(Ce n'est pas un poème mais ça me tient à cœur)
De : moi.
À : toi.
À toi, maladie, qui est là depuis le début,
Je n'ai jamais eu le plaisir d'entendre ta douce voix. Heureusement qu'elle s'est adoucie avec le temps. Elle était brute, grave, sauvage et douloureuse au début. Mais avec l'habitude et la coopération, nous sommes parvenus à un terrain d'entente.Ce n'est qu'une question de point de vue, tu me considère comme ta porteuse, je te considère comme mon défaut. Le verre à moitié vide ou à moitié plein.
Tout ceci, ce n'est pas pour t'acabler de culpabilité et de reproches inutiles. Tu es là et tu y restes, je l'ai bien compris. Mais est-ce que nous pourrions essayer d'avancer ? Tu me prends autre chose à petite dose et j'améliore ce que je peux utiliser.
Donne moi de l'asthme, et un peu de ventoline. Je m'occupe de nous améliorer, de faire de nous tout ce qu'on ne peut pas être. Je m'y engage, promis.
Alors s'il te plaît.
À toi.
De moi.******************
Je sais que ce n'est pas très explicite. C'est fait exprès.Je me suis inspirée d'une pièce de théâtre : lettres jamais écrites. Je ne sais pas si on peut le trouver sur internet mais vous pouvez chercher
(Oui, même toi, petit lecteur feignant derrière ton écran. 😂)Bisous 😘
Au'y.
BINABASA MO ANG
À mes instants perdus
PoetryAh ! La poésie ! Ne nous paraît-elle pas si complexe à côté d'un roman ? Et pourtant, avec de simples mots, on fait de grandes choses. Des vers, des rimes, écrits à mes Instants Perdus. #42 dans la catégorie poésie le 10 Janvier 2019 (jour où l'on d...