J'avais envie d'écrire,
Quelque chose de long et fastidieux,
Avec du beau français insidieux,
Peut-être même difficile à lire.Mais je vais me réduire,
Oublier la grandeur de la plume,
Je me sens entre le marteau et l'enclume,
Je n'arriverais pas à traduire.L'ampleur de mes sentiments,
M'apparaît comme le forgeron :
Fort il est et forts ils sont,
Alors pourquoi ce malaise incessant ?Je me sens vide et vidée,
Peut-être est-ce juste la fatigue,
Mais elle n'est plus tenue par les digues,
Essayer d'arrêter à mains nues la marée...Une véritable tempête,
Mais elle ne souffle sur rien.
Une coquille perdue par les siens,
C'est le néant dans ma tête.
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À mes instants perdus
PoetryAh ! La poésie ! Ne nous paraît-elle pas si complexe à côté d'un roman ? Et pourtant, avec de simples mots, on fait de grandes choses. Des vers, des rimes, écrits à mes Instants Perdus. #42 dans la catégorie poésie le 10 Janvier 2019 (jour où l'on d...