Coquelicot Rouge (Hinageshi)

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Je rentre de guerre à dos de cheval, j'ai conquis des terres et je galope vers ma dernière conquête, ton cœur..

Après des jours de combats et des heures de galop, j'arrive au pied du lac sur lequel tu te trouves, dans une barque sur l'eau. J'enlève mes pièces d'armures, dépose mon fourreau, déboutonne mon gambison et me jette à l'eau. D'un sourire prédateur, je m'approche sous l'eau, dans le calme paisible. Tu admires le ciel en imaginant toute cette luxure que tu désires partager avec moi.

Je sors de l'eau brusquement, tu cries de peur et me reconnais en un rien de temps. Je monte sur la barque, nu, mouillé et étincelant, ton cœur s'emballe tu bafouilles bêtement et ma conquête commence..

J'attrape ta tête avec mes mains sur tes joues délicates, et je t'embrasse. Ton petit nez et tes joues blanches comme des perles prennent une couleur rouge de timidité, mon regard te dévore et mon sourire te déclare ma flamme. Assis au fond de la barque je me glisse sous tes tissus pour glisser ma langue avide de tes cris fébriles.. Tes mains s'accrochent fermement aux rebords de la barque, ta tête penche en arrière et tes ongles gravent le bois sous les palpitations de mes attaques,

Le chant des oiseaux épousent les souffles muets de ta petite bouche. Tu mords tes lèvres roses et tu regardes timidement ta robe et ma tête s'enfoncer entre tes cuisses. Je tapisse de baiser ta petite fleur avant de l'assiéger de coups de langue voraces, au point que mes coups de langue surpassent ton souffle qui ce coupe. Ta main droite qui s'accroche à mes cheveux comme si tu montais au ciel par le biais du plaisir. Tu te mords la main et finis par me supplier d'arrêter, sans vouloir te faire perdre connaissance. Je me relève, le même sourire pervers au visage, le corps sec mais la mâchoire et le cou brillant de ton amour, je suis debout face à toi, l'arme levée, contraire aux règles de la cour tu bafoues tout honneur et te jette sans réfléchir comme une lionne sur sa proie. Tu restes muette à cette sensation nouvelle, une peau douce tendue et brûlante, épousant la formes de mes veines, ta langue la tapisse pour découvrir chaque parcelles de mon être, ma main s'engouffre sur ta coiffe et je m'assoie en face de toi pour ne pas nous faire chavirer, sauf de plaisir évidement.. En pleine nouvelle aventure, tu sens que tu n'arriveras pas au bout, que tout ne rentrera pas. Tu fais des vas et viens timide, je regarde ailleurs car je rougis face à la douceur de ton innocence et de la chance d'être entretenu avec toi et surtout en toi. Le soleil tombe et le temps presse, le monde nous cherche et les rayons lumineux fuient. Je glisse mes mains sur tes forme, te relève, et je me glisse entre tes jambes pour te faire asseoir.
Tu soupires de plaisir et te mords la joue de la sentir enfin en toi. Raviver la flamme de tes plaisirs et combler tes désirs les plus oppressant. Tu es libérée et mon sourire pervers se grave sur tes lèvres quand tu comprends que c'est toi qui mèneras la dance. Tu pousses sur tes cuisses, aider par tes bras accrochés à la barque, et tu effectues des mouvements lent. Tu découvres la luxure et ce plaisir particulier, insupportable, mais impossible à arrêter. Les échos de tes cris autour du lac montrent que tu prends plaisir à me chevaucher, mes mains palpent ta poitrine rebondie en admiration devant ce visage pleins de nouvelles sensations.. Tu essaies, tu expérimentes, mais sous le coucher du soleil tu demandes d'en finir, de ressentir l'apogée de cette nouvelle passion. Je t'attrape par le cou, te baisse pour t'embrasser et fais trembler la barque sous mes coups violents. Tes cris contre mes lèvres laissent des vibrations dans ma mâchoire, laissant une traînée de frisson dans mon corps, me faisant jouir, et la pupille de tes yeux disparaît. Tu veux respirer et crier à la fois ce qui annule tout bruit, tu baves et me griffes comme si mes fluides te forçaient à te débattre avec ton orgasme. Et quelques secondes après tu reprend ton souffle comme si tu t'étais étouffée..

Au fond de la barque on se câline et par le vent qui se lève, on se retrouve au bord, tu te reposes pendant que je me rhabille. Tu t'accroches à mon dos en montant à cheval et je te ramène au château au galop. Tu regardes le soleil s'effacer pour la journée, ta tête posée contre moi et notre histoire s'achève sur le retour silencieux, le sourire en coin, collés l'un à l'autre, conquis par nos ébats.

Hanakotoba (Langage des fleurs) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant