Mariage Anormal...

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« tu ne comptes pas m'excuser ? Aller stp j'ai une grosse tête et je te promet de ne plus refaire, c'est oublié ?».

Mdr son message m'a fait rire, c'est vrai depuis cet incident il y a une semaine, je lui fais la gueule, je le fais pour lui faire comprendre que ce qu'il m'a fait m'a déplu énormément. Je ne pensais pas qu'il aurait pu passer ce cap avec moi, mais il l'a fait, et je n'aime pas ça mais bon je l'ai assez punit et je crois qu'il est temps de lui pardonner. Je ne veux plus d'homme dans ma vie pour l'instant, encore moins Souley que je considère comme un frère, je veux me consacrer à mes deux enfants et c'est tout. Bref, je prends une longue douche, lave mes cheveux..la sensation ! J'enfile mon peignoir et sors de la sdb puis m'installe sur le lit, je saisie mon portable pour répondre à Souley :

« Hum, un Lind fleur de sel, lundi à la pause sur mon bureau pour te faire partiellement pardonner... On verra le reste après. »

Il me répond à la même minute :

« c'est sans soucis ! »

Je ne réponds plus et verrouille mon portable en le jetant derrière moi sur le lit et m'étire. J'ai faillis prendre mon pied à mon cou lorsque j'ai vu Rachid debout au seuil de la porte entrain de me fixer. Je vous jure c'est la peur de ma vie que je viens d'avoir, on dirait un fantôme, en plus son regard sans expression là, j'ai vraiment faillis me pisser dessus. J'ai crié de surprise et de peur !

- Désolé, je ne voulais pas te faire peur.

- Mais ? Q...quand es-tu arrivé ?

- Ça fait un moment, tu semblais concentrée sur ton téléphone.

- hum..

Il ne me dit rien et continu de me fixer, je me rend compte que je suis en peignoir, qui couvre à peine mes cuisses, je me sens honteuse tout d'un coup.

- euh..les enfants ne sont pas là.

- Je sais.

- Ah, eh..bien..que fais-tu là alors ?

Il n'a rien répondu encore une fois et est venu jusqu'à mon niveau. Il est habillé de sa chemise braillée, et déboutonnée négligemment sur le haut. Les mains dans la poche, je crois qu'il s'est débarrassé de la veste, il le faisait toujours quand il rentrait à la maison...il s'est accroupi en face de moi.

- J'étais au bureau et Djibril m'a dit qu'il devait ramener les enfants pour dîner donc je suis directement venu ici.

- Ah...ok tu peux aller au salon..je..je..euh.

Je ne savais pas du tout ce qui m'arrivait, j'étais comme paralysée d'un coup, d'où me viennent ce bégaiement si soudain, cette lourde respiration et cette chaleur ? Mon Dieu, mais il faut qu'il sorte d'ici !
Je me suis levée précipitamment et lui aussi, j'étais dos à lui et il m'a tiré contre lui, serrant ma taille. Il me serrait dans ses bras et je sentais toute la chaleur de son corps contre le mien. Il caressa le long de ma hanche venant à mon ventre, sa respiration sur mon cou.

- arr..arrête ça s'il te pla... haaa !

Il venait de tiré sur le noeud de mon peignoir que j'ai immédiatement attrapé sinon je me retrouverais nue devant lui, je n'ai rien en dessous. Et il posa sa main sur les miennes pour que je lâche le peignoir que je tenais fermement.

- Rachid, noon.

- Pourquoi tu fais ça ? Tu me manques..

Dit-il sans arrêter, passant sa main droite pour dégager mes cheveux et poser ses lèvres sur mon cou. Sans m'en rendre compte j'ai serré mes doigts entre les siennes sur ma taille. Je voulais qu'il arrête, ma conscience le voulait vraiment, mais mon corps...