partie 46 à 50 et fin

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Partie 46


Murat ose venir, chez moi, après tout ça ? Il ose mettre les pieds sous le même toit que moi ? Aucune gêne ? Je m'enferme dans ma chambre,

et quelque temps après Ali vient me rejoindre, je n’arrivais pas à définir ce qu’il ressentait à travers son regard, il était neutre, moi

? J’avais honte, honte que mon frère soit au courant de tout ça... Je suis source de problèmes pour tout le monde, je ne pensais qu’à moi,

je ne voyais pas plus loin que mon nombril. J’étais égoïste, je m’en rendais pas compte, mais je le regrette, qu’Allah me padonne...

Je me redresse, Ali se pose à côté de moi, il était tranquille, ça m’avait plus ou moins soulagé, mais d’un côté je ne l’étais pas,

j’avais honte de moi d’avoir impliqué mon frère dans ces histoires là !

Je stressais à l’idée de savoir ce qu’il pouvait me dire, parce qu’au moins pendant 5 minutes (qui m’ont parues des heuuuuures) personne

n’a sorti un mot, ne serait-ce qu’ un bruit. Ça devenait pesant mais je n’osais rien dire.. Mais il l’a fait à ma place.

Ali – Hazal, tu joues à quoi ?
Moi – de quoi ?
Ali – Pourquoi tu fais la star ?
Moi – Attends abi ! Tu dis quoi là, c’est moi que t’accuses ?
Ali – T’étais pas obligée de te comporter comme ça putain !
Moi – Abi, vAllah j’aime pas parler de ça avec toi.. –en baissant la tête-
Ali – Tôt ou tard on va en parler Hazal, que ça soit maintenant ou demain, on allait en parler !
Moi - ...
Ali – Vallah tu l’as énervé !
Moi – Abi (grand frère, signe de politesse chez nous.), tu crois que lui il m’énerve pas ? Je le déteste vAllah je le déteste !
Ali – Cris pas déjà ! C’est bon, il est plus grand que toi, tu le respectes, tu le déteste, mais oublie pas c’est le fils de Ayse teyze !

Donc tu l’respectes, bu kadar ! –c’est tout-
Moi – Pff !
Ali – T’as compris ?
Moi – tout bas- ouais...
Ali – Azi, à cause de toi, il s’est cassé, il était trop énervé wAllah !
Moi – Je m’en fou de sa vie !
Ali – Hazal calme toi ! Pour Ayse teyze au moins !
Moi – Ouais ouais..

Et il sort de ma chambre, il va surement rejoindre l’autre. Je le déteste, je déteste la façon dont je l’aime, je déteste comme mon frère

se comporte avec moi pour sa sale gueule, je déteste tout de lui, sa beauté, son sourire, son parfum, cette emprise qu’il a sur moi. Je le

déteste Murat, je te déteste, je t’aime plus, non, je t’aime à la haine, c’est ça !

Je me suis allongée sur mon lit, la musique dans les oreilles et j’ai pensé que je m’étais embrouillée avec ma sœur de cœur, celle qui

avait toujours été là pour moi... Je me suis prise la tête encore pour Murat, parce que oui, c’est lui qui me rends comme ça. Dis moi

Murat, dis moi, si toi aussi tu te mets dans de tels états pour moi, je sais déjà la réponse, et c’est bien ça qui me tue encore plus...

Tu t’en fiches littéralement de moi, t’as profité de ta vie de « jeune » à courir derrière des p*tes histoire de vider tes c**illes, et

maintenant tu viens me dire, que tu regrettais, que tu veux que j’te pardonne. Eh ben non ça marche pas comme ça, c’est impardonnable, je

suis nature rancunière, et c’et bien mon gros défaut. Je me suis assez laissée affaibli à cause de toi.


Regarde Murat ! Regarde comme tu m’as rendue, ce que tu m’as fais vivre, subir ! C’est pas tes pardons qui effaceront mes plaies que j’ai

sur le cœur, certes je cicatriserais surement avec le temps, ce que j’espère le plus... Oui, je cicatriserais seulement, parce que je

t’aime encore, mais je l’ai dit, mon amour s’est transformé en haine... Mon cœur commencera à cicatriser toutes ces plaies lorsque ma

haine s’apaisera… Lorsque j’aurais trouvé quelqu’un qui m’aidera à t’oublier...


J’avais oublié, que Ayse teyze était à la maison, je vais donc dans le salon les rejoindre. Elles parlaient, elles « partageaient » plutôt

leurs sources de commérages. Tous les nouveaux ragots de la cité, vous connaissez hein ! bref, ensuite la maman de Mustafa est aussi

venue, et voilà, je leurs donnait leur thé, et tout. Je restais avec elles, ça me faisait rire de tout ce qu’elles pouvaient parler. La

soirée se finit tranquillement. Je reçois un message de Samih « Oh inek, tu vas mieux ‘spèce de dépressive hystérique » OK. Il a fait un

mélange de tout, je suis une vache, dépressive et hystérique. Il est bien con samih mais j’ai décroché un petit sourire en lisant ce petit

message. Je lui répondis que tout allait mieux, et tout. On parle un bon bout de temps, par message, je vais dans ma chambre parce qu’il

voulait m’appeler.

« Ouaaaais ördek –canard- »
« Oh joues pas la folle inek va ! »
-en riant – « Öküz ! –bœuf- »
« Zehiiii , tu vas pas assumer quand tu vas m’voir hein »
« Ouais ouaaaais »
« Ah j’tai pas dis, mais Serkan il est plus avec l’autre ! »
« J’men fou wAllah ! Me parle même plus de lui ! »

Il criait des choses : « Oh dégage, je sais pas putain ! … nan tu l’prends pas ta race ! vAllah öldürecem çikmazsan –j’vais t’tuer si tu

sors pas- »
« Hein ? »
« Attends hazal »

Il continuait de parler, ou plutôt de crier.
Il reprends le téléphone au moins 5 minutes après.
« T’es encore là ? »
« Nan nan ! »
-en riant « Deli va –sale folle va- »
« Pourquoi tu criais ? »
« Parce que mon jumeau il voulait prendre mon t-shirt ! »

Euh, j’ai raté un truc oula ? Il a un jumeau ?

« Attends attends, t’as un jumeau ? »
« Ouais ! »
« Arrêteeeeeeeeeee ! et pourquoi je savais pas ? »
« Bah tu l’sais maintenant »
« Ouaaaah, j’suis choquée là ! »
« Respire inek va ! »
« Pff, c’toi le inek »
« Ouais ouais, bref j’te laisse je vais taper Fatih ! »
« Fatih ? »
« Mon frère handicapée ! »
« Ouais bah je pouvais pas savoir ! Tu m’dis rien sur ta vie ! »
« Bah j’ai deux grandes sœurs aussi, mais elle sont dans le nord elles, hadi, salut inegim – MA vache- »
« Azi, j’suis pas une vache oim »
« Si si, la plus belle vache »

BIPBIPBIP !
Il m’a raccroché au nez ce connard ! Mais sa dernière parole m’avait fait sourire, je sourias comme une mongole wAllah. Cette discussion

avec Samih m’avait fait oublié, ne serait-ce qu’un petit moment Murat... Samih avait les mots, l’humour, il avait tout pour me faire

oublier un peu Murat. Je ne ressentais pour lui, que des sentiments d’amitié, rien de plus. Je l’appréciais de plus en plus.

Bref, voilà la routine pendant une semaine, on était fin Janvier, et je parlais au moins tous les soirs avec Samih, c’était devenu la

routine, on rigolait beaucoup ensemble, enfin je me « divertissais » en quelque sorte. Par contre, j’avais de plus en plus de remords, de

m’être embrouillée avec ma sœur, Aya. Fières, l’une que l’autre, on s’ignorait, je n’avais plus de nouvelles d’elle, Karim me parlait, et

m’a dit qu’ils s’étaient quittés en bon termes, il ne m’a pas expliqué pourquoi, il m’a dit que si je voulais savoir, je devais aller voir

Aya... Je me demandais pourquoi ils s’étaient quittés, ça me rongeait gueh !

Un jour, ma mère m’avait envoyé chercher du pain, je vais à la boulangerie, j’achète mes baguettes, et je rentre à la cité. J’avance vers

la cité, et je vois quelqu’un pleurer dans le parc juste à côté, je vois une fille pleurer, plus précisément, Aya.. J’hésite à aller la

voir, je cogite pendant deux minutes, et je décide de ranger ma fierté, et d’aller la voir...

Elle pleurait, suffoquait même... ça me faisait mal de la voir comme ça... C’est ma sœur, j’ai honte de l’avoir laissé comme ça, alors

qu’elle avait peut être besoin de moi, j’ai honte de moi, je me dégoute...

Je vais m’asseoir à côté d’elle, je la prends dans mes bras, elle était choquée de me voir comme ici. Elle pleura encore plus quand

lorsqu’elle était dans mes bras. Je ne disais rien, je ne saivais pas quoi dire.. Elle pleurait de moins en moins, je la regarde, et je

m’excuse, m’excuse de l’avoir délaissée, de ne pas avoir été là pour elle, pour tout.. Elle m’a pardonnée, puis m’a expliqué la cause de

son état. Bien évidemment Hakim. Il l’a faisait galérer comme un fou, il avait demandé à Yassine qu’Aya fasse une demande de parloir, il

voulait lui parler, la voir. Il lui a dit, qu’il allait vraiment tout arrêté, il lui a demandé de l’attendre, enfin vous savez tout je

pense. Elle a quitté bien évidemment Karim pour Hakim, parce qu’au fond elle l’aimait encore... ça me faisait mal de la voir comme ça,

parce qu’elle ne méritait rien de tout ça. Elle avait tout lâché, elle voulait l’attendre, parce qu’elle disait qu’elle avait vu qu’il

avait changé. Dès sa sortie il allait se mettre à fond dans le dine, et tout. Elle pleurait comme une folle, je l’ai réconfortée du mieux

que je pouvais.

Aya – en essuyant ses joues- Tu m’as manquée Hegouna !
Moi – Aah toi aussi ma sœur, wAllah !

On se fait un câlin, et je lui dis que je dois rentrer. Je la quitte, je l’admire Aya, je l’admire d’être aussi forte, d’aimer un homme

comme ça, de lui pardonner tout ce qu’il ait pu faire. Si seulement j’étais pareille..

Bref j’avance avec mes baguettes à la main vers ma tour, je rentre gênée devant les teneurs de murs habituels. Je monte et au premier

palier je vois Murat... J’ai eu peur, et j’ai été surprise de le voir ici... Je décide de l’ignorer, parce que oui, quand je l’ai vu, ma

haine a encore pris le dessus... Je passe à côté de lui, mais lui n’était pas du même avis, il me tient le bras et me dit :

-Hazal...






Partie 47 

J’ai eu peur, et j’ai été surprise de voir Murat ici... Je décide de l’ignorer... Je passe à côté de lui, mais lui n’était pas du même

avis, il me tient le bras et me dit :

Murat – Hazal…

Je décide donc de faire comme si je n’avais rien vu, parce que j’ai beau dire que je le déteste, il a toujours ces même effets sur moi,

mais je veux plus l’aimer, alors je fais pllace à la haine. Cet amour a tué mes sentiments amoureux vis-à-vis de Murat pour faire naître

la Haine. Mais pourquoi, pourquoi quand je le vois, mon Amour dépasse ma Haine ? Je l’aime comme une folle, une dingue, une attardée,

Je le méprise du regard, je me déteste de l’aimer comme j’ai pu l’aimer, pourquoi m’être attachée à cet amour impossible ? Je ne sais

pas... C’était plus fort que moi, je ne pouvais pas maîtriser cet amour, je ne contrôlais plus rien, je n’avais plus le contrôle de mon

cœur. Je l’aime toujours, mais il ne faut plus que je montre cet amour, je le garde au plus profond de mon être, je ne veux plus montrer

mes faiblesses face à Murat, pourquoi ? Tout simplement parce que je n’ai plus envie de tomber de haut...

J’essaie de détacher mon bras de sa main, mais il me tenait, il était déter à ne pas me lâcher. Je le regardais avec insistance, mais en

vain, il ne voulait absolument pas me lâcher, aucun son ne sortait de ma bouche, j’avais peur de ce qu’il pouvait me dire, j’avais peur

d’entendre sa voix, et de tomber nouveau dans ls filets de l’ « amour » si l’on puisse dire...

Il me regardait, pourquoi tu me regardes comme ça Murat ? Hein, dis-moi ? Tu m’en as fait assez endurer comme ça, j’en ai marre de

t’aimer, parce qu’il n’y a rien de pire qu’aimer quelqu’un qui nous fait souffrir...

Murat – Hazal, s’il te plaît assieds toi...

Il me regardait avec des petits yeux, je ne voulais pas succomber de nouveau à son charme, je ne voulais plus passer pour la fille faible

qui se laisse emporter par les paroles de celui qui l’aime...

Moi – Nan, Murat, ne diyeceksen simdi de –dis c’que tu as à dire maintenant- Gitmem lazim... –je dois partir-
Murat – Hazal arrête de faire ça, wAllah, je me suis posé, je me suis rangé, pour toi ! Je suis prêt, seni istemeye gelicem.. – je vais

venir à demander ta main-

[Cette phrase elle est telle quelle ! Je m'en souviendrais toute ma vie... Elle m'a marquée...]

Je ne réalisais pas, Murat me dit qu’il veut venir me demander ma main ? Nan, c’est pas possible, obligé c’est une blague... Je ne veux

pas le croire, j’ai peur en fait, peur d’être à nouveau blessée...

Moi – attends Murat, t’es prêts, et moi ? Moi je suis prête ?...
Murat – en me coupant- Désolé
Moi – Laisse moi finir Murat, tes pardons servent à rien.T’as cru que t’avais le droit de disparaître comme ça du jour au lendemain, me

laisser. T'avais le droit de me lâcher et de revenir quand tu voulais ? Murat t'as cru que j'étais qui ? J'ai un coeur et une fierté

aussi. Alors maintenant, je veux plus, je veux même plus te voir. -rire nerveu- Tu veux venir me demander la main, bien sûr, je suis pas à

ta disposition Murat.. Je t'ai aimé moi, beaucoup même, je croyais qu'on pouvait faire qu'un nous deux.. Mais nan, j'ai même plus envie

d'te revoir.
Murat – Même pas une dernière ?
Moi – Nan !
Murat – Bah t'sais quoi, si j'te reparle j'suis le plus gros des PD, Hazal, biliyorsun, bende seni sevdim, hemde nasil sevdim, bunlarin

hepsini neden yaptigimi biliyormusun ? Ailen ile kotu olma diye ama sen tabi bunlarin hiç birisini dusunmedin ! Abin nasil tepi verdigini

gördünmü ? O tepkiyi verecegini biliyorudum[ Hazal tu sais, moi aussi je t'ai aimé, même beaucoup, tu sais pourquoi j'ai fait tout ça ?

Pour pas que tu sois en froid avec ta famille, mais bien sûr toi tu n'as pas pensé à tout ça! T'as vu comment a réagi ton frère ? Je

savais déjà sa réaction!]

Ses paroles m'ont touchées, il avait raison, mais je n'en pouvais plus, j'en avais marre qu'il ait toujours les mots pour que mon amour

renaisse ! Ses yeux brillaient, et moi ? Bah je pleurais ! Oui, je pleurais encore, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.

Mon cœur me poussait à lui pardonner une enième fois toutes ses errreurs, et ma raison me disait tout le contraire.. Je pleurais en

silence, tête baissée, je ne voulais pas le regarder, mais je sentais son regard posé sur moi.. J'essuie mes joues et lève ma tête, il me

regarde droit dans les yeux et me dit :

Murat – Bonne chance, tu trouveras un mec mieux que moi !


Ses paroles m'ont transpercée le coeur, elles m'ont détruite. Je n'ai pas pu soutenir son regard, il m'avait planté ses paroles droit dans

l'coeur à travers ses yeux. Il continue de me fixer pendant une minute au moins, je pleurais moins, j'étais figée, j'essayais de digérer

ses paroles. Lui ? Il a pris la fuite, il s'est levé d'un coup, en me bousculant par l'épaule (je sais pas si vous avez compris lol) et il

a dévaler les escaliers à toute vitesse, telle une furie.


J'avais mal, mal de cet amour. Quand je me remettais peu à peu de ma vie sans lui, il faut qu'il réapparaisse ! Je reprends les baguettes

et je monte chez moi. Je souffle un bon coup, essaie du mieux que je peux de ne pas montrer à ma mère que je n'ai pas pleuré, et je

rentre.

Je pose les baguettes à la cuisine, ma mère me regardait, je priais pour qu'elle n'ai rien remarqué, mais trop tard, elle a vu que j'avais

pleuré...

Maman – Noldu kizim ? -qu'est ce qu'il y a ma fille ?-
Moi – Bah rien niye ? -pourquoi ?-
Maman – Aaah, c'est bon j'en ai marre, assieds toi, et tu m'expliques tout !
Moi – Mais y'a rien à ...
Maman – Sus -tais toi-, hadi, anlat kizim, seni böyle görmeye üzulüyorum... -Allé explique moi ma fille, ça me désole de te voir comme ça-

Elle avait raison, j'avais pas le droit de la rendre triste, elle s'inquiètait pour moi...

Je m'assois, à la cuisine, personne n'était à la maison, heureusement d'ailleurs...

Maman – Murat mi ? -c'est Murat-

Je baisse la tête, elle m'a grillé, on a beau tout dire, mais nos mamans ont toujours une longueur sur les autres, elles savent ce qu'on

ressent, ce qu'on endure, elle lise dans nos pensées.. Nos mamans sont des anges, le paradis est sous leurs pieds, alors pour rien au

monde ne la rendez pas triste.

Elle me prends dans ses bras, et elle me demande de lui expliquer ; je lui explique, sans trop rentrer dans les détails.. Elle me

regardait sans rien dire, on dirait qu'elle savait déjà tout, qu'elle s'attendait déjà à ça..

Elle me prends dans ses bras et me dit que j'étais encore jeune, j'avais toute ma vie devant moi, que je ferais le bon choix, que fallait

que je laisse le temps faire les choses...


Je passe quelque semaines, je m'approchais de plus en plus de Samih, j'avais rencontré son jumeau Fatih, ils étaient trop marrants les

deux, quand ils sont ensembles le fou rire est assuré ! Ils se ressemblaient pas beaucoup, enfin si, ils sont jumeaux mais j'arrivais à

les différencier facilement. Je gardais toujours contact avec Asma te Laura, mais on était vraiment moins proches qu'avant, Aya allait

mieux, ils étaient très bons amis avec Karim, Serkan je ne l'avais plus revu depuis, et apparemment Nihal allait se fiancé. Et bah moi,

j'avais vu plusieurs fois Murat, une fois il m'avait vu descendre de la vago de Samih, il m'avait lancé un regard pleins de mépris,

dégoût, tristesse...

Je déprimais toujours, j'avais énormément maigri, je n'avais plus la force, cette force que Murat m'avait puisée, mais je gardais la tête

haute, pour ma mère et mon père.


Donc un jour, on était dehors, pendant les vacances de fevrier, avec Samih Aya et Fatih. C'est seulement avec eux que j'arrivais à oublier

Murat... On était dans un McDo, on rigolait beaucoup, tout le monde nous regardait, mais on continuait. Fatih et Samih nous faisaient

rire, c'est con mais wAllah, ils prenaient une voix de bébé et ils disaient :

Fatih - Oh t'as le même nez que moi !
Samih – Ah oui, et toi t'as les même yeux que moi !

Quand j'y repense je rigole encore parce qu'ils se foutaient de Aya qui n'arrivait pas à les différencier mdrrr ! Alors ils faisaient tout

pour l'embrouiller encore plus. Comme par exemple, on mangeait, et elle dit

Aya – Oh Samih, passe moi une paille !

Et là, Samih et Fatih tendent tous les deux une paille à Aya, elle les regardait bizarrement, elle comprenait pas mdrr

Aya – Azi lààà, Samih, passe moi la paille toi !
Fatih et Samih – Bah tieeeens !
Aya – en criant telle une hystérique mdr- AAAAH VOUS ALLEZ M'RENDRE FOLLE !!


Elle se lève et part prendre sa paille elle même. Fatih Samih et moi on rigolait, on pleurait de rire tellement ! Elle revient et rigolait

aussi ! Elle a des soucis Aya je vous jure, elle est trop lunatique mdr. Bref, on mangeait tranquillement, elle lève la tête, regarde

Samih, poui Fatih commme une psychopathe mdr. Les jumeaus se regardent et se demandaient pourquoi elle les regardait comme ça. Elle sourit

et dit :

Aya – J'ai trouvé une différence entre les deux !
Samih -en riant- wWesh tu t'es cru dans le jeux des septs différences oula ?
Aya – Nan nan, toi t'as un grain de beauté vers le sourcil, alors que l'autre l'a pas !
Fatih – en rigolant- Bien trouvéééééé !
Aya – Eeeh ouaaais !
Fatih – Euh c'est bon, prends pas les grands airs là !
Aya – Azi toi !
Fatih – Samih il est moche ton grain de beauté, heureusement j'en ai pas moi !
Samih – Qu'est c'tu connaiiiiiis !


Bref, ils continuaient de se chamailler, Aya était fière d'elle parce qu'elle avait pu trouver une différence entre deux jumeaux ! Il

était 17 heures, dans les environs, Samih nous dépose à la cité.

**

Il était dans les environs de 21 heures, on était posées au salon avec la famille au complet sauf mon père qui était encore en

déplacement.. Ali reçoit un appel de j'ne sais qui.

« Ouais ?! »
...
« Hein, quel hôpital ? »
...
« Putaaain, vas-y, on arrive ! »

Maman – Qui est à l'hôpital ?
Ali – Murat ! Il a fait un accident de voiture !

 




Partie 48


Ali – Murat ! Il a fait un accident de voiture !

Je pensais l'avoir oublier, j'y croyais, tellement fort, je pressais les choses, vite que j'en finisse. Et puis, tout refait surface d'un

seul coup, comme si c'était inévitable. Je me retrouve seule, sans repères. Je vais vous dire quelque chose, je croyais vraiment être

capable de vivre sans ça, sans ces jeux absurdes. Je pensais être capable de vivre sans lui. Mais quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, je

l'aimerai toujours. C'est ainsi l'amour, il n'y a aucun miracle à cela.

Mon cœur s'est glacé, je suis restée figée au salon, aucuns sons ne pouvaient sortir de ma bouche, mon cœur glacé se serrait, puis se

desserrait, et ça, une bonne minute, mes yeux se remplissaient peu à peu de larmes. Mais non, je ne peux pas, je ne peux pas me permettre

de pleurer devant mon frère, ma frère ainsi que mon petit frère pour celui que «j'aime», c'est une honte, je ne peux pas leur montrer une

fois de plus l'amour que je porte au meilleur ami de mon frère, au deuxième fils de ma mère... Je n'arrive pas à assumer cet amour, cet

amour excessif dépassé par la Haine. Que dois-je faire pour le rayer de ma vie, de mon coeur, j'ai tout essayé, je suis partie jusqu'à le

haïr, mais rien y fait, cet amour ne veut pas me lâcher, il reste collé, gravé au plus profond de mon être. Je l'ai enfui, oui, mais dès

que j'entends parler de lui, dès que je le vois, il refait surface, il me détruit lorsqu'il remonte...

Dites moi, aidez moi, tout me ramène à lui, sa mère, cette cité, mon bloc, ma cage d'escalier.. Tout, tant que je vis ici, il m'est

impossible de l'oublier ! IMPOSSIBLE ! Je pense à toi, je pense aux rares bons moments que j'ai pu passer avec toi. Ces moments où je

voyais la vie en rose, où je voyais mon avenir se tracé avec toi. Mais tout ces rêves, se sont enfuis, mais pas mes souvenirs.

En général, ce sont les souvenirs les plus lourds à porter qui nous reviennent le plus facilement en mémoire. Ces souvenirs-là ont le

pouvoir de changer une vie de manière fondamentale et de façon définitive. Et peu importe que vous réussissiez ou non à vous en

débarrasser : ils auront laissé en vous des traces indélébiles.


Je me demande combien de temps encore ces images vont rester nettes, limpides, avant de se déformer, puis de se brouiller, puis de

s'effacer ; avant que je ne les oublie. J'aimerais les serrer contre moi, comme on serre contre soi un corps aimé, de toutes ses forces,

pour le retenir. Mais je sais bien que, de la même manière qu'on ne peut retenir un amour, on ne retient rien de son passé, il s'échappe

lentement, chaque jour davantage, et on ne choisit pas ce qu'on en garde. Je t'aime comme une folle Murat, j'ai beau le nier c'est avec

toi que je veux faire ma vie, mais voudrais-tu de moi ? Je pense que non...

Je t'aime, c'est tout. Avant je pensais que la vie qu'on s'imagine suffisait. Tu sais, cette vie qu'on construit en rêve avant de

s'endormir, où tout le monde est parfait, où celui que tu aimes mettrait son existence en jeu pour toi sans hésiter, où tes amis sont

toujours là avec toi.. Et puis quand je t'ai vu avec ces filles, j'ai compris que ce n'était pas à cause de toi que je pleurais, que celle

à qui j'en voulais, c'était moi. Parce que je ne faisais qu'attendre, attendre et ensuite, me plaindre que rien ne se passait ! J'ai

essayé de tomber amoureuse d'un autre garçon, au moins aussi beau et génial que toi, mais je me suis rendue compte que ce n'était pas

honnête en vers lui, et qu'en plus j'en étais incapable.


Je retiens tant bien que mal de retenir mes larmes, ma gorge se noue, mais je résiste, j'empêche ces larmes de couler. J'étais coupée du

monde, je ne répondais à personne, j'étais dans ma bulle, à me morfondre sur mon sort, je reprenais conscience et me voilà sur mon palier.

Non, ce n'est pas possible, je ne veux pas aller le voir ! Non, tout sauf ça ! Je ne veux plus l'affronter, vous comprenez ? Je suis

faible, je suis faible quand Murat se trouve dans le même endroit que moi ! JE ne veux pas !


Ali – Dépêche toi ta race !
Moi – hein ?
Ali – Yeeeh zeh ! Tu va m'rendre ouf, putain y'a mon reuf qui est à l'hôpital, et toi t'es àl, à dire « hein » -en imitant la voix d'un

pd-
Moi – Ali, je veux pas venir !
Ali – J'en ai rien à foutre oim ! Tu viens !

Et il me tire avec lui, me voilà entraînée dans les escaliers de ma tour, tirée par le bras, emmenée de force à l'hôpital voir celui qui

me hante depuis presque 3 ans et demi. Et la question est : Vais-je supporter de le voir dans un mauvais état ? Non, je sais que la

réponse est non, je ne supporterais pas de le voir dans ce lit d'hôpital, inconscient ! Je ne pourrais pas m'en remettre !


Ma mère était déjà dehors, elle insultait mon frère pour qu'il se dépêche ! Je monte à la banquette arrière, mon frère conduisait comme un

fou, il grillait les feux rouges, insultait les passants, klaxonnait pour qu'il puisse accélérer.

J'étais derrière, inondée par mes doutes, pas ma peur. J'allais devenir folle, je pleurais intérieurement, saignais intérieurement..


Nous voilà à destination, le moment que je redoutais le plus... Je ne supporte pas cette odeur, vous savez celle qui est présente dans les

hôpitaux cette odeur qui nous forme une boule dans le ventre, je ne sais pas si c'est pareil pour vous, mais moi, cette odeur me rends

encore plus stressée à l'idée de voir notre proche présent dans un lit d'hôpital...


On se dirige vers l'accueil, on demande la chambre de Murat, Ali l'agressait, il allait limite la taper, parce qu'elle n'était pas assez

«rapide» à son goût, et que c'était « son frère qui était dans ce lit d'hôpital». Elle nous donne le numéro de sa chambre limite en train

de trembler. On se dirige, efin pour ma part, je tremblais aussi, j'avais peur à l'idée de voir Murat dans un sale état. Ali et ma mère

court, moi je n'ose pas, j'avance à petits pas, j'avais peur, j'essaie de me préparer psychologiquement à ce que je pouvais voir.

On arrive enfin à son étage, les portes de l'ascenseur s'ouvrent pour me permettre de m'échapper de cet ascenseur parfumé de ce parfum que

je ne supporte plus. J'avance et je vois une masse de gens, j'entends des pleurs, des filcs, je m'avance le coeur lourd... Plus je

m'avançais, plus je pouvais apercevoir nettement la personne en pleurs. Bien évidemment c'était Ayse teyze, la maman de Murat. Elle criait

des supplications, elle implorait Allah pour que son fils reste en vie. Mais est-ce si grave ? Je ne sais pas encore ce qu'il a .. Toutes

les mamans de la cité essayaient de la consoler de mieux qu'elles pouvaient, mais rien n'y faisait, elle pleurait, et rien ne lui en

empêchait.


La voir dans cet état m'a détruite à mon tour, c'est qu'il y a quelque chose de grave non ? J'étais dans mes pensées quand je vois des

infirmières courir vers Ayse Teyze, elle s'était évanouie, une baisse de tension sûrement. Ça me faisait du mal de la voir dans cet

état... Ils l'ont prise dans une chambre


Je vois Ali posé contre le mur, les yeux brillant, avec tous ses potes de la cité. J’aperçois Yassine et Mustafa se diriger en ma

direction. Mustafa avait les yeux tous rouges, il avait sans doute pleurer... Ils mer regardaient avec un regard plein de tristesse..


On se regardait, aucun d'entre nous parlait, ils ne disaient rien...

Moi – Mustafa.. Il.. Il a quoi ?

Mustafa baisse la tête, ne dit rien, et Yassine fait de même.. Mais il se passe quoi ? Je les secoue, et je vois Mustafa pleurer...

C'était la première fois depuis que je le connais qu'il pleurait, il se baissait, il essayait de ne pas me montrer ses larmes, mais je les

ai aperçues.. Je m'inquiètais de plus en plus, beaucoup de personnes pleuraient, dont ma mère, même mon frère, Ali... Je ne supportais

plus cette ambiance qui devenait pesante... J'avance jusqu'à c'que j'aperçoive une personne avec cette longue blouse blanche : le médecin.

Je me précipite vers lui, pour avoir au moins des explication concrètes.

Moi – Monsieur, monsieur, qu'est ce qu'il a Murat ?
Medecin – Euh.. écouter.. Bah, il fait un accident grave.. à ce moment il est dans un lourd coma, on essaie du mieux qu'on peut de le

réanimer, mais en vain..


Le monde s'est écroulé autour de moi... Comment ça ? Il est dans un lourd comma ? Non, ya Rabbim, aide moi, donne moi la force de rester

forte ! Je ne sentais plus mes jambes, je me sentais coupée du monde qui m'entourait, il n'y avait plus qu'une chose à laquelle je

pensais, Murat.. Et s'il venait à me quitter ? Je ne peux pas, je regrette Murat, je regrette de tout ce que j'ai pu dire. Je t'aime, je

t'aime plus que ma propre vie, parce que oui, tu es ma vie, toi ! Si tu pars, une partie, et même une très grosse partie de moi s'en ira

avec toi. Je serais présente sur cette terre physiquement, mais mon âme, mon amour sera avec toi.. J'implorais Allah pour qu'il s'en

sorte... Je pleurais, je criais, les médecins essayaient de me calmer, mais en vain..






Partie 49 

Des pleurs, mon coeur saignait, je crachais ma peine, mes douleurs, tout ce que j'avaias sur mon coeur à travers ces larmes... Me voilà,

de nouveau confrontée à une crise d'angoisse beaucoup plus lourde que la première. Je tremblais, de plus en plus, et je m'écroule, je

n'arrivais plus à respirer, je pleurais encore, tout le monde m'avait vu.. Tout le monde le savait, maintenant, toute la cité était au

courant de mon amour démesuré pour Murat ? Oui, mais à quoi bon, ce n'est pas ce qui m'importais le plus au moment...


Les médecins courent en ma direction, et là plus rien, trou noir ! Je ne me souviens plus de rien... J'ouvre mes yeux, et je me vois une

nouvelle fois dans un lit d'hôpital, ma mère dormait sur la chaise, avec Aya dans la chambre. J'ouvre difficilement mes yeux, je ne

voulais pas les réveiller, je regarde l'horloge devant moi, il était dans les environs de 5 heures du matin.. Je fait un tour de la

chambre avec mes yeux, et je me souviens de ce qu'il s'est passé la veille, de ce que m'avait dit le médecin...

Pourquoi je pense à ça, me voilà de nouveau en train de pleurer, je pleure en silence, me voilà réduite à ça, voilà à quoi se résumaient

mes journées.. Des pleurs et des pleurs ! Je me suis vite rendormie. Je me re-réveille, et je vois plusieurs bouquets de fleurs, il devait

être midi. Je vois ma mère et Aya courir vers moi dès qu'elles ont aperçues que je m'étais réveillée...

Elles m'ont questionnées si j'allais bien, et tout, je leurs réponds que oui, enfin vous voyez quoi. Les médecins faisaient quelques

tests, qui étaient trèèès chiants, et ils ont dit que je n'avais rien de grave, seulement que je devais éviter de me mettre dans de tels

états.

Ah si je pouvais, si je pouvais contrôler tout ça, médecin, écoute moi, c'est pas ces crises d'angoisse que tu dois essayer de soigner,

mais mon coeur, donne moi un remède pour soigner ces plaies !


La journée se passait lentement, beaucoup de connaissances du collège, du lycée étaient venues me rendre visite. Asma Laura étaient venues

aussi.. Les médecins me gardaient encore deux jours.. Mais bon les visites m'avaient fait plaisir, mais la tristesse était encore là. Il

devait être 20 heures je m'ennuyais, toute seule dans ma chambre, ma mère, mes frères étaient rentrés, et Aya aussi, miskina elle était

fatiguée..

[Ah j'ai oubliéééé de dire un truc trop important, mon plus grand frère, avait déménagé dans le nord, c'est pour ça que je ne parlais plus

d'eux..]

Je regardais la télé sans la regarder, je n'avais aucunes nouvelles de Murat... J'étais dans mon lit, à me poser des tonnes de questions,

à me ronger intérieurement sur l'état de Murat.. Quand j'entends la porte s'ouvrir brusquement, et là je vois deux tête pareilles... Et

oui, c'était Samih et Fatih qui étaient venus avec un énorme bouquet de fleuuurs, magnifique, des chocolats, ouaaah, c'était touchant lol.


Ces deux là, quand je les vois, c'est obligé que j'aie le sourire aux lèvres, je leur disais qu'ils étaient des distributeurs de sourire,

toujours là quand ça ne va pas, toujours à réussir à te faire rire quand personne n'y parvient.. C'est des anges mes jumeaux !


Samih – OH MA GROOSSSEE ! Tu m'as fait peur !
Moi – en souriant- C'est pour moi les chocolats ?
Fatih – Nan nan, il les a acheté soit-disant pour toi, mais c'est moi qui vais les graille !
Samih – D'où c'est toi, c'est moi !
Moi – Mais tu les as acheté pour moi, donc c'est moi !
Samih – Nan mais tu vois j'ai changé d'avis -avec un big sourire-


Fatih essayais de lui arracher les chocolats, des mongoles ces deux là. Samih me regarde comme ça, et me fixe, puis i m'sort

Samih – sérieusement- Aaah non, tiens en fait ! Tiens tiens ! -en souriant-Après tu vas faire une crise d'angoisse !

Et là, Fatih explose de rire, mais moi, ça me faisait pas vraiment rire.. Ils rigolaient tous les deux, et quand ils ont vu que ça ne m'a

pas vraiment fait rire, bah ils se sont stoppés.

Samih – Ah özür -désolé- Hazal ... J'avais oublié, mais bon, pas grave, les chocolats ils vont t'redonner la pêche !


Bref, voilà, ils sont restés au moins deux heures, deux heures de fou rire. Je sais pas comment ils font, mais ils arrivent à me faire

oublier tous mes problèmes, je sais pas, c'est comme ça, je ne saurais pas vous l'expliquer, c'est Samih et Fatih quoi, les « Satih »

comme ils le disent si bien


Ils n'avaient pas abordés une seule fois le sujet de Murat. Heureusement, je n'avais pas envie de leur parler de ça. Il était 22 heures je

pense, et ils décident de partir.

Moi – Ah merci vAllah, j'vais avoir d'ces abdos !

Samih et Fatih se regardent et explosent encre de rire.

Moi – Bah quoi ?
Fatih – en rigolant- Ahaah.. des abdos.. elle a dit ! Des abdos.. parce qu'elle a rigolé !
Samih -en rigolant aussi- Aaaah.. on me l'avait jamais faite la celle !
Moi – Oh ça va ! -en souriant-

Samih – en essayant de se remettre de son fou rire- Et tu restes toute seule cette nuit ?
Moi – Ouais ouais, je voulais pas que ma mère et tout restent ici, à cause de moi, elle est fatiguée après.
Samih – u veux qu'on reste ?
Moi – Naaaan, t'es ouf, t'imagines y'a quelqu'un qui rentre et tout, nan, vAllah, merci mais j'préfère pas !
Fatih – C'est comme tu veux, hadi, sors au plus vite d'ici !
Moi – Ah elimde olsa ! -si je pouvais-


le soir je m'ennuyais (pour changer lol), et je demande aux médecins si je pouvais aller le voir. Après maintes négociations, il accèptent

pour pas longtemps...

Je sors de ma chambre, et je vais rejoindre celle de Murat, je tremblais gueh..

Me voilà, devant cette porte, je la franchie, le corps tremblant... Il est là, inconscient, allongé sur son lit d'hôpital, le bras dans le

plâtre, son visage égratigné, son cou dans un machin (fin vous voyez le truc,je me souviens plus du nom lol), il est inconscient, dès que

je l'ai vu, les larmes sont montées, puis ont coulées ? Je ne pouvais pas les stopper. J'étais là, à côté de lui, dans cette chambre, dans

le noir, je le vois, mais lui non, je sens sa présence mais lui non..

Je me lance tout à coup sur un coup de tête dans un long monologue, qui était à peu près ça

« Murat.. Putaain, réveillle toi.. S'il te plait, yalvariyorum sana, birkma beni -je t'en supplie ne me lâche pas-. Je vais faire quoi

sans toi ? Je peux pas sans toi Murat, je peux pas. Ma vie aura perdu son sens, parce que c'est toi ma vie, Murat.. Réveille toi, dis moi

quelque chose, pardonne moi, je regrette Murat.. J'en ai marre, j'ai plus la force.. Je t'aime Murat, je t'aime plus que ma propre vie...

Sen gidersen, benide seninle al.. -si tu pars, emmène moi avec toi- Seni böyle görmek, öldüyo beni, her gun dahada çok oluyorum, kalk

lütfen -te voir comme ça me tue, je meurs de jours en jours, lèves toi, s'il te plait... »


Je faisais la poète, certes, mais je vidais mon coeur, je lui disais, même si je savais n'avoir aucunes réponses en retours, je parlais,

pour moi...


Les médecins, qui m'avaient vu dans cet état m'ont directement reprise de la salle, pour éviter que je refasse une nouvelle crise...


**

Les jours passent, je suis sortie de l'hôpital, les Satih étaient de plus en plus proches avec moi, grâce à eux, je pouvais oublier mes

soucis et ma Aya bien sûr, qui a toujours été là pour moi. Bref, la routine quoi, un jour, on était dehors, avec Aya, que les deux, et je

reçois un message de Ali qui me disait

« Murat s'est réveillé, viens à l'hôpital, si tu veux le voir. »

Si c'est Ali qui m'envoie ce message, c'est qu'il y a un problème, c'est quand même louche.





Partie 50



Mon cœur s’est remis à battre normalement, j’ai eu comme une purification, j’étais heureuse, heureuse que Murat s’en est sorti, heureuse à

l’idée de savoir que celui que j’aime ne va pas quitter cette terre. Je souriais, mais j’avais peur, j’avais peur de l’affronter,

d’affronter son regard, j’avais peur de sa réaction..

Moi – Ayaaaa, Murat il s’est réveillé…
Aya –en me sautant dans les bras- AAAAAH MAIS QU’EST-CE QUE T’ATTENDS, ON VA LE VOIR ALLE !!
Moi - …
Aya – Aaaazi !

Elle me tire le bras, on prend sa voiture, et on se dirige vers l’hôpital.. Je tremblais je ne voulais pas le voir finalement.. On va vers

sa chambre, il était dans les environs de 15 heures, on frappe à la porte, on ouvre, et y’avait énormémeeeent de monde, dont ma mère, Ayse

teyze, mon frère, et touuuus ses potes, les médecins avaient accepter qu’il y ait autant de monde pour une quinzaine de minutes.

Ça crait, rigolait, Murat était fatigué, mais il souriait. Mon cœur se serrait, mes yeux brûlaient devant sa beauté, mes mains devenaient

moites, mon pouls avait pris une allure irrégulière, une boule se formait dans mon ventre. Je n’avais plus le contrôle de mes sentiments..

Murat rigolait avec force, je voyais qu’il avait mal, cette boule présente dans mon ventre grossissait de plus en plus.. Je m’étais assise

à l’écart, Aya était allée le voir, mais moi, je ne préférais pas. Les médecins avaient « virés » tous ceux qui étaient là depuis

longtemps.. La salle se vidait, Murat avait la pêche alors que moi, j’étais dans mon coin en train de me ronger intérieurement, j’avais

peur d’entamer une petite conversation avec Murat..

La chambre se vidait peu à peu, Murat, m’a apperçue, je le fixais, dès que nos regards se sont croisés, j’ai baissé les yeux. Il m’avait

adressé un regard pleins de mépris, de dégoût.. Alors ça veut tout dire ? Un regard peut tout dire ? Je le dégoûte, il me hait ?

Ayse teyze m’a appelée, je lui ai fait la bise, elle était toute souriante, elle faisait v’la les bisous à son fils. Murat, quant à lui,

il ne s’en lassait pas de ces bisous. Il les lui rendait. (Okok, détail inutile).

Ali sortait des vannes, faisait rire la galerie, on perds pas ses bonnes habitudes hein.

Je me sentais de trop, inutile, alors je me lève et je dis

Moi – Anne, je rentre moi, bon rétablissement Murat ! –à Aya- Tu viens ?
Aya – Ouais, azi selem Murat
Murat – Selam Aya ! –en lui souriant-

Murat s’est contenté de me lancé un regard bref, il était neutre, ou même pas. Il éprouvait du dégoût pour moi… Pourquoi en suis-je arrivé

à ce stade, pourquoi j’ai refusé, pourquoi j’ai dit que je ne voulais pas qu’il vienne me demander en mariage ? Pourquoi j’ai fait la meuf

?


Je sors, suivie de Aya, les larmes me montent et je pleure.. Je pleure, je regrette, je me lamentais sur mon sort, et Aya me dit :

Aya - Arrête de te mettre dans des états pareils, tu sais hazal, c'est le Mektoub, on peut rien y changer, si c'est écrit tu seras avec

lui, et ça l'est pas tu dois avancer la tête haute.

Cette phrase était tellement vraie, on me la disait pour la seconde fois (rappelez vous la première fois c'était Samih qui me l'avait

dit.).Elle avait raison.. Sa phrase était tellement vraie, que j'essayais de me convaincre qu'elle était fausse, mais faux, rien n'est

plus vrai que ça.. Je la regardais avec de petits yeux, mes larmes continuaient de couler.. elle me prends dans ses bras, et m'emmène vers

la sortie. On se pose sur un trottoir.

Moi - Merci ma soeur, mais vAllah je l'aime, j'peux pas faire sans lui..
Aya - Je t'ai dit, c'est le mektoub, regarde moi, tu crois que ce que je vis c'est facile ? Nan, Hazal, c'est aussi dur que toi, mais je

reste forte, reste forte ma soeur, et dis toi que tout est écrit !

Elle avait raison, je suis qu'une simple égoïste qui ne vois pas plus loin que mes soucis à moi... Et Aya, en plus de ce qu'elle vivait,

elle prenait la peine, le temps d'essayer de mon consoler, de me conseiller et de rester avec moi..


Sa phrase tournait en rond dans ma tête, elle avait raison, après tout, ce n'est qu'une histoire de destin..


**

Le soir vers les environs de 19heures, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir, j'étais posée dans le salon, à regarder la télé, c'était mon

frère, Ali.

Moi - Elle est où annem ?
Ali - Chez Ayse Teyze
Moi - Ah il est sorti ?
Ali - Nan nan, mais il a pas voulu que sa mère reste à l'hosto..
Moi - Ah... Et toi pourquoi t'es rentré ?
Ali - Parce que j'suis invité quelque part !
Moi - Geeenre ! Et tu laisses ton pote galérer tout seul ?
Ali - Azi, j'allais rester, mais il m'a dit de partir aussi, il voulait rester tout seul.
Moi - Ah y'avait plus personne ?
Ali - Nan, oooof, tu poses trop de questions, fallait rester Allah'im ya ! Neyse -bref- va me préparer quelque chose à graille stopléé,

j'ai la dalle !
Moi - Off tu saoules !
Ali - Sus -tais toi-, hadi !

Je me lève, et je vais lui préparer je ne sais plus quoi, je lui donne.

Il mange vite fait, et part prendre une douche. Il ressort, tout beau, bien parfumé, bien coiffé, et bien habillé. J'dis pas parce que

c'est mon frère mais, wAllah c'est un bête de beau goss Ali. Je me demandais pour qui, et pourquoi il s'était fait si beau, mais je n'ai

pas demandé, parce que je savais déjà la réponse qu'il allait me donner "sanane-qu'est ce que ça peut te faire ?-


Je me doutais qu'il ait une copine, mais pour l'instant je préférais me taire...


Ma mère est rentrée après que mon frère soit sorti vers les coups de 20 heures. Je reçois ensuite un appel de Aya.


Je lui explique vite fait, et la seule chose qu'elle trouve à me dire c'est :

"T'sais quoi Hazal, tu vas le voir, vous allez vous expliquer, tu prends tes affaires, tu dis à ta mère que tu dors chez moi, et dès que

t'es sorti de l'hôpital, tu viens chez oim ? Dac"

Au départ j'avais peur que mon frère me choppe, même s'il était au courant de mes sentiments, ça lui aurait pas plu de me voir dans la

chambre de son meilleur pote. Breeef, j'accepte, je vais demander à ma mère, parce que malgré mes 20 ans, je n'avais pas le droit de

sortir sans son autorisation lol.


Elle accepte, et me voilà, en route pour l'hôpital. Je me dirige vers sa porte, je frappe, et je rentre. Il regardait la télé, et dès

qu'il m'a vu, sn expression du visage a changée, elle s'est endurcie. Il me regarde, et tourne la tête difficilement, pour replonger dans

son film.


Sa réaction m'avait fait mal, même très mal.. J'avale difficilement ma salive et je vais m'asseoir. Il m'ignorait, un silence de mort

régnait dans la chambre que je finis par briser.


Moi - Tu.. tu vas rester encore combien d'temps ?
Murat - froidement- 1 mois.
Moi - Ah..
Murat - Bref t'as eu ta réponse, si t'as plus rien à dire tu peux dégager ?


Ses paroles m'ont détruite, comment peut-il être si dur avec moi ? Comment fait-il ? je n'arrivais pas à digérer ce qu'il venait de me

dire..


Mes larmes commençaient à couler le long de mes joues, il me regardait avec son regard noir, méchant, alors st-ce à ton tour de me haïr ?

Je ne sais pas à quoi on joue Murat..

Murat - Ah pi, tu sais, le coma c'est trop bizarre. Je t'entendais quand tu m'as fait ton grand discours, mais j'arrivais pas, j'essayais

de me réveiller...-en baissant la tête- me réveiller pour te dire de dégager.. Eh ouais, c'est ça maintenant, tu m'as trop pris pour un pd

Hazal, j'suis venu, je me suis excusé, et toi tu m'as tèj ! Et ouais, la roue tourne, maintenant tu peux sortir stoplé ? Garde tes larmes,

c'est pas comme ça qu'on sera ensemble. Y'a pas de Murat et hazal, et y'en aurait jamais ! Ça existera jamais !


THE END.







BON J'AIMERAIS QUE TOUT LE MONDE AIME CETTE PARTIIIIIIIIIE !


Moi - J'vais t'annoncer un truc..
Lui – Hmm.. -à peine il m'écoutait-
Moi – Bah.. Euh.. J'suis enceinte !
Lui – hmm .. -en faisant des gros yeux- QUUUUOI, T'AS DIS QUOOOOI ???
Moi – Bah hamileyim ! -je suis enceinte-
Lui – AAAAAH BEN , BABAMI OLUCAM ??? -Ah moi ? J'vais être papa?-
Moi -avec un big sourire- OUIIIIII !
Lui – Oh putaaaaain Hazal !


Il me prends dans se bras, me fait un gros câlin, il m'étouffait presque !

Moi – Aaah c'est bon, je vais mourir !
Lui – Nan mais je vais avoir une mini Hazal ?
Moi – Ouiiiii, ou un mini ... ?
Lui – vAllah.. Ouah j'suis trop content Hazal !
Moi – Moi aussi !


Il me prends genre dans ses bras, et me fait tourner, je sais pas ce qu'il lui est passé par la tête, mais il a sûrement voulu faire comme

dans les films lol. Il était « hyper » ému (dédicasse à toi ma Samia, qui a adopté ce nouveau mot lol), ses yeux brillaient ainsi que les

miens. Mais moi, je pleurais, sa réaction m'avait touchée, j'étais heureuse, heureuse de ma vie.

Lui – Allah'im, pleure paaaaas va !
Moi – Nan mais -en souriant-, Murat, je t'aime wAllah..
Lui -en me regardant droit dans les yeux- Bende, seni seviyorum, herseyden çok ! -Moi aussi, je t'aime, plus que tout-


Vous l'avez compris, mon mari est Murat, et j'attends un bébé, depuis trois moi. Et oui, vous aviez toutes raison (ou la plupart) lol, car

J'AI BEAU SOUFFRIR MAIS MON COEUR EST REVENU VERS TOI Murat. Et oui, c'est lui l'homme de ma vie, ça sera lui le père de mes enfants, le

repère de mes filles insAllah, et l'exemple de mes fils insAllah. Chaque jours je l'aime davantage. Il m'en a fait voir de toutes les

couleurs, certes, mais l'amour rends aveugle, stupide, naïf, ridicule, mais sans ça, l'amour perds tout son charme. Si l'amour n'est pas

accompagné de souffrance, ce n'est donc pas le vrai amour. Car le vrai fait mal, même beaucoup, mais ça nous empêche pas de continuer,

d'espérer, d'avoir le cœur battant pour cette personne.


Il a fait des erreurs, on a fait des erreurs, personne n'est parfait, il faut savoir reconnaître ses erreurs, les accepter, et avancer

dans la vie, laisser cette putain de fierté qui nous bloque, si on ne la laisse pas, si elle nous colle, on n'avancera pas. Si

aujourd'hui, on a formé une famille, la notre, celle de Hazal et Murat, c'est parce qu'on a su reconnaître nos tords, et puis, parce que

c'était tout simplement écrit. Murat et Hazal, c'était déjà écrit depuis le début.


Cela fait presque un an et demi que je suis mariée à cet homme, celui que j'ai aimé de tout mon coeur, de tout mon être. Je vais pas le

nier, j'avais l'impression de l'aimer plus que ma propre vie. Et nous voilà, aujourd'hui réunis, par ce lien fort : L'amour. Ce sentiment

qui peut te rendre heureux mais aussi malheureux..

On s'est pardonné, on a tout pardonné, tout oublier. On s'esst quitté pour mieux se retrouver. Je me lève, me couche, vie à ses côtés. Je

suis heureuse, je peux dire, aujourd'hui que je connais ce que c'est que la vrais signification de l'amour. C'est un sentiment intense,

indescriptible. Si beau.. Murat, je t'aime, je t'aime, plus que tout, plus que n'importe qui. J'ai voulu faire ma vie avec toi, et

maintenant je veux la finir avec toi, je veux qu'on s'accompagne jusqu'à notre dernier souffle, je veux vivre et vieillir avec toi. Je

t'ai aimé Murat, je t'aime, et je t'aimerais toute ma vie insAllah Murat .



« Quand on aime quelqu'un, on le prend en entier, avec toutes ses attaches, toutes ses obligations. On prend son histoire, son passé et

son présent. On prend tout, ou rien du tout. »
Gardez cette citation au plus profond de votre être, c'est cette phrase qui résume le mieux mon passé douloureux.


Alors, oui, la voilà, la morale de mon histoire : Ne précipitez pas les choses, si quelque chose doit se faire, ça arrivera tôt ou tard.

Ne perdez pas espoir, ne vous éloignez jamais de votre religion, au contraire quand rien ne va, priez, implorer Allah pour vous donner

patience. Et aussi, si vous voulez avancer dans une relation, lâchez votre fierté, laissez là, abandonnez la, sinon, vous n'aboutiraient

strictement à rien.






Alors vous vous demandez tous comment on a pu se marier après cette dernière conversation, que l'on a eu. Eh ben, si on en est arrivé ici,

aujourd'hui, c'est grâce à Ali.. Oui ALI, mon grand frère ! Je l'admire tellement, je ne le remercierais jamais assez pour tout ce qu'il a

fait pour nous. Oui, Ali, c'est lui qui est allé convaincre Murat pour qu'on puisse se parler tranquillement, parce qu'après cette

dernière discussion qu'on a eu avec Murat à l'hôpital, j'avais sombrée dans une graaaande depression.. Oui j'ai honte de le dire, mais je

dis ce qu'il en est.. Je n'arrivais pas à l'admettre, admettre que Murat et moi ça soit réelement fini, il m'avait atteint par la parole,

et non par les coups, mais croyez moi que l'impact était largement plus fort !


Bref, aujourd'hui, je remercie chaques jours Dieu de l'avoir mis dans mon chemin. Je ne regrette rien de mon passé, malgré qu'il ait été

difficile, dur, même beaucoup, je ne regrette rien, rien du tout. J'ai vécu de bons, mais surtout de mauvais moments, mais je me dit que

ça en valait le coup pour ce que j'ai eu aujourd'hui. Je ne dis pas que ma vie de couple est toute rose, on a des hauts comme des bats,

mais il a changé Murat. C'est plus le gamin qui jouait avec les filles, non, il a changé radicalement ! Il s'est posé hamdulillah, depuis

qu'on s'est marié, jamais il n'a levé la main sur moi. Au début ce n'était pas des mots d'amours à longueur de journée, mais maintenant

que je suis enceinte, il est au petit soin avec moi. Je vis ce qu'on appel « un réel bonheur, un bonheur instense », auprès de celui que

j'aime.


Alors mon entourage. Je vais vous en parler hein.

Mon papa et ma maman : Hamdulillah ils sont toujours en vie, insAllah ils le seront encore pour longtemps. Mon papa est à la retraite, il

ne se casse plus le dos pour nous. Je t'aime mon papa, et ma maman, bah fidèle à elle même hein, la meilleure de toute les mamans. Au

début, mon père a mal pris le fait que je voulais me marier avec Murat son « deuxième fils » mais il a fini par l'accepter. Et ma mère,

était troooop contente, elle était heureuse que je me marie avec Murat.

Ali : Mon frère, mon sang, mon exemple, tout. Je l'admire tant, il a l'apparence d'un dur, mais il a un coeur en or. Si aujourd'hui je vis

ce bonheur intense, c'est grâche à toi Abi -grand-frère- à L'heure actuelle, il est au point de se fiancer, avec une Kurde. Donc on avait

eu quelques soucis à propos du choix de mon frère vis à vis de mon père. Bref, je m'étale pas trop sur ce sujet, je préfère garder ça pour

moi, pcq après tout, c'est la vie privée de mon frère. Donc voilà pourquoi je n'étais pas trop présente ces temps-ci, on préparais les

fiançailles de ALI LE DUUUR lol !

Selim : Toujours dans le sud avec sa femme et mon ptit chéri Kerim qui a grandiiiii très vite, ils ont un autre bébé, Melike, masAllah, de

7 mois

Semih : à la quête de belle filles, lol, aujourdh'ui il a 15 ans seulement et il est déjà à la recherche de belles filles lol. Mes parents

en bavent à cause de ce ptit !

Aya : Ma soeur de coeur, celle qui a toujours été là pour moi, la fille la plus forte et courageuse que j'ai pu connaître, la voilà, elle

aussi mariée, à l'homme qu'elle aimait : Hakim qui s'est rangé dès sa sortie de zonz. Je l'admire pour tout le courage qu'elle a pu avoir

masAllah ma soeur

Mustafa et Yassine : Mariés tous les deux à leurs femmes respectives, heureux, on se voit toujours mais moins qu'avant. Enfin, Mustafa il

squatte des fois chez moi, parce que c'est chez son cousin aussi lol.

Asma : Fiancée, on a toujours gardé contact, on se voit toujours mais rarement.

Laura : Elle est actuellement avec un rebeu. Elle s'est donc reconvertie MasAllah ma soeur, ils envisagent le mariage aussi.

Serkan : Eh ben lui, j'ai entendu dire qu'il s'était marié aussi, mais sans plus, je l'ai plus croisé depuis.



Voilà je pense avoir parlé des plus imporants, si vous avez d'autre questions, j'ai mon compte perso, un message suffirais.


UN GRAAAND MERCI À CEUX QUI M'ONT SUIVIS DU DÉBUT À LA FIN, À CEUX QUI ONT PRIT LA PEINE DE M'ENVOYER DES MESSAGES, DE ME FAIRE DES

MONTAGES ( Je les ai tous, je vais faire un album spécial pour tous vos montages insAllah ?) MERCI À CEUX QUI M'ONT SUIVIS EN SOUM-SOUM

lol. ENFIN MERCI À TOUT LE MONDE, J'AURAIS JAMAIS CRU ATTEINDRE AUTANT DE FANS, J'AURAIS JAMAIS CRU QUE MON PASSÉ VOUS AURAIT AUTANT PLUS,

JE SUIS DÉSOLÉE SI JE N'AI PAS RÉPONDU À QUELQUES MESSAGES, SI JE N'AI PAS ÉTÉ À LA HAUTEUR. ET VOUS SAVEEZ, JE VOUS AAAAIME TOUS !

J'AURAIS JAMAIS CRU M'ATTACHÉE À DES GENS VIRTUELLEMENT COMME ÇA, JE PENSAIS FAIRE MA CHRONIQUE, POSTER MES PARTIES ET C'EST TOUT, MAIS

NON, CE QUI VA ME MANQUER LE PLUS C'EST DE VOUS PARLER, VOS HARCELEMENTS POUR AVOIR UNE SUITE. J'AI FAIS DE RENCONTRE MAGNIFIQUES VIA

CETTE CHRONIQUE, MERCI À TOUUUUUS, MERCI POUR TOUUUUUUT ! RIEN QU'EN ÉCRIVANT ÇA JE PLEURE COMME UNE MADELEINE (okok expression à la

Marie-Antoinette lol). JE RESTE SUR FACEBOOK TANT QUE JE NE SUIS PAS PISTÉE MDRR, MON COMPTE PERSO POUR CELLES QUI VEULENT RESTER EN

CONTACT AVEC MOI : http://www.facebook.com/profile.php?id=100003540691797



je vous souhaite à tous et à toutes, de vivre une histoire aussi belle que la mienne. Je resterais branchée, j'essaierais de vous donner

quelques nouvelles de temps en temps. Qu'Allah vous protège mes frères et soeurs.

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chronique de Hazal :J'AI BEAU SOUFFRIR MAIS MON COEUR REVIENT VERS TOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant