OS Sciles & Newtmas

Newtmas 3 - Cauchemar

Il toqua à la porte. Le père de Thomas ouvrit. « Qu’est-ce que tu veux Newt ? »

Je pensais que je pourrais te dire au revoir en face, mais bon tu veux plus voir ma sale tête alors pourquoi insister ?

« Thomas..il » son père ne comprenait pas. « Il veut partir.. » monsieur Edison prit peur en entendant l’intonation de Newt et le papier dans sa main. Certes il n’avait jamais voulut d’enfant et il traitait son pauvre fils comme une merde. Mais ça ne voulait pas dire qu’il ne l’aimait pas. Loin de là.
Les deux se précipitèrent vers la chambre de Thomas.  Mais elle était fermée à clef. « THOMAS ! THOMAS OUVRE LA PORTE ! » hurlaient-ils. Mais aucune réponse ne se fit entendre.

Tout ce que je veux maintenant c’est dormir. Je suis tellement fatigué. Je sais pas à combien de temps remonte ma dernière nuit sans cauchemar ou insomnie.

Bon. Je pense que je t’ai assé saoulé avec cette histoire. Du coup, c’est le moment de se dire au revoir non ? Alors au revoir Newty. Soit heureux, c’est tout ce que je te souhaite.

Je t’aime.

La porte avait été enfoncé. Et le spectacle était horrible a voir. Thomas était au pied de son lit, étalé par terre, les yeux fermés, la peau pale, les bras recouverts de cicatrices, plusieurs boites de médicaments à coté de lui. Toutes vides. Antidouleur, antidépresseur, doliprane, euphytose, donormyl, melatonine. Il y en avait tellement. Et Thomas avait tout prit. Tout.

Quand les pompiers l’ont emmené dans leur camion, Newt était perdu. Les yeux noyés dans le vide. Thomas avait essayé de se suicider. En aucun cas il n’aurait pensé que ça finirait comme ça. Et tout ça c’était sa faute. « Mais qu’est-ce que j’ai fait… »
Avec le père de Thomas, ils l’avaient accompagné dans l’ambulance, chacun d’un coté, lui tenant les mains fermement pour pas qu’il ne s’envole. « Excuse moi Thomas..j’aurais du t’aider…je…putain…je suis le pire des pères. » les deux pleuraient a en oublier de respirer.

Arrivé a l’hôpital, Thomas avait été emmené au bloc d’urgence afin de le sauver avant qu’il soit trop tard. C’est seulement 4 heures plus tard qu’un médecin arriva. John réveilla Newt qui s’était endormi sur sa chaise. « Ne vous en faite pas il est tiré d’affaire. » dit le docteur avec un sourire désolé et sincère. « Et i-il va bien ? » demanda Newt d’une voix faible. Le médecin le regarda. « Vous dire qu’il va bien serait vous mentir. Il a perdu beaucoup de poids, il est en manque de sommeil, ses bras ont quelques coupures profondes qui lui laisseront des cicatrices, il a perdu beaucoup de sang et les médicaments qu’il a prit tout au long du dernier mois n’ont fait que l’enfoncer plus dans son chagrin. » Newt et John ne disaient rien mais ils avaient mal pour Thomas. Comment n’avaient-ils pu rien voir ?
« Et on peut le voir.. ? » demanda Newt. « Bien sur. Pour le moment il dors mais il ne devrait pas tarder à se réveiller. Suivez moi. »
Arrivé devant la chambre, le médecin glissa à Newt. « Ne vous inquiétez pas. Je pense que vous voir lui fera le plus grand bien. »
Newt sourit avec tristesse. « J’espère. »
Newt ouvrit la porte et rentra dans la chambre avec John. La pièce était blanche et au milieu trônait un lit. Thomas était dedans. Quelques tubes branchés aux bras, endormis comme une princesse. 
Il s’approcha lentement, c’est vrai qu’il avait maigri, Newt regarda ses bras, tous rouges, rouges de coupures. S’en était trop. Il allait craquer. Tout ça était sa faute.
« J-je suis dés-olé Tommy je voulais pas.. » Newt n’arrivait pas à y croire. Comment avait-il pu faire ça a Thomas. Pourquoi avait-il fait ça à Thomas. Il se détestait. Comment Thomas pourrait-il lui pardonner ce qu’il lui avait fait. Il l’avait poussé au suicide.

Deux heures étaient passées. Le père de Thomas était parti remplir des papiers pour l’hôpital. Newt était resté avec lui. Lui tenant la main, lui caressant la joue. Puis doucement, il vit Thomas commencer à ouvrir les yeux. Il avait peur. Qu’allait lui dire Thomas. Peut être qu’il ne voulait plus le voir, qu’il le détestait.
Thomas scrutait le décors autour de lui puis son regard se posa sur la personne à coté de lui. « N-ewt.. ? » demanda-t-il pas sur.
« ..S-Salut Thomas.. » dit-il.

« J-On est à l’hôpital ? » demanda-t-il doucement.

« Oui.. » répondit Newt.

« Et t…pourqoi tu es là toi ? Tu t’es fais mal quelque part ? »

Newt était surprit. Sérieusement ? Il ne se souvenait pas que son ami était si innocent. Mais en même temps il avait toujours été gentil et mignon avec tout le monde..son Tommy.

« Non je…je suis venu te voir. »

« Oh…vas-y je veux pas te faire perdre ton temps.. »

« Tommy je.. » il éclata en sanglots dans les bras de Thomas.
« Je suis déso-lé si, si tu savais comme je ‘uis désolé je, je voulais pas qu’il t’arrive ça m-mais et j-je t’ai dit c-ces choses affreuses et je.. moi je…je me suis ‘endu compte après m-ais c’était trop tard et toi tu, tu souffrais mais j-j’ai rien fait e-et je..je peux pas ‘ivre sans toi moi Tommy je, je pourrais pas pa’que je, je…»

Thomas était sous le choc. Il ne savait pas quoi répondre. Il avait inquiété Newt. Il s’en voulait. Mais il était si heureux que Newt soit là. Tant pis si ils restaient juste amis. Il voulait son bonheur avant tout. Et puis, putain quoi, ça faisait si longtemps qu’il ne l’avait pas vu d’aussi près.
Alors que Newt se défaisait de leur câlin, des larmes lui montèrent aux yeux. Puis ce fut à lui d’éclater en sanglots.

« C-est ma faute j-je suis trop con et, et toi tu, j-je croyais que tu me détestais j’y arrivais plus Newt, s-ans toi ma vie c’est rien et, et t’es parti mais j’ai essayé mais je…j’y arrivais pas et..et.. » il n’arrivait plus à parler tellement ses larmes l’étouffaient.

Newt lui essuya les joues et le regarda droit dans les yeux. Puis il s’avança doucement, et ses lèvres se plaquèrent sur celles de Thomas. Il passa ses mains sur sa nuque, derrière ses oreilles, dans ses cheveux. Puis, manquant d’air, il se retira.
« Pour-quoi.. ? » demanda Thomas.

Newt sourit de toutes ses dents alors que ses yeux fermés versaient des larmes « Parce que moi aussi...je t’aime Tommy. »
Et ils s’embrassèrent à nouveau.

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Je crois que j'ai jamais fait de chapitre ou d'OS aussi long. 2468 mots quoi...et en plus j'étais pas sur de m'arrêter là xD j'espère que ça vous a plut je l'ai écrit hier soir et ce matin. J'étais trop inspirée là.