Chapitre 7: I'm here.

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Je suivais la direction dans laquelle le blond était parti, me demandant pourquoi il avait prit ce chemin pour rentrer chez Minho.

***

PDV NEWT

Je marchais tête baissée, évitant bouteilles d'alcool et autres ordures traînant sur le sol de cette ruelle. À ma droite, un bâtiment en pierre grise. À ma gauche, un autre en brique. Tous deux poussiéreux.

Ce quartier malfamé était censé être un raccourci pour retourner chez Minho. Mais je commençais sérieusement à regretter de l'avoir pris. Et j'avais l'impression d'oublier quelque chose sur ce quartier.

Surtout quand je débouchais sur une route faiblement éclairée par deux lampadaires. Les autres étaient tous éteints. Je cherchais mon téléphone dans ma poche, en vain. Oh bordel, je l'ai laissé avec Thomas.

Je soupirais en continuant d'avancer, quand j'entendis des bruits de pas derrière moi.

Plusieurs pas. Et des voix qui échangeaient tout bas.

Je tournais légèrement la tête, le temps de voir ceux qui me suivaient. C'était un groupe de quatre hommes, saouls avec des vêtements dépenaillés.

Je déglutis en accélérant ma vitesse inconsciemment. 

Je venais de me rappeler. Ce quartier était celui de la ville où bon nombre de prostituées se trouvaient et où de nombreux viols ont été recensés. 

-Hé chéri, pourquoi tu fuis? lança une voix éraillée derrière moi.

Putain, putain, putain. Contre quatre personnes je pourrais rien faire...

-Allez reste là, on va bien s'amuser! rit une autre voix.

Je suis dans la merde. Je marchais au pas de course, faisant tout pour ne pas céder à la panique. Jusqu'à qu'on attrape mon poignet.

Je me retrouvais brutalement retourné.

-Lâchez-moi! criais-je en échappant à la poigne.

J'allais me retourner pour courir cette fois, sauf que l'un des quatre hommes empoigna mon col et tira dessus.

Je levais mes mains pour desserrer la prise de mon haut sur mon cou. J'haletais quand je fus violemment projeté contre un mur.

Ma respiration se coupa et mon dos m'élança. Deux hommes du groupe agrippèrent mes bras et j'eus beau me débattre, ils ne me lâchèrent pas.

-Tu ne vas nul part mon joli, susurra un des hommes.

Son haleine fétide me fit froncer le nez.

-LAISSEZ MOI PARTIR BANDE D'ENFOIRÉS! hurlais-je.

C'était la dernière chose que je pouvais faire. Mes jambes étaient maintenant aussi maintenues par les mêmes hommes que pour mes bras.

Il fallait que je crie, en espérant que quelqu'un m'entendrait et viendrait m'aider.

-LÂCHEZ-MOI SALES/

Un des deux hommes qui avaient les mains libres plaqua sa main sur ma bouche, appuyant tellement fort que je crus que mes dents allaient se briser.

Mes yeux s'écarquillèrent alors que je me débattais deux fois plus fort, mes cris se transformant en gémissements étouffés.

L'homme qui me tenait la bouche eut un sourire carnassier :

-Si tu me mords la main pour continuer à hurler, je te coupe la queue.

Et pour appuyer sur ses dires, il sortit un couteau qu'il appuya contre ma joue. Je sentis la lame s'enfoncer dans ma peau, suivie par un filet de sang chaud. Je fermais les yeux, mes larmes s'ajoutant au sang.

-Bien tu vois quand tu veux? lâcha le dernier.

Ça devait être le leader, en tout cas, il s'occupait de rien. Celui qui écrasait ma bouche éloigna sa lame et se posta à côté de moi.

Le dernier des quatre hommes s'avança vers moi avec un sourire mesquin.

-Tu restes calme, on te baise et on te laisse tranquille. Tu te débat, on te baise et on te tue après, annonça le leader.

Mes yeux s'agrandirent de terreur alors que je sentais deux mains soulever mon T-shirt.

Celui qui appuyait sur ma bouche pressait si fort que ma tête était plaquée contre le mur et que je pouvais rien faire de plus que sentir ces doigts glacés frôler mon ventre puis descendre plus bas.

J'essayais à nouveau de libérer mes bras et de crier mais le couteau revint. Et cette fois, il se colla contre mon cou.

-Tu bouges, je t'égorge, menaça l'homme qui écrasait ma bouche d'une main et de l'autre pressait le couteau.

Deux mains commençaient à déboucler ma ceinture tandis que je restais comme ça, impuissant, les larmes ruisselants sur mes joues.

J'allais me faire violer. Et peut-être mourir juste après.

Je fermais les yeux, m'attendant à ce que l'on baisse mon pantalon sauf qu'à la place, ce fut un énorme bruit qui vint. J'ouvris les yeux et vit que le leader était par terre, se tenant la mâchoire d'une main.

Je tournais mon regard vers la personne debout qui se massait le poing et fixais l'homme qui ne pressait plus le couteau contre ma gorge mais maintenait sa main sur ma bouche.

Thomas.

Il attrapa le col de celui qui m'empêchait de parler et je pus enfin parler.

-Thomas, il a un couteau! criais-je en avertissement.

Mais déjà Thomas le jetais à terre et à califourchon sur lui, lui asséna une série de coups sur le visage.

Je fus frappé de la parallèle de cette scène avec celle du lycée, où Thomas m'avait aussi défendu de Gally.

Le brun se releva, laissant l'autre homme gémir à terre, le nez et la bouche en sang.

Les deux autres qui me tenaient les bras me lâchèrent et fuirent le plus vite possible. Aussitôt suivis par l'homme au couteau et finalement du leader à qui Thomas donna un autre coup de poing dans la mâchoire.

Thomas se retourna vers moi et son regard qui brûlait de fureur s'adoucit.

J'explosais en sanglots et m'écroulais dans ses bras.

-Je suis là, murmura Thomas en me caressant les cheveux doucement.


À suivre...

•○•

Chapitre non relu, sorry pour les fautes, et oui c'était hard.

Kiss♥

~Marwa

I believed you...-Tome 2- {TERMINÉE}Where stories live. Discover now