OS Sciles & Newtmas

Newtmas 3 - Cauchemar

Newt s’en voulait. Terriblement. Comment avait-il pu lui faire ça ? À son Thomas…

C’est drôle la vie tu trouves pas ? On se dit qu’on est les meilleurs amis du monde et que on se quittera jamais, mais au fond, même les grandes amitiés ont une fin tu ne crois pas ?

Newt gloussa et des larmes perlaient au coins de ses yeux.

Tu sais de base je savais pas quoi écrire. Je me suis dit « on va décrire sa souffrance comme dans les films ! » mais je dois t’avouer, je pense que tu en vomirais donc je vais te faire sauter cette partir là.

Ses mains tremblaient, Tommy…mais qu’est-ce qu’il lui avait fait.. ?

Donc on se retrouve a la dernière étape de la lettre. C’est frustrant tu ne trouves pas ? Y’a quelques jours, j’ai regardé notre album photo. Tu sais celui qu’on avait fabriqué tout les deux. Tu t’en souvient ?

Ses larmes redoublèrent. Bien sur qu’il s’en souvenait. Thomas s’était coupé partout à cause des ciseaux et sa maman lui avait mis des pansements partout. C’était avant qu’elle parte pour l’Angleterre.

Ça m’a fait du bien. Pour en revenir à où j’en était, je voulais que tu saches que je t’en veux pas tu sais. Je te vois déjà, te ronger les ongles ah ah ! Ou alors peut être que tu as déjà déchirer cette lettre sans même la lire. J’en sais rien. Je sais plus.

Newt se sentait mal, avait-il changé au point que son meilleur ami ne puisse même plus deviner ses réactions ?

Je sais plus comment faire Newt…j’arrive plus à avancer sans toi et je sais que tu me détestes surement parce que je suis qu’un gros connard, une tapette, tafiole, pédale, tout ce que tu veux. Mais moi je m’en fiche qu’on me traite de tout ces noms. Alors t’as surement raison, quand tu dis que je vaux pas mieux que mon père mais…je

Newt laissa tomber la lettre. Il lui avait dit ça.. ? Il avait osé lui dire ça ?!  Il la ramassa, les mains tremblantes, laissant tomber quelques gouttes d’eau salé sur la magnifique écriture de Thomas.

Bon…je voulais te dire que quoi qu’il en soit, demain tu n’auras plus à t’en faire. Tu n’auras plus à essayer de m’ignorer ou quoi que ce soit d’autre. Je…je vais partir. De toute façon j’en peux plus de cette situation.

Newt se releva d’un coup. « Il va pas… »

Je sais que c’est lâche de faire ça, mais pitié Newt. M’en veux pas.

Newt enfila ses baskets et sorti de sa chambre en courant.

Je veux dire, j’en peux plus moi…tu comprends. Se faire insulter tous les jours, se faire ignorer par la personne que tu aimes parce que tu lui as avoué tes sentiments, j’ai l’impression d’avoir changé.

La porte avait claqué, Newt était sorti de la maison. Il cavalait le plus vite possible.

En fait tu vas rire mais…je me sens vide. Comme si mon âme était partie sans que je m’en aperçoive.
Mais si je t’ai fait cette lettre, c’est pas pour te dire ça ou pour que tu culpabilise. Non je voulais juste te dire de bien profiter de la vie. J’espère que tu seras plus heureux avec ta nouvelle bande que tu ne l’as été avec moi.

Ça y est il y était presque. Il pouvait apercevoir la maison de Thomas du coins de l’œil.

Donc ben soit heureux Newt. D’accord ? Si tu le fais pas pour toi, fais le pour moi s’il te plait. Je te demande pas grand-chose. Juste de vivre ta vie à fond. Pleinement. Tu vois ?