Chapitre 23 : Une entrevue un peu spéciale.

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L'ambiance était pesante. Seule Ginny semblait s'amuser de la situation. Lorsqu'elle leur avait dit pour Hermione et Severus, ils s'étaient presque étouffés et s'étaient mis en tête d'étriper Rogue, mais Hermione était intervenue et leur avait proposé de venir prendre le thé en sa compagnie et celle de son amant pour qu'ils voient qu'il n'était pas si horrible qu'ils l'avaient cru durant leurs études en ces lieux. A contre cœur, ils avaient suivi leur meilleure amie de toujours. Maintenant, ils étaient tous les cinq, assis en cercle dans le salon d'Hermione.

- Alors, professeur Rogue... commença Harry. 

- Oh ! je t'en prie, Harry, appelle-le Severus, lui dit Hermione pour détendre l'atmosphère.

- N'y songer même pas Potter.

- Sev'! Je peux te parler deux minutes ?

Elle se leva et attendit qu'il la suive dans la chambre. Ce qu'il fit sans se faire prier pour éviter la présence de ces deux idiots et la dernière des Weasley qui ne présentait aucun intérêt à l'image de ses frères. 

- Severus Rogue, tu vas te comporter en être civilisé dès que tu repasseras cette porte. Tu présenteras tes excuses et, s'il te plait, respecte-les à leur juste valeur, tu n'est pas en mesure de les juger, tu ne les connais qu'à peine. Tu m'as méprisé pendant tant de temps, et regarde où cela nous a amené.

- Tu es belle quand tu es en colère.

- On s'en fiche ! On parle de mes meilleurs amis qui son derrière cette porte et de ton incapacité à être gentil avec eux !

- Veux-tu m'épouser ?

- Quoi ?

Ce n'était pas la voix d'Hermione qui avait dit; elle était restée bouche bée. C'est les trois caché, peu discrètement, derrière la porte.

- Severus, on avait dit pas avant la naissance du bébé. On avait dit qu'on le ferait seulement parce que l'on s'aimait et sans condition.

- Mais, je t'aime et sans condition. Je t'aime pour toi et ce que tu es aujourd'hui, maintenant, et je voudrais profiter de ta présence tout au long de ma vie, alors voilà, je te pose la question, Hermione Granger : veux tu être ma femme ?

- Oui... 

Elle avait dit cela dans un souffle, et l'instant d'après, la porte s'ouvrait sur une Ginny incapable de contenir sa joie. Elle bondit littéralement sur la nouvelle fiancée.

- Félicitations ! Je suis ta demoiselle d'honneur, naturellement !


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