Vide

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J'avais envie d'écrire,
Quelque chose de long et fastidieux,
Avec du beau français insidieux,
Peut-être même difficile à lire.

Mais je vais me réduire,
Oublier la grandeur de la plume,
Je me sens entre le marteau et l'enclume,
Je n'arriverais pas à traduire.

L'ampleur de mes sentiments,
M'apparaît comme le forgeron :
Fort il est et forts ils sont,
Alors pourquoi ce malaise incessant ?

Je me sens vide et vidée,
Peut-être est-ce juste la fatigue,
Mais elle n'est plus tenue par les digues,
Essayer d'arrêter à mains nues la marée...

Une véritable tempête,
Mais elle ne souffle sur rien.
Une coquille perdue par les siens,
C'est le néant dans ma tête.

À mes instants perdusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant