Planté sur le trottoir, vieil homme au dos voûté
Il somnole, bercé par les passants qui se pressent
Il leur offre un appui, demeurant pieds serrés
Laissant les braves canins quémander ses caresses.Le crépuscule naissant, il ouvre enfin les yeux
Inondant l'avenue de regards bienveillants
Attention à la marche, évitez donc ce creux !
C'est un phare, c'est un guide, un grand-père prévenantProjetant sur les murs les ombres des voleurs
Il est souvent témoin des horreurs de la nuit
Des visages apeurés, des masques de terreur
Qui apparaissent blafards sous le feu dont il luitÔ gardien de nos rues, tu fais se retrouver
Des silhouettes silencieuses, et fiévreuses, et tremblantes
Murmurant des secrets et volant des baisers
À tes pieds, nimbés d'une aura vacillante...
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Ces maux qu'on ne dit pas
Poetry« L'amour ? Le manque ? Le bonheur L'impuissance ? La tristesse ou la peur ? Vous connaissez, n'est-ce pas ? Vous les avez connus, un jour. Ou une nuit. Ou une vie. Alors, vous comprendrez. » Laisse un mot. Un vote. Un rire. Une larme. Ce que tu as...