OS Sciles & Newtmas

Newtmas 3 - Cauchemar

Cauchemar. Sa vie était devenue un cauchemar. Tous les soirs il en pleurait, tous les soir il se détestait pour avoir fait ça, et tous les jours on lui faisait bien comprendre qu’il n’aurait jamais du le faire. Qu’il n’aurait jamais du dire a Newt qu’il était tombé amoureux de lui. Il savait qu’en faisant ça il allait briser leur amitié. Mais il ne pensait pas que les choses prendraient cette tournure là. Ça faisait 1 mois et demi qu’il avait avoué ses sentiments à son meilleur ami. Et depuis, d’amis il n’en avait plus. La semaine avant de lui dire, il s’était un peu éloigné de son ami, et celui-ci était venu le voir pour lui demander ce qu’il avait. Alors Thomas lui avait dit. Il lui avait dit qu’il l’aimait. Il ne comprenait pas pourquoi il avait réagit comme ça. Il ne pensait pas que Newt le détesterai à ce point après ça. Mais si. Si il le détestait bien. Et Thomas l’avait comprit quand celui-ci lui avait balancé d’un ton glaçant et pleins de méprit « Finalement tu vaux pas mieux que ton père. » Newt savait comment faire mal à Thomas. Il connaissait bien son père. Après tout, ils étaient meilleurs amis non ? Un mec, drogué, qui se tape toutes les putes du quartier, qui a pour son plus grand malheur eu un fils avec l’une d’elle et qui lui fait bien comprendre chaque jours qu’il ne voulait pas de lui.
Alors après que Newt lui ai dit ça, Thomas avait séché les cours de l’après-midi. Ne voulant pas supporter son regard. Mais il ne pouvait pas rentrer chez lui, sinon son père allait lui faire la peau. Il se mit en route pour la forêt, s’assit sur un banc qui avait été installé, puis il s’était lâché. Il avait pleurer, pleurer et pleurer à n’en plus finir. Il était faible, et pour ça il se détestait. Le jour suivant il avait voulut aller s’excuser auprès de Newt. Mais celui-ci ne lui en laissa pas le temps et fit comme si il n’existait plus. Avant ils étaient deux, juste eux deux. Et maintenant Newt était avec un nouveau groupe d’amis, et Thomas lui, il était seul. Il n’avait jamais été très sur de lui, mais maintenant qu’il n’avait plus Newt, c’était encore pire. Les gens le regardaient de travers, certains le traitaient de tapette, d’autres disaient qu’il n’avait que ce qu’il méritait. On pouvait prendre ça pour du harcèlement oui. Puisque s’en était. Mais aujourd’hui, Thomas en avait eu assé. Il voulait en fini avec ce cauchemar. Il ne voulait plus qu’on le rabaisse, il ne voulait plus que son ancien ami l’ignore, il n’en pouvait plus. Mais sachant que Newt ne l’écouterai sans doute pas, il avait décidé de lui écrire une lettre. Puis il était allé la donner a sa petite sœur Sonya, seule personne qui ne l’avait pas abandonné.

Alors le soir même, Sonya vint toquer à la porte de son frère. « Newt, Thomas m’a donné ça pour toi. » dit-elle en lui tendant l’enveloppe. « J’en veux pas. » avait-il répondu. Mais Sonya connaissait son frère. Elle savait qu’il s’en voulait d’avoir été aussi méchant avec Thomas. Alors oui il avait mit du temps à l’admettre, mais quand il avait comprit qu’il était amoureux de son Tommy, c’était trop tard. Trop tard parce qu’il avait été le pire des connards avec lui. Sonya déposa donc la lettre sur le bureau de son frère en lui lançant un petit regard. « Tu sais je pense que tu devrais la lire. Tu as peut être fait le con mais si Tom m’a donné cette lettre pour toi c’est avant tout pour que tu la lise. » Newt la regarda dans les yeux et la prit dans ses bras. Comment pouvait-elle être si gentille avec lui alors qu’il avait brisé son meilleur ami ? Sonya sorti de la chambre et Newt prit l’enveloppe pour lire ce que Thomas avait à lui dire :

Salut Newt, c’est Tommy.
Enfin non c’est Thomas. Désolé.

Je sais pas vraiment comment il faut s’y prendre pour écrire une lettre, je dois t’avouer que je n’en ai jamais écrit auparavant.

Newt pleurait et riait à Tommy et sa maladresse. Ça lui manquait.

Bref, je voulais tout d’abords m’excuser. Donc désolé Newt. J’espère qu’un jour tu me pardonneras. Je sais que je n’aurais jamais du te dire ça le mois dernier. J’aurais du enterrer ses sentiments pour que tu n’ai pas à les voir. J’aurais du ne rien te dire quand tu avais insisté pour savoir ce qui se passait.