on en concluait que c'était encore une partie de la nuit où le monde sommeillait. Il était presque quatre heures, et Chan n'arrivait absolument pas à fermer les yeux, il ruminait sans cesse, encore et encore, en pensant à la douleur que pouvait ressentir Jeongin tout en prenant en compte le poignard qui l'avait consommé, lui, à cette nouvelle. Le sommeil aurait pu être un échappatoire à cette torture mentale, mais le marchand de sable n'avait pas donné de signes depuis des heures, préférant certainement le laisser dans ce mal être constant.

Un bruit de porte retint l'attention du blond, qui ne détourna tout de même pas le regard de ce magnifique ciel étoilé. Il pouvait parfaitement entendre les bruits de pas qui se drigieaient lentement vers lui. Puis deux bras se sont entouré autours de son corps, seulement recouvert d'un simple tee shirt noir, le recouvrant de leur chaleur corporelle.

« Chan ? »

Il n'avait pas répondu, la chaleur du plus jeune dans son dos le detendait incroyablement. Sa voix avait fais écho dans ses cellules, sa tête collé également contre sa cage thoracique. Et il pouvait sentir les léger soubresaut de Jeongin contre son corps.

« Chan, viens dormir. S'il te plaît, reposes-toi. »

Le silence. Rien que le silence, et les quelques bruits des voitures qui traversaient l'ouverture de la fenêtre. Jeongin pleurait, Chan pouvait le sentir, ces nombreuses gouttes d'eau salées recouvrir son tee shirt un peu plus pendant que le temps passait.

« Dit moi Jeongin, comment fais-tu pour trouver le sommeil ? »

« Je ne peux pas. »

La main du plus vieux vient délicatement se poser sur celle du brun, lui offrant la fraîcheur de sa peau contre la chaleur de la sienne. Il se recula quelque peu, refermant les fenêtres, se retournant vers le plus jeune qui s'empressa de cacher sa tête contre le torse de Chan. Ce dernier, voulant seulement revoir la beauté même que degageait son cadet, attrapa son menton pour le levé vers son visage. Les larmes coulaient sur ses joues, ses yeux rouges n'arrivaient pas à complètement s'ouvrir, et ses lèvres tremblaient pour cause de ses pleurs. Le blond déposa simplement, et délicatement, un chaste baisé sur les lèvres du brun.

« Allons seulement nous allonger, en essayant certainement de capturer cet évadé qu'est le sommeil. »

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lips || changjinWhere stories live. Discover now