Farewell 1 / Mileven [Terminée]

006

Eleven se réveilla sur un tas de feuilles mortes.
Elle se releva rapidement.
William était à coté d'elle et il l'a regardait d'un air inquiet.
-J'ai bien cru que tu ne te réveillerais pas. Dit-il.
Elle ne dit rien, elle observa silencieusement la forêt.
-Pourquoi tu n'est pas avec le reste de la bande ? Demanda William après quelque seconde de silence.
Elle renifla.
-Partis, Je suis partis. Dit-elle en regardant les feuilles mortes au sol.
-Pourquoi ?
Elle mit un certain temps à répondre, elle paraissait réfléchir à la façon d'où elle allait placer ses mots dans sa phrase.
-Ma faute, c'est ma faute. William semblait l'écouter attentivement.
-Le portail, je l'ai ouvert. Sans réfléchir. Dit-elle, les larmes aux yeux.
Qu'est-ce-qu'y cloche chez moi ? Elle essuya ses yeux d'un revers de main, son visage devenu de marbre.
Elle serra les poings :
-Je vais, je, je v.. Elle laissa sa phrase en suspens.
Elle avait envie de le dire. Je vais retrouver ma mère. Elle voulait savoir, savoir pourquoi elle n'était pas normal.
Elle savait pertinemment qu'elle n'était pas morte. Elle avait toujours sentit cette amour maternelle quand elle se sentait seule ou quand son père ne se fatiguait pas à lui donner de l'amour.
Elle savait que son père lui cachait beaucoup de chose, et elle savait où les trouvers. Mais il lui fallait de l'aide.
-Par hasard si tu es rentrée ici est-ce-que tu saurais comment en sortir. Demanda William.
Elle acquiesca, il fallait juste ouvrir un portail... Cela paraissait si simple, mais c'était bien plus compliqué.
Michael eu l'idée d'aller jusqu'au laboratoire, il était déterminé.
Il sortit de chez lui, il pleuvait fortement, mais ce n'est pas le mauvais temps qui l'arrêtera.
Il monta sur son vélo et se mit en route.
Les routes étaient glissantes mais il réussi à arriver devant le grand bâtiment délabré. Michael n'avait jamais remarqué mais il y avait une université à l'arrière.
Il laissa tomber son vélo sur le sol et s'avança vers le laboratoire.
Il n'a pas changé, toujours aussi froid et triste.
Michael eu un frisson de dégoût en observant le grand bâtiment.
Soudain quelqu'un sortit du grand bâtiment.
La silhouette avança vers lui.
Il avait envie de partir mais c'est comme si ses pieds étaient collés sur la terre.
Avec un peu de recule la silhouette n'était pas seule.
C'était le docteur Brenner.
-Alors comment on se retrouve. Dit Michael en ne bougeant point.
-C'est toi qui à Eleven ? Demanda le docteur Brenner en fouillant la poche interieur de sa veste.
-Ce n'est pas un objet et Eleven n'est pas chez moi. Répondit Michael.
Le docteur Brenner sortit de sa poche intérieur un pistolet, visiblement il n'était pas d'humeur.
Son regard sévère montrait qu'il ne voulait pas plaisanter.
Michael ne sut pas ce qu'il devait faire, si il courait les gardes et les scientifiques l'attraperait et si il reste sur place Brenner n'hésitera pas à lui tirer dessus.
Il regarda autour de lui, il était encerclé.
-De tout façon je ne dirais rien et je ne sais rien. Dit-il vers Brenner.
-On va voir ça, emmené-le.
Les gardes s'approchèrent de Michael et l'attrapèrent.
Il se débatta mais rien ni fit.
-Lâchez-moi bande de cons !

Dans une petite maison dans l'indianna près d'Hawkins mais plutôt isolée de tout les regards une dame d'environ 40 ans rangeait des papiers. Quel genre de papiers ? Me demanderiez-vous.
Procès, disparitions d'enfants, disparitions de nourrissons, ou des lettres adressées à la police ou à au laboratoire national d'Hawkins.
-Pourquoi tu gardes tout ça ? Demanda la dame vers le salon.
Personne ne répondit.
-Désolée. Finit par dire la dame en rangeant le reste de papier dans un tiroir qui commençait à un peu trop vieillir.

1970. Rapport de police d'Hawkins
Adressé à mademoiselle Ives
Confidentielle.

Nous sommes au regret de vous annoncez que votre plainte envers le docteur
La lettre avait été déchirée et l'autre bout était introuvable.

1969. Convocation d'urgence à l'université d'Hawkins.
Nous voudrions discuter de vos absences ce mois-ci. Cela fait 4 fois que votre amoureux Andrew vous excuse d'être malade. Mais cela fait 25 jours.