Partie 1 : L'apprentissage

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Martholomé se posait tellement de questions par rapport à son avenir. Toute sa famille avait déjà tracé leurs chemins semés d'embûches mais ils allaient en voir le bout. Martholomé se pensait abruti à côté d'eux. Une erreur de la nature, sans pouvoirs, sans parents, sans quelqu'un pour l'éduquer, lui apprendre les bases de la vie. Il avait tout de même dix neuf ans et toutes ses dents mais à part son habitat, il ne possédait aucune richesses de la vie du domaine Kamirai. Le domaine du dragon était la limite de son avenir. Il remarquait que maintenant qu'il devait se débrouiller seul. Il en avait fallu du temps pour lui de s'en rendre compte. Il se rendait souvent à la bibliothèque afin de s'instruire. Encore fallait-il savoir lire. Son oncle, bibliothécaire et magicien partiellement venait à sa rencontre pour lui apprendre les bases. Sa vie se résumait à cela. Dépendre d'une personne car Martholomé n'avait aucune autonomie. Il apprit à lire en peu de temps. Il devait compter que sur pauvres connaissances naturelles qu'il avait affûté dans son coin. Sa motivation ainsi que sa concentration l'avait beaucoup aidé. Depuis cette nouvelle acquisition de savoir, le jeune adulte enchaîna et dévora livre après livre de la bibliothèque dans le rayon « histoire de la famille Kamirai ». Il en était un descendant direct de cette lignée et il venait de finir trois couloirs de papiers en cela deux semaines. Ces connaissances avaient accrues en matière de la lecture ainsi que les secrets les plus importants des Kamirai. Sur son visage, on remarquait qu'il n'en avait point assez. Vu son âge, Martholomé avait encore pas mal de choses à apprendre pour avoir une vie normale afin que ses cousins ne le jugent plus. Ses cousins : il s'agit du Roi du pays du dragon ; Maka. Son frère Mizu. Autres cousins encore, Mizumachi, Michumo, Marcos. Les cinq réunis forment le pentagone de ce pays. Tous ont un propre à chacun. Seul bémol, Martholomé n'était rien à leurs yeux. Lorsqu'il finit le dernier bouquin, ce dernier s'exécuta de le refermer d'un claquement de doigts puis se dirigea vers la sortie du bâtiment pleins de livres. En sortant de ce lieu, Martholom2 tomba nez à nez avec une jeune fille habillée légèrement. Il faisait bon et le soleil tapait bien fort. Elle pouvait se permettre de sortir comme telle. Elle reconnut le signe des Kamirai sur la veste en cuir de Martholomé : une étoile. La paysanne commença par des formalités. Plus elle parlait, moins le Kamirai se sentait mal. Il était gêné et ne savait surtout pas quoi répondre à une charmante demoiselle avec un sourire d'ange. Martholomé se décomposa lorsqu 'elle fit la révérence. Il prit peur lots de cette chose absurde pour lui et prit la fuite jusqu'à chez lui. Il pénétra dans son petit appartement en fermant derrière lui. Collé contre la porte, Martholomé se rendait compte de sa lourde et forte respiration. Il haletait, sous la pression que la paysanne lui avait fait subir. Il ne savait point converser avec une personne et encore moins avec une femme. De base, le Kamirai parlait peur et exprimait rarement ses sentiments. Mais cette femme avait réussi à le perturber. Après mûres réflexions lorsqu'il retrouva son calme et sa concentration naturelle, Martholomé voulut apprendre à discerner les gens, à voir leur réaction et surtout apprendre à tenir une conversation. Cela faisait maintenant trois jours que le Kamirai arpentait les rues du district EST, là où il résidait. Il ne faisait que marcher entre les passant tout en les écoutant, tout en regardant leur visage à chaque cri d'un quelconque interlocuteur ; ou encore un autre type de nouvelles. Le jeune adulye en avait commencer à ressentir des émotions à travers d'autres personnes. Il s'arrêta en plein marché d'été. Il constata le bruit assourdissant que pouvait provoquer des êtres humains. Martolomé se sentait comme eux. Et non comme les membres de sa famille qui avaient changés d'apparence, changés d'intérêts et changés de caractère. Pour ce pauvre jeune homme, ils n'étaient plus qualifiés d'êtres vivants. Il se remit à bouger et finir sa marche quotidienne. Comme toutes soirées depuis qu'il savait lire, Martholomé se dirigea vers la bibliothèque. Les bouquins n'avaient plus de secret pour lui. Il en avait dévorer des milliers en passant des plus futiles au plus extrêmes. Ce soir-là, Martholomé rangeait alors les derniers livres qu'il venait de fermer et un nouveau fit son apparition. Un livre d'un noir plus sombre que l'obscurité de la nuit. Lorsque le Kamirai l'attrapa, il fit la constatation qu'il jetait froid lors du toucher. Il se sentit comme pendant une nuit d'hiver où seul régnait la terreur et le vent glacial. Une chose dont nous ne pouvons point lutter même de toutes nos forces. Le bouquin ne possédait pas d'ornements sur la première et dernière de couverture. Seul le noir en était maître. Martholomé était sur de l'hésitation totale. Pourtant rien ne l'empêchait d'ouvrir cette archive. D'après quelques détails, il remarqua que le livre était dû par le fait des bouts de pages déchirées. Quelques secondes plus tard, le bouquin fut ouvert. A sa grande surprise, les pages étaient noires, mais les écritures étaient d'une couleur blanche immaculée. Ces deux couleurs étaient maintenant qualifiées comme le jour et la nuit. La première feuille semblait être un avertissement de l'utilisation du livre. Les caractères étaient écrits en gros d'un langage peu commun des mortels. Bizarrement, Martholomé réussit à déchiffrer en un rien de temps. Il continua sa lecture et s'arrêta à la cinquième page. Il ferma le bouquin. Martholomé soupira, se leva et partit chez lui. Le lendemain , le Kamirai reprit et relut cinq autres pages. Il fit cela pendant une semaine, sans sortir de ce bâtiment remplit de papiers. La fatigue n'était pas le bienvenu à bord et Martholomé avait oublié l'envie de comprendre les gens. Son but était maintenant de rentrer toutes les informations du livre dans son crâne. Il en était clairement capable. Le Kamirai avait assez emmagasiné, assez mémorisé d'informations afin de faire un tri et de garder les choses les pus importantes à ses yeux. Un soir, son oncle vint à sa rencontre afin de voir les progrès de ce dernier. Lorsque Marc comprit que son neveu était doté d'un don pour l'assimilation des connaissances , de capacités et de mémorisation, il ne put que sourire. Martholomé le lui rendit de la plus belle des façons.

La famille Kamirai || Les tourments de Martholomé || Tome 2Where stories live. Discover now