Dimanche 20 Janvier 2019.
La fatigue se fait sentir,
À mesure que je ne dors plus.
Je n'arrive pas à réfléchir,
Et ma lumière est plus ténue.
Elle approche, elle vient,
Elle m'inquiète toujours,
Même quand je suis bien,
Elle trouble mon cours.
Je suis une rivière mouvementée,
Un fleuve débordant.
Je suis blessée et de mes plaies,
S'écoulent mes sentiments.
Je suis sortie de mon lit,
C'est trop tôt.
Je ne me contiens qu'à demi :
Je suis devant le grand saut.
Je laisse tout déborder,
J'exprime trop de colère ou d'amour.
Je me sens submergée,
Comment vont se terminer mes jours ?
Je peux agresser sans le vouloir,
Je suis trop fatiguée.
Je dis "je t'aime" sans espoir.
Ce sont peut-être les derniers.
Mais ce n'est pas pour autant que je n'aime pas,
Je ne dis plus rien d'inutile.
La fatigue a hâté le pas,
Elle me dévore, elle me mutile.
Si j'en ressort entière,
Je veux retrouver ma lumière,
Ne plus regarder derrière,
Je veux que cette fois soit la dernière.
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À mes instants perdus
PoetryAh ! La poésie ! Ne nous paraît-elle pas si complexe à côté d'un roman ? Et pourtant, avec de simples mots, on fait de grandes choses. Des vers, des rimes, écrits à mes Instants Perdus. #42 dans la catégorie poésie le 10 Janvier 2019 (jour où l'on d...
