Pour conclure

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Voilà voilà, Vacances de merde est terminé ! Oui oui, je casse le quatrième mur comme ça. J'espère que vous avez pris autant de plaisir à me lire que moi à écrire.

Je vais ici - de manière pas du tout organisée et sans grande prétention - vous parler du récit, de son univers et de la "suite". Et oui, Vacances de merde est finie, mais l'histoire continue. Attention, si vous êtes ici, c'est que vous avez fini de lire la nouvelle. Plusieurs mystères du récit vont être expliqués ci-dessous !

L'origine de Vacances de merde :
Aussi étonnant que ça puisse paraître, j'ai eu l'idée de Vacances de merde en regardant un sketch du Palmashow. C'était dans "Ce soir, c'est Palmashow", où ils incarnaient deux personnes qui géraient un village vegan. Je ne me souviens plus précisément du pitch de sketch, mais en gros, c'est à ce moment-là que je me suis dit : "hé, mais si j'écrivais un truc dans le genre, mais avec un vampire et un jeune paumé qui a peur du sang" (quelque chose comme ça, je ne me souviens pas non plus précisément de mes pensées...)

Et c'est comme ça qu'est né Vacances de merde. Plutôt cocasse, non ?

En plus de raconter une histoire, je me suis lancé un défi. Je tenais à vous le dire : je n'aime pas les vampires. Vraiment, je ne trouve pas ce genre de créature intéressant... Sûrement, parce que l'univers des vampires ne m'intéresse pas et que je n'y suis pas familier non plus... (Attention, je ne dis pas que les vampires sont nuls !) Néanmoins, c'était très drôle de jouer avec les clichés des vampires pour mener sur une fausse piste et que finalement, on se rende compte que c'était le beau jeune homme depuis le début.

Vous l'avez peut-être pas remarqué, mais à aucun moment dans le récit, le mot vampire n'est écrit une seule fois !

Les échos :
Plusieurs parties du récit font écho à d'autres. Par exemple, le premier et le dernier chapitre ont un début similaire et une fin similaire aussi. Comme une sorte de boucle. En effet, le premier chapitre commence par :

« L'été est souvent synonyme de liberté, de loisir et de repos. Cependant, pour le pauvre Léo, celui-là allait représenter tout son contraire. »

Le dernier chapitre lui commence par :

« L'été est souvent synonyme de liberté, de loisir et de repos. Des définitions que Léo aurait aimé voir s'appliquer à son petit séjour à Saint-Éloi-Sur-champ. »

On passe ici à d'un Léo qui va passer des vacance de merde à un Léo qui espère passer de bonnes vacances. Une évolution qui est minime certes, mais qui reste quand même conséquente au vu de ce qu'il a enduré les premiers jours.

Le dernier chapitre se clôture sur un Léo heureux et serein qui s'allonge dans l'herbe alors que le premier sur un Léo en sang, tendu et qui s'évanouit.

Le twist de Vacances de merde :
Comme je viens de le dire, l'un des twists (et le seul en fait) de Vacances de merde est que le vampire n'était autre qu'une copie d'Edward Cullen, alors que pendant une grande partie du récit tout porte à croire que c'est Lambert : un vampire de type Dracula.

D'ailleurs pour les plus attentifs aux minuscules détails, ce twist est révélé dès le chapitre quatre : "La raquette", au moment où Léo interrompt Camille dans sa traque. C'est à ce passage exactement :« — Mais non idiot ! Regarde, tu vois ces marques ? Montra-t-elle au sol. Elles se dirigent vers le village. Les filles se sont fait attaquer juste là, et ces traces s'enfoncent dans les champs... Si je me souviens bien de mes enseignements... C'est un...

À ce moment-là, Camille se fit interrompre par Gregor. »

Le dialogue de Camille fait une référence directe au paragraphe de Gregor. Je sais ce n'est pas très subtile et peut-être tiré par les cheveux, mais voilà, j'adore les petits détails !

L'identité du vrai vampire est est confirmé dans le chapitre d'après "Le balai", par le miroir de poche de Lambert :« Léo défia des yeux la bête assoiffée de sang devant lui. Qui était d'ailleurs en train de vérifier sa dentition dans un miroir de poche. »

Oui ! Car les vampires n'ont pas de reflet ! Je sais bien que plus tard dans le récit, je dis que les vampires adorent l'ail, ce qui est admit que non dans la conscience collective. J'avais avait très envie de m'approprier cette règle, d'une part parce que je fais ce que je veux et d'une autre pour lancer de fausses pistes !

La couleur rouge :
Elle est un peu partout. Que ça aille du sang jusqu'à la couleur du costume de Gregor et en passant par le gaspacho, elle se promène un peu où elle veut ! Elle est même sur la couverture (bien qu'elle tire un peu sur l'orange)

Les créatures :
Je voulais apporter quelque chose en plus à mon vampire, quelque chose de repoussant. C'est avec cette idée en tête que je me suis dit qu'une transformation en un monstre immonde allait être ce petit plus ! Je voulais qu'il y ai un dégoût envers ce beau jeune homme (et même après sa mort, quand il est tout fripé et rabougri). Je me suis inspiré en grande partie par la transformation des vampires dans "The Witcher" (un jeu que je vous recommande chaudement, qui est d'ailleurs tiré d'une série de livres)

Les chauves-souris géantes devaient aussi contribuer à ce dégoût de Gregor. De par leur laideur et leur affiliation aux vampires. Ce sont des bêtes qui se nourrissent de sang, un peu comme les tiques.

Les tiques ne sont-elles pas les vampires de la vraie vie ?

L'univers dans le quel se déroule Vacances de merde abrite bien d'autres créatures. J'ai prévu pour la suite d'en intégrer d'autres. Bien évidemment, je jouerai toujours sur les clichés et ajouterai ma petite touche. Il faudra alors pour les plus motivé deviner le vrai du faux et ce qui sera inventé de toute pièce.

Les chasse-peurs :
Tout est dit dans le dernier chapitre, la suite est à découvrir. Ce que je peux rajouter, c'est que Camille est bien une chasse-peur en devenir. Il faut savoir que l'idée des chasse-peurs est arrivé en cours de route, au chapitre quatre à vrai dire. À partir de là tout un univers s'est créé : les monstres, leur origine, l'origine des chasse-peurs, etc...

C'est une partie de l'univers que j'ai très envie de développer dans la suite et pas forcement de la manière la plus attendue.

C'est quoi la suite ?
Et bien, la suite de Vacances de merde va se passer dans le même univers et dans le même esprit. C'est-à-dire un mélange d'humour, de mystère et de fantastique (et sûrement un peu de glauque aussi). Il n'y aura cependant pas les mêmes personnages. Léo, Camille, Lambert et Pascal vont continuer leur vie, tranquillement de leur côté. Par contre, il n'est pas improbable qu'un jour l'un de ces personnages refasse surface dans une autre nouvelle !

Mais c'est quoi la suite ?!
Ça se nomme "Chrysalide" et voilà son résumé :

Tout juste embauchée en tant que rédactrice junior dans une société d'infodivertissement, Judith est un peu tête en l'air. Cependant, elle est prête à braver tous les défis pour garder son poste. N'ayant écrit aucun article depuis son arrivée et sous la pression de son supérieur, la jeune femme, par le fruit du hasard, va devoir enquêter sur une petite ville du Finistère prétendument hantée par un esprit frappeur.

C'est quand la suite ?
Le premier chapitre sortira quand il sera prêt et selon mon avancée et ma satisfaction rédactionnelle (je ne sais pas si ça se dit). Le rythme de publication restera le même : un chapitre par semaine.

C'est quoi la couverture ?
Ça :

C'est quoi la couverture ?Ça :

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Vacances de merde [Terminée]Where stories live. Discover now