partie 16 à 20

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Partie- 16


Moi – Serkan, arrête de l’regarder comme ça, tu m’fais peur !
Serkan – J’vais lui refaire son portrait. Murat s’approche de notre table, à croire il a entendu c’que Serkan avait dit ! OH NAAAAAAAAAAAAN !

Murat se dirige vers notre table sans mentir, sur le moment j’ai cru que mon cœur allait me lâcher vAllah. Il passait du chaud au froid, j’avais une boule dans le ventre, et je commençais à transpirer (berk !)
Serkan respirais fort, et fixais droit devant lui, avec ce regard, celui qui me fait tant peur ! Plein de haine, de colère, de dégoût… Serkan il a beau avoir un beau sourire et un beau regard, quand il s’énerve, ils changent totalement, et lui aussi. Il fait peur, même beaucoup !


Murat – Tu fais quoi ici Hazal ? –avec la mâchoire serrée, et les sourcils froncés-
Moi – Je mange ! –froidement-
Murat – Dis wAllah ? TU SAIS C’QUE J’AI VOULU DIRE !
Moi – Mais ouah, et arrête de crier, tu nous tapes la honte là
Murat – ET ALORS, T’ES QUI POUR ME DIRE DE ME TAIRE ? ET DE MANGER AVEC CE DEP LÀ ?!

Nan sérieusement, il cherchait vraiment à s’taper. Pourquoi être autant impulsif et agressif ? Et surtout comment suis-je tombé sous son charme, certes il est beau, même très beau, mais son caractère est invivable ! J’en peux plus, je veux l’oublier. Une partie de moi me dis de l’oublier, et une autre me dis de ne pas baisser les bras et d’espérer, parce que l’espoir fait vivre car il ne meurt jamais ; l’ESPOIR .

Serkan avait les yeux en feux carrément ! Nan nan, pourquoi c’est à moi qu’il faut que ça arrive de telles situations ? Je savais plus quoi faire, où me cacher. Ya Rabbim, yardim et bana [aide moi] !

Serkan se lève d’un coup brusque, j’ai rien pu comprendre, et il a mis un poing dans la face à Murat, j’vous jure, que là j’ai encore plus vu la haine, la colère dans leurs yeux à tous les deux, ils se haïssent vraiment !

Murat lui rend son coup, et ça enchaîne, les gens du grec nous regardaient tous, et Asma et Laura avaient carrément la bouche ouverte, elles savaient pas quoi faire non plus. Des gars sont venus les séparer, mais en vain, ils continuaient à s’taper.

« LÂCHEZ MOI, J’VAIS LUI NIQUER SA RACE À C’PD ! »

Les insultes fusaient, les coups de même. Un moment j’ai voulu zehma les séparer et me mettre en eux, mais j’me suis prise un d’ces couuuuups, wAllah, j’men souviendrais toute ma vie de cette douleur, je ne sais pas qui me l’avais mis, mais c’est pas c’qui me préoccupait le plus, c’était plutôt la douleur que ce poing avait causé !


Je me tenais la figure, les filles sont arrivées vers moi toutes paniquées, les pauvres, elles n’y étaient pour rien elles, elles étaient juste venues pour manger leurs grecs tranquillou, payés par moi lol.

Bref, j’avais grave mal à l’œil, je m’étais pris un sal coup ! Le temps que je me préoccupe de ma douleur, certains avaient réussi à les séparer. Asma était allée voir Serkan qui était assis ailleurs, et Laura de moi, et là un gars m’emmène un glaçon, j’ai pas trop calculer et je l’ai pris. Je l’ai posé sur mon œil, j’avais trop mal wAllah ! Et là le gars me dit
« ça va ? » Sérieusement, l’utilité de cette question, alors qu’il voit bien que je vais pas bien ?
« ça a l’air d’allé là ? » Ouais, je sais, j’ai abusé, mais sur le coup, c’est ce que j’ai dis !
« Oh fais pas le re-sta ! » Et il part ! tant pis, hein.

Laura – Oh hbibaaa ! ça vaaa, euh.. ça va mieux ?
Moi – en riant- Nan j’ai grave mal wAllah !
Laura – Oh nan, il t’a pas râté en plus ça craint !
Moi – Merci de ton réconfort Laura !
Laura – Mais faut dire c’qui est vrai !
Moi – Ouais… Au fait, ils sont Murat et Serkan ?
Laura – J’sais pas, c’est Murat le keum qui s’est péta avec Serkan ?
Moi – Ouais ! Putain tu l’as pas vu partir ?
Laura – Nan nan
Moi – Et il est comment Serkan ?
Laura – Trop zehef !
Moi – Putaaaain.. ! et je frappe contre la table –sérieux sans mentir ça m’a fait mal mdrr-
Laura – Putain explique moi je comprends rien !

Alors je lui explique tous, les relations de Murat et Serkan avant et après l’histoire, le lien entre Murat et mon frère … Bref tout, sauf mes sentiments envers Murat…
Elle m’écoutait sans rien dire. Je m’en voulais, parce que c’est à cause de moi ! Je culpabilisais de ouf, elle me réconfortais plus ou moins mais en vain, je continuais. Asma me fait signe de les rejoindre (Serkan et elle) dehors

J’avance avec Laura, je sors en hésitant, parce que comme je l’ai dit, je m’en voulais énormément envers Serkan !

Serkan était toujours autant énervé, je le regardais pas, je m’assois en baissant la tête.. Asma et Laura partent pour nous laisser zehma seuls. Je parlait pas, il s’appuie contre un mur. Et sors une clope. Il tire, et me regarde, me fixe dans les yeux, et recrache la fumée par le nez..

Moi ? bah j’ai baissé la tête. Il s’avance de moi et me lève la tête pour que je le regarde, il souriait et j’ai pas pu m’empêcher de sourire à mon tour.

Moi – Oh désolée hein !
Serkan – en riant- J’crois c’est moi qui t’ai mis le coup, je t’ai pas ratée !
Moi – Connard, j’vais dire quoi à mes darons moi ?
Serkan – Tu t’démerdes ! Fallait pas vouloir nous séparer !
Moi – Allé birbirinizi yiyecektiniz !
Serkan – Sanane ! seni ilgilendirmez, bizim sorunumuz senin degil [c’est notre problème, pas le tiens]
Moi – Bah nan, mais wesh…
Serkan – vAllaha Hazal ferme là ! Tu sais pas tout, tu sais qu’une partie des choses ! Alors ferme là !
Moi – J’sais pas quoi hein ? J’sais que t’aimes encore ton ex, mais c’est bon, arrête de passer tes nerfs sur moi dès qu’on parle d’elle, ça m’saoule wAllah !
Serkan – TU LA CONNAIS POUR LA JUGER ? NAN DONC FERME LA !
Moi – Nan, crie pas je t’entends. Allé ben gidiyom, seninle konusulmuyo dogru durust ! [on peut même pas parler tranquillement avec toi]


Et je m’en vais, lui il a frappé contre je sais pas quoi, je l’ai entendu de loin, ça a dû lui faire mal, bien fait ! (j’suis méchaaaaante !)

Je rentre dans le centre co’, et je me dirige dans des WC pour me cacher l’œil, y’avait presque rien, mais je préfère prendre des précautions, pour une fois que j’avais du fond de teint et qu’il me servait à quelque chose, alors je maquille mon œil et je sors.

L’après-midi s’était passé très tendu, et Serkan n’était pas venu. Esra nous a demandé où il était on lui a dit qu’on ne savait pas, et elle essayer à le joindre, mais en vain, il ne répondait pas..


Bref, je sors du taf, et me dirige vers ma vago quand je vois quelqu’un appuyer dessus.. Je vais pas faire plus de suspens, je vous l’dis, c’était Murat !






Partie- 17


Je sortais du taf, et me dirige vers ma vago quand je vois quelqu’un appuyer dessus.. Je vais pas faire plus de suspens, je vous l’dis, c’était Murat !

Je l'ai vu et mon coeur a pris une allure de fou, comme toujours. J'en ai marre qu'il ait une telle ampleur sur moi, qu'il ait une telle emprise, des fois je me sens carrément dépendante de lui..

Je me ressaisi parce que je voulais pas qu'il comprenne que je ressens certaines choses envers lui ! Ce serait la honte, de une pour moi et de deux pour mon frère, parce que je ne suis pas censée aimer son meilleur ami..

J'avance vers ma vago . Je fais comme s'il n'existait pas, oui, parce qu'à chaque fois que je le vois, je perds mes moyens, mes sentiments refont surface, et je ne peux l'oublier. Je vais ouvrir ma porte mais Murat se met devant moi. Il me fixe avec son regard, combien de fois je vais vous le décrire, ce regard qui me fait à la fois peur et craquer.

Moi- Pousse toi !

Murat – Nan je me pousse pas, on va parler !

Moi – Nan j'ai pas envie, on parle jamais tranquillement tous les deux, ça part toujours en couilles !

Murat- Nan tu vas rester !

Moi –rire nerveux- Murat, tu m'veux quoi ? Un coup tu m'inqultes, un autre coup tu me fais des crises de j'sais pas quoi ! Laisse moi respirer, j'suis pas ton jouet pour que tu m'fasses ça d'accord ? J'suis la tipeuu à Ali, c'est tout, donc ton rôle d'ami protecteur tu le gardes pour d'autres !

Murat – calmement, pour une fois lol- Arrête de jouer la folle !

Moi – Je joue pas la folle, juste je mets les choses au clair, et en plus tu viens taper un pote à moi, alors qu'il t'as rien fait, et...

Murat – Me parle pas de c'te pd Hazal ! VALLAHA J'AI ENVIE DE T'EN COLLER UNE, MAIS J'LE FAIS PAS ! ET ARRÊTE DE DEFENDRE CE MEC, ÇA M'ENERVE !

Moi – Je le défend parce que c'est toi le fautif Murat, t'avais pas à ken sa copine !

Murat – ET ALOOORS ? C'EST ELLE QUI VOULAIT ! MOI J'AI AP REFUSER, C'ÉTAIT UNE KEH !

Moi – Et alors, tu ken tout ce qui bouge toi ? Pff, vAllah'a vous me dégoutez tous ! Qu'Allah vous guide, le pire, c'est que daha çok günaha girdin, t'as briser un couple et pi voilà...

Murat – FERME LA !

Moi – Niye dogrular zoruna mi gidiyor ? [ça te fais mal d'entre la vérité], allé selem !

Murat – Pèses tes mots Hazal ! Wallah moi j'suis pas Serkan pour que tu me parles comme ça !

Moi – Ouais, Serkan est pas comme toi, ça c'est sûr, maintenant pousse toi !
Murat – ça veut dire quoi ça ?
Moi – Ce que t'as compris, pousse toi !
Murat – Öyle olsun !



Il se retourne et va dans sa vago, il démarre, et accélère comme un fou. Il dérape sur le parking, me lance un regard noir, mais je crois que celui là c'était le pire ! Il m'a fais trembler lol, et il continue. Moi je monte dans la mienne, et commence à taper sur le volant, on aurait dis une hystérique !



Je pleurais, une seconde fois, mais ce n'étaient pas les même larmes, elles n'avaient pas les mêmes raisons de couler, juste un point commun Murat. Là c'étaient des larmes de haine, de colère, de dégoût, d'amour, une accumulation de tout, de ces sentiments destructeurs, de cet « amour » qui me détruit. Oui parce que l'amour non-réciproque est de auto-destruction. On est conscient de ce que cause cet amour, mais on continue, pourquoi ? Parce que mes sentiments sont incontrôlables, je ne les contrôle plus, c'est Murat qui le fait. Malheureusement.



Je voulais crier, je voulais crier haut et fort que je l'aimais afin que tout le monde entier l'entende, et que ce poids s'envole. Je voulais lui dire à lui, ce que je ressentais, mais ma fierté, cette putain de fierté m'en empêchait ! J'en pouvais plus !



J'essuie mes larmes, je regarde dans le mirroir, mon oeil, meeerde, il était devenu tout bleu jaune ! Putain, mon fond de teeeeint, je le prend, et je l'étale jusqu'à le vider (non c'est pas vrai, j’exagère)


J'arrive chez moi, je monte dans ma chambre, je vais faire un groooos bisou à ma mère et je vais directement dans ma chambre, je lui dis que j'avais pas faim, et je vais dormir, même si le lendemain je tafais pas.


Le lendemain, une grasse matinée malgré que j'aie dormis tôt, j'aime bien dormir moi ! Breeeeeef. Je me lève, j'avais peur de me regarder dans la glace, mais j'y vais, et là, mon oeil il était devenu piiiiiiire ! Alors, imaginez vous, même ma technique de fond de teint ne servait à rien !
J'ai beau en mettre 3 tonnes, ça se voyait encore !

Je vais faire quoi maintenant ? J'suis dans la merde ! Je cogitais, et là, Ali entre dans ma chambre !

Ali – Tu t'es fais quoi à l'oeil ?!

Moi - Bah.. euh.. C'est hier...

Ali – T'as fais quoi ta race ?

Moi- Mais abi, c'est hier au grec, Murat et Serkan se battaient et j'ai...

Ali – Et tu fasais quooooi au grec avec Serkan ?

Moi – Mais tranquille, on a mangé un grec avec Asma et Laura, rien de grave

Ali – et t'as voulu zehma les séparer alors qu'ils se battaient ? HAZAL JOUE PAS L'BONHOMME REGARDE C'QUE ÇA T'FAIS !

Moi – Nan mais c'est bon..

Ali – J'veux plus entendre des trucs comme ça Hazal, tamam mi (c'est bon) ?

Moi – Tamam Abi...


Sérieux, mon frère je le kiff, il est grave protecteur, c'est mon sang, même si des fois il va dans l'extrême, je l'aime plus que touuut ! Ali


Neyse, Mustafa, Aya et Yassine étaient en bas et m'attendaient, donc je m'habille, et je vais pour passer mon après midi avec eux.

Je sors, et je vois Murat, monter les escaliers, mais là, il était dans un sal état, il s'était battu,ça se voyait !







Partie- 18


Je sors, et je vois Murat, monter les escaliers, mais là, il était dans un sal état, il s'était battu,ça se voyait ! Il avait l'arcade qui saignait, du sang sur son T-shirt.. Le regard noir, le poing serré, les sourcils froncés. Même dans cet état je le trouvais beau. J'suis une vieille meuf ? Ouais, je crois aussi , « l'amour » rend stupide, vraiment.


Je le regardais tout en mettant mes chaussures, et s'arrête devant moi. Mon cœur recommence à prendre une allure irrégulière, j'ai cet effet, ce même effet de boule dans l'ventre, de papillon, de bonheur, et de tristesse, de haine et et d'amour, de dégoût et désir à la fois.


Je sais que je me mens moi-même. Je me dis l'avoir oublié, mais non. Pourquoi ? Parce que je ressens toujours ces mêmes symptômes à chaque fois son regard, ne serait-ce que de loin, je les ai ces symptômes, ceux qui appartiennent à « l'amour ».

Mais pour moi ce n'est pas de l'amour, mais de 'auto-destruction, parce que je l'aime, oui, enfin non. Je ne l'aime pas, je l'adore, je le, enfin vous m'avez compris, c'est plus que de l'amour, oui vachement plus, et cet « amour » excessif, se transforme en haine...


Neyse -bref-, revenons à nos koyun, il me regardait. Ce regaaaard, celui qui m'a piéger, qui m'a menée dans le labyrinthe de l'amour, une labyrinthe interminable, sans sortie...

Je détourne mon regard.
...- Mais Hazaaaaal, tu ne vas quand même pas faire l'ignorante alors qu'il est dans un tel état, non Hazal, ressaisis toi, c'est bon, il a peut être quelque chose de mal, parle lui.


Moi – en hésitant- Euh.. t'as besoin de quelque chose ? ..
Murat – froidement- Istemiyorum senin yardimini ! Git ! [Je ne veux pas de ton aide, pars!]
Moi – Nasil istersen. -froidement à mon tour.- [comme tu veux]

Et je commence à descendre les escaliers et il me crie « TU DEMANDERAS À TON DEP »

Alors, lui toute une histoire, schizophrène, bipolaire, tout sauf normal. Il a des troubles, ça c'est sûr !


J'avais pas la tête à l'écouter, en fait je ne réalisais pas vraiment ce qu'il venait de me dire, j'suis conne parfois, mais ça arrive à tout l'monde de mettre du temps à comprendre nan ? Lol

Je sors du bloc, et sa phrase me vient seulement maintenant au système (j'minvente des trucs, mais je le vis bien). « Tu demanderais à ton dep » Il me dis mon dep, donc pour Murat, qui peut bien être « mon dep » ? Serkan bien évidemment ! Oh, donc, par conséquent (zehma la littéraire OU PAS) il s'est battu avec Serkan ? Naaaan, c'est pas possible !


Je me pose la blinde de questions, tout se bouscule dans ma tête, je veux pas qu'on tape Serkan sérieux, c'est un gars qu'a du respect, mais qu'est aussi lunatique, c'est pas l'plus important, je le comprend, après s'être pris un coup comme ça d'un pote, je le comprends. Qu'Allah lui facilite !

Je rejoins l'équipe, je les tcheks tout en étant dans mes pensées. Aya l'avait remarqué, elle me faisait des gros yeux pour dire genre « y s'passe quoi ? », mais j'lui dis que je lui raconterais plus tard. Oui avec ma Aya, on parle le langage des signes ! Lol

Yassine et Mustafa riaient, et se chambraient pour pas changer. Moi je me contentais de les écouter, sans trop les écouter lol. Mais là ils abordent un sujet qui m'intéresse beaucoup : L'état de Murat.

Mustafa – Zebi, Murat il s'est péta avec t'sais Serkan là !
Yassine – Arrête ! Pourquoi ?
Mustafa – J'sais pas mais wAllah, qu'ils ont eu du mal à les séparer !
Moi -en tapant l'incruste lol- Ah c'est pour ça jl'avais vu dans un sale état t'alleur !
Mustafa – Ouais ouais !
Moi – wAllah, Murat c'est un gamin !
Mustafa -un peu énervé- Parle bien toi !
Moi – Quoi, ça craint c'qu'il a fait à Serkan !
Mustafa – Tu l'connais d'où toi ?
Moi – On taf ensemble !
Mustafa – Bien bieeen, c'est bien Hazal -avec un ton ironique bien sûr-
Moi – Bah quoi ? Murat pourquoi il a touché à son ex ?
Mustafa – Parce que c'est la meuf qui le voulais, et même c'est pas tes affaire Hazal, vAllah herseye burnunu sokma !
Moi – Ouais, mais arrêtez avec Serkan wAllah, t'imagines, nan mais mets toi à sa place, ils envisageaient le mariage cet été !
Mustafa – Bah kismet, tu veux quoi, c'était une pute, c'est pas de notre fate, ni de celle à Serkan hein !
Yassine – Stop les kardesh, on s'en fou !



Je fini l'après midi avec eux, et on rentrer chez moi, avec Aya, parce qu'elle dormait chez moi ! Ce soir là, on a bien parler, je lui ait tout expliquer, les embrouilles du taf, celles avec Murat, elle aussi elle était duper , elle savais pas quoi penser non plus. Mais bon, elle m'a plus ou moins réconfortée en me disant que le temps allait faire les choses, que je soit patiente, et surtout que je ne perde pas espoir. Elle a raison, l'espoir fait vivre, parce l'espoir ne meurt PAS !



Les jours passent, on est déjà en mai, le taf se passe à merveille, c'est ironique. Enfin pendant au moins Serkan ne me calculait pas. Sérieux, j'en avais marre de tous ces problèmes, alors j'ai décidé de ne pas me prendre la tête avec ça. Je laisse le temps faire les choses comme l'avait si bien dit Aya.

Esra avait remarqué le froid, alors au début elle essayait plus ou moins, de nous rapprocher, mais elle aussi avait compris que ça ne marchait pas, alors elle a abandonnée à son tour.

Alors suis-je la seule à garder espoir, à ne jamais désespérer ? Je ne sais pas, mais j'en avais l’impression.


Les jours passent doucement avec une ambiance tendue entre Serkan mais aussi Murat, il ne me calculait plus. Même pas un regard rien. Et un regard noir ? Même pas, quan j'dis rien c'est vraiment rien, il m'ignorait tah sah ! Y'a des moments où même ses regards noirs me manquaient, oui, je préfère savoir qu'il me calcule, même avec ses regards méchants, mais là, le fait de voir qu'il m'ignore totalement qu'il se fiche littéralement de moi, me blesse et me détruit encore plus..


On va passer quelques semaines, et un soir, je reçois un message de SERKAN ! Oh, mon coeur a fait un mini-bond !

...- Hazal, t'es sérieuse là ? Tu vas pas kiffer deux gars en même temps ! Nan nan, c'est pas bien la polygamie !

J'hésite à ouvrir le message, j'avais peur du contenu en fait .

« Hazal, je t'attends dans le parc***, viens ! »

Même pas de salam, rien. Ok, mais il a cru que mes parents s'appelaient Bernadette et Claude oula ?


Il était dans les environs de 18 heures, on était en mai, donc il faisait pas nuit, et je pouvais peut-être sortir, qui sait.

Moi – Anne, iki dakkika çikabilirmiyim ? [j'peux sortir deux minutes?]
Maman – Napican ? [Tu vas faire quoi?]
Moi – Euh.. j'vais prendre un T-shirt chez Aya !
Maman – Iyi çabuk ol o zaman [Dac, fait vite alors]

Je lui fais un bisou sur la joue, et je vais prendre un gilet. Mets mes chaussure et me dirige vers le parc qu'il avait dis. Il y était déjà, je l'avais reconnu. Toujours op, parce que Oui, Serkan prend grave soin de lui !


J'arrive vers lui, il était à fond dans son portable, quand y m'a vu, il a juste levé la tête, puis s'est replongé sur son portable. Pff, si c'est ça qu'il voulait, je pouvais ne pas venir hein, et éviter de mentir à ma mère pour sa race !

Il y a eu un silence de 5 minutes au moins et il daigne enfin à ouvrir la bouche

Serkan – ça va ?
Moi – Ouais el hamudlillah !
Serkan – Tu me demandes pas comment je vais moi ?
Moi – Bah ça a l'air d'aller, vu que tu sourais à ton portable [Il souriat comme un golio devant son portable]
Serkan – Ah.. [ævec un big sourire]
Moi – Bref, konusmicaksan, ben gidiyorum ! [si tu vas pas parler, j'y vais]
Serkan – Hayit kaliyorsun ! [Non tu restes!]

Je me rassois sur le banc, et regarde mes pieds.

Serkan – Oh Hazal, désolée, j'ai fais le gamin, j'aime pas être en froid avec ma collègue vAllah ! (zehma collègue)
Moi – Ouais...
Serkan – Nan mais tu vois, t'es grave une meuf bien j'veux pas m'embrouiller avec toi, juste j'te respecte grave ! Tu mérites tout le bonheur du monde toi !

Sérieux, ses paroles m'avaient grave touchées !

Moi -en souriant- Nan mais c'est rien t'inquiètes. Y'a pire.. [Bien sûr là je faisais allusion à Murat qui était pire]
Serkan – Comme ?
Moi – Personne..
Serkan – Murat hein ?
Moi -baisse la tête-
Serkan – Te prends pas la tête avec lui, vAllah y'est chelou ce mec !
Moi – Ouais...
Serkan – Neyse.. On a mis les choses au clair nous deux, c'est l'essentiel hein !
Moi – Ouais, c'était temps hein !
Serkan – Ouais, mais voilà.. Hadi, entre chez toi, et t'as vu, là j'me suis excusé comme un canard !
Moi – en riant- Nan mais c'est mignon !
Serkan – Ouais tais toi avec tes mots de pd là, allé rentre -en me tapant « gentiment » la tête


Il sourit, et je me dirige vers moi, et là, devant ma tour, ya pleins de gars. Je baisse la tête, mais là j'entends quelqu'un crirer mon prénom

« HAZAAAAL ! » Je la reconnais cette voix, celle à ......







Partie- 19


« HAZAAAAAAAAL »
Cette voix, celle à Murat [Big up à celles qui ont deviné, lol c’était pas difficile hein :p], à la fois grave et cassée, agressive et douce, cette voix qui m’apaise. Suis-je folle ? C’est le terme exact. Je suis folle de lui. Vieille meuf ? Juste un peuuuu lol. Je n’ose pas me retourner, j’avais peur, oui parce tous les teneurs de murs, devaient surement savoir que je suis la tipeu à Ali, et s’ils me voient avec Murat, ça va jacter. Donc la meilleure solution c’est d’avancer, d’ignorer.


Je rentre dans ma cage d’escalier, et là je sens quelqu’un m’attraper le bras, puis le serrer fort, très fort ! Je me retourne, et je vois Murat. Il me regardait, avec ce même regard noir. Vous vous dites, quand est-ce qu’il va m’adresser au moins un regard doux, amical, moi-même je ne sais pas..

Sa respiration s’accélérait, ses sourcils se fronçaient progressivement, sa mâchoire suivait le rythme de ses sourcils, breeef, vous m’avez comprise, il s’énervait. Mais en fait, j’ai l’impression qu’il s’énerve lorsqu’il me voit !


Moi – T’as quoi avec mon bras, laisse-moi !
Murat – en criant- Ferme la, vAllah Hazal tu m’énerves, tu faisais quoi avec lui, à cette heure dans le parc ?!!

Oh merde, chanceuse comme je suis, il m’avait repérer !


Moi – Bah. Euuh.. (Allé Hazaaaaaal ! sors un mytho !) bah.. je devais lui rendre les clés de sa gova !
Murat – en cirant plus fort- OUAIS PRENDS MOI POUR UN CON AUSSI NAN ? LA PATRONNE C’EST SA TANTE, ELLE AURAIT PU LUI DONNER ? PREND MOI PAS POUR UN CON !!!!

Merde, conne que je suuis !!

Moi – Bref, vas-y Murat, j’ai pas de comptes à te rendre..
Murat – Ouais ouais, vas-y essaie de te rattraper, t’sais quoi j’suis l’pire des cons !
Moi – je le regardais, je comprenais pas vraiment- …
Murat – J’aurais dû dire à Ali que c’était toi. J’suis le pire des cons wAllah, j’sais pas pourquoi !
Moi – quoi ? ..
Murat – ALI T’AS VU FAIRE TA PUTE AVEC TON DEP, VOS RENDEZ-VOUS QUE VOUS VOUS DONNEZ, IL M’A DEMANDER SI C’ETAIT TOI, MOI JE LUI AI DIS NAN !

Quoi, il vient de m’insulter de pute ? Nan, c’est pas possible, pourquoi ? Il a pas à m’insulter, y s’prend pour quiiii ?! Qui peut m’insulter sans rien savoir. La haine m’envahissait, je sentais mes joues en feux, mon cœur qui battait à une allure de ouf !

Moi – en criant – TU T’PRENDS POUR QUI ? FALLAIT LE DIRE A ALI DANS C’CAS LA, QUI T’AS DEMANDER DE FAIRE CA ? ET C’EST LA PREMIERE ET DERNIERE FOIS QUE TU M’INSULTES DE PUTE, D’ACCORD ? TU M’DEGOUTE VALLAH TU M’DEGOUTE ! WALLAH M’ADRESSE … -et là les larmes de haine, de colère coulaient- M’ADRESSES PLUS UNE SEULE PAROLE !
Murat – Arrête de pleurer ta race !
Moi – Konusma –en pleurant- [parle pas] Sus, git, ! [Tais toi pars !]
Murat – ARRËTE DE FAIRE LA FO….
Moi – QUOI LA FOLLE ? TU SAIS QUE CA DE TOUTE FACON ! WALLAH SORS DE MA VIE DE MA TETE, LAISSE MOI VIVRE !.. –je pleurais encore plus-.

… - HAZAAAAL ! Y t’a pris quoi pour lui dire ça ? Mais il va comprendre, il a compris, compris tes sentiments que t’éprouvais pour lui. Pourquoi t’as fait ça ?

Murat – Azi azi, rentre, et pleure pas !
Moi – Laisse-moi tranquille toi ! –en essuyant mes larmes-
Murat – Allé rentre –calmement-

Je le méprise du regard, et monte chez moi ! J’essuie mes joues et rentre. Je vais faire un bisou à ma maman Je l’aide pour la cuisine, et là elle me dit

Maman – Eh, kazak nerde ? [il est où le pull]

Meeeerde, elle m’avait cramée, allé, je vais me rattraper !

Moi – Bah.. elle en avait besoin ..
Maman – Iyi öyle olsun.



J’étais dans ma chambre et Ali viens dans ma chambre après avoir mangé.


Ali – Tu faisais quoi dehors ?
Moi – Bah rien..
Ali – t’es sûre Hazal ?
Moi – Oui abi..
Ali – bak Hazal, sana güveniyorum, sakin bu güvenimi bosa çikarma ! [J’te fais confiance, ne casse pas cette confiance en gros]
Moi – Merak etme abi .. [t’inquiète pas grand frère]

Et là il me fait un câlin, et me caresse les cheveux, enfin vous voyez quoi. Et ça, c’est un geste très rare chez mon frère. Ali montre très rarement ses sentiments, et il le fait souvent quand ça ne va pas vraiment.. Je l’aime tellement mon frère, je tuerais pour lui, c’est mon sang. Malgré toutes nos prises de tête je l’aime plus que tout, je sais que s’il me tape oula c’est pour mon bien, pour pas que je tourne mal..

Moi – Abi.. Noluyo ? [Grand frère, il se passe quoi ? ]
Ali – Hiç , j’avais envie, vAllah Hazal j’suis grave fière de toi. Aujourd’hui les meufs elles sont pleines de vices.. VAllah les filles comme toi c’est rare !
Moi – Wesh Ali t’as fumé quoi ?
Ali – Ta race Hazal, je te fais des compliments et toi tu le prends comme ça ? Dégage
Moi – nan mais c’est bon ! Mais c’est rare que tu sois comme ça ! Et je dégage pas t’es dans ma chambre !
Ali – Ouais ouais !

Il sort en me tapant sur la tête !

Les jours passent tranquillement, je pensais à ce qu’Ali m’avait dit, j’avais honte de moi, j’avais comme l’impression de le trahir en aimant son meilleur ami, Murat.


Et lui, Murat, je le croisais plus, je l’évitais au maaaaaax ! Je voulais plus le voir, il me dégoutait, je voulais plus l’aimer, je voulais que mon cœur cicatrise cet amour, cet amour excessif, destructeur, j’en avais marre, et j’avais mal.


Breeeef, je fais court, un jour (ooooh la rime lol), pendant la pause de midi, Serkan, m’invite à manger. Mais pas genre dans un grec oula, nan nan, un putaaain d’resto, magnifique, j’suis pas du genre bling bling, lui non plus, mais il m’avait bluffé !

Que va-t-il se passer pendant cet après-midi ?







Partie- 20


Je n’suis pas du genre bling-bling, Serkan non plus, mais ça m’avait quand même bluffée. Je restais bouche bée carrément devant le resaurant. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça, coment ç lui est venu à l’esprit, j’n avais aucunes idées. Bref. Ls gens passaient, rentraient, sortaient. Les femmes étaient magnifiquement bien habillée.. Bref vous voyez le genre.

C’était en dehors de la banlieue parisienne, c’était dans l’centre de Paris. Donc on avait mis un bon bout de temps à y parvenir.

Moi – Serkan, pourquoi tu m’as emmené ici ?
Serkan – ça t’a pas plu ?
Moi – Si si, mais voilà, y’a v’la les toubab, et en plus ça va te coûter une fortune on aurait bien pu manger dans un grec…
Serkan – On s’en fou vAllah, et en plus je sais que ça t’a plu ! Et moi j’en ai marre de manger au grec !
Moi – Ouais, mais t’étais pas obligé !
Serkan – Uuuuuuf, t’es casse-tête toi, allé rentres !


Il me prend par la main, et on entre. Oui, Serkan m’a prise par la main, je sentais sa peau toucher la mienne, la chaleur de la sienne contre la mienne. Honnêtement, ça ne me laissait pas indifférente, je sais pas, c’est pas des sensations aussi intenses que ceux que j’éprouve pour Murat, non, mais, j’en ai. Je suis perdue.

Je raconte quoi moi ? En gros je suis « amoureuse » de deux garçons ? Mais arrêtes tes conneries Hazal, tu commences à déconner.

Ensuite, il me fait passer mon bras autour du sien. Ah, sérieux, c’était mignon ! On arrive à une table, super bien décorée, je regardais Serkan qui souriait. Un serveur vient directement nous voir, et nous dit
Serveur – Que désireriez-vous monsieur ?
Serkan – « … » -Je sais plus du tout ce qu’on avait mangé, je sais juste que c’était un truc minuscule, qui avait coûté une fortune, enfin vous voyez le genre quoi-
Serveur – D’accord, et vous madame ? –Mademoiselle oh !-
Moi – Bah.. euh, comme monsieur.

Sérieux, je savais pas quoi dire moi, je connaissais rien de tout ça !
Serkan me regardait en souriant, avec son sourire tah les pubs colgate là !

Moi – Quoi ?
Serkan – Tu m’fais rire Hazal !
Moi – Bah quoi ?
Serkan – Rien qu’tu savais ap quoi commander !
Moi – Azi, c’était des noms bizarre, moi j’suis pas douée en la matière comme toi !
Serkan se contente de sourire avec un sourire plutôt crispé, j’avais pas vraiment compris sa réaction, mais je ne préfère pas lui demander.

On a nos entrées, un petit truc, ensutie nos plats.

Moi – Mais comment tu connais ici ?
Serkan – Tu veux vraiment savoir ?
Moi – Bah si j’te demande c’est que oui je veux savoir !
Serkan – bah, j’avais invité pour la première fois Nihal [son ex] ici..
J’ai vu que ça l’avait mis mal à l’aise, mais je vois pas l’intérêt de m’avoir invitée à manger ici alors qu’il avait invité pour la première fois son ex..

Moi – ah d’accord.

Ça avait complétement plombé l’ambiance, on parlait presque plus, on mangeait silencieusement en silence. Un silence qui devenait de plus en plus lourd, ça m’avait gavé.

Moi – Serkan je sais que t’aimes pas parler de ça, mais je veux que tu m’éclaircisses à propos de ton ex..
Serkan – Hazal, pas tout de suite
Moi – Et tu penses te voiler la face jusqu’à quand ?
Serkan – Tais-toi Hazal !
Moi – Je me tais maintenant, mais crois pas que tu vas l’ignorer toute ta vie Serkan, tourne la page.

Il me lance un regard noir, il était énervé, ce sujet le met vraiment à bout wAllah !


On finit nos desserts. Il décide de payer [une fortune], et on sort. Le trajet était silencieux, lui était énervé. A un feu rouge, il me regarde, et me dit, je vais t’expliquer.

Il continue la route, il ne me regardait pas, il fixait droit devant lui, les sourcils froncés.

On arrive dans un parc près du centre co’. Il coupe le moteur et tape sur le volant

Serkan – Putaaaain !
Moi – ça te mets si mal que ça Serkan ?
Serkan – C’te pute, c’te tass, j’la déteste, wAllah je la haie !
Moi – Tu veux m’expliquer ? .. –timidement, oui parce que j’avais peur de lui à ce moment lol-
Serkan – écoute Hazal, y’a rien à comprendre. Elle m’a fait un putain coup d’traitre ! Putain HAZAAAL, JE L’AIMAIS WALLAH JE L’AIMAIS, AUTNAT QUE MA MERE, T’IMAGINES, JE L’AIMAIS TANT QUE CA ! ET ELLE, ELLE S’EST FAIT KEN PAR MON SHAB, PUTAIN, J’ENVISAGEAIS LE HLEEEL, TFOUUU WWALLAH ELLE ME DEGOUTE, Y’A JUSTE CA QUE J’PEUX TE DIRE..
Moi – En lui tapotant l’épaule- Geçer insAllah [ça passera si dieu le veut]
Serkan – NASIL GECISIN HAZAL ? NASIL ? [comment tu veux que ça passe ?] BIR SENEMIZ BIR HICMIYDI ? [ 1 an c’est rien]


Ses yeux brillaient, il était au point de pleurer. Ce sujet le mettait mal. En fait, il n’arrivait pas à l’accepter, il n’arrivait pas à croire que la fille qu’il aimait ne l’aimait pas, qu’elle lui ait fait ce coup.

Serkan, il est tellement mignon, il l’a aimé de tout son cœur cette « fille », il ne méritait rien de tout ça Serkan, rien du tout.

Moi – T’as rien fait Serkan demekki kaderin degilmis ! [c’était donc pas ta destinée]

Serkan ne disait rien, ses yeux brillaient, et une perle coula sur sa joue. Sérieux ça m’avait graaave touché, il était mal, il le vivait mal, je le voyais, mais il fallait qu’il se rende à l’évidence, qu’il arrête de se voiler la face.

Il tourne directement la tête pour pas que j’aperçoive sa larme, trop tard. Je l’ai aperçue cette larme, et moi aussi j’en ai laissé couler quelques-unes. Oui, parce que je pensais à ce que Murat me faisait vivre. A cet amour destructeur, à ces sentiments intenses. J’ai pas pleuré comme une hystérique, non non, j’ai juste laissé quelques larmes couler, c’est tout.

Serkan – Je sais pourquoi tu pleures Hazal, pleure pas, wAllah, il mérite pas tes larmes Murat.
Moi – Quoi.. –en essuyant mes joues-
Serkan – Je sais Hazal, je sais que tu l’aimes ce connard !
Moi - …
Serkan – Mais pleure pas pour lui, personne mérite tes larmes. Et surtout Murat, il mérite même pas ton amour ce gars-là !


Quoi, il m’a cramé, il a compris que c’était Murat que j’aimais, que mon cœur ne battait que pour lui, qu’il était devenu ma drogue. Qu’il m’avait piégé ? Que j’étais devenue prisonnière de mes sentiments ? Oui, il l’avait compris. La honte, j’ai honte de moi, de pleurer pour un garçon, qui s’en fou complet de moi ! Mais ces larmes je les contenais depuis plus de deux ans, je ne les versais que rarement, et encore, ce n’était pas des torrents de larmes comme certaines filles. Quand je repensais à lui, je priais, je priais dieu pour qu’il m’aide, pour pas que je finisse dans un sale état à cause de lui.

Serkan me regarde et me fait un câlin. Sérieux, c’est ce geste, venant d’un garçon qui m’a fait pleurer.
Parce qu’un garçon qui fait ça à une amie, c’est pas une pédale, mais une personne de confiance, une personne qui nous aie chère.


chronique de Hazal :J'AI BEAU SOUFFRIR MAIS MON COEUR REVIENT VERS TOIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant