À mes instants perdus

Encore

Mercredi 19 Décembre 2018.

La nuit, tout les chats son gris,
Dans l'obscurité, tout est noir.
Et le noir s'est épris,
De mon reflet dans le miroir.

Mais je ne veux pas sombrer,
Dans l'eau sombre et trouble,
De mon futur, mon présent où mon passé,
Je préfère voir double.

Je veux ouvrir les yeux et voir,
Je veux vivre pour apercevoir,
Je veux regarder et pouvoir,
Je ne veux pas perdre espoir.

Mais la lutte et difficile,
Combien sont ceux qui ont vraiment gagné ?
Combien sont ceux véritablement soignés ?
Le désespoir est un sentiment inutile.

Je voudrais rendre un hommage au monde invisible,
Lui dire que sans lui rien n'est possible.
Les sons sont nos alliés,
N'est-il pas temps de les accepter ?

Je veux ouvrir les yeux et voir,
Je veux vivre pour apercevoir,
Je veux regarder et pouvoir,
Je ne veux pas perdre espoir.

J'ai besoin d'aide,
J'ai presque peur du noir,
Pas parce l'obscurité est laide,
Mais je ne veux pas toujours être le soir.

Ce n'est pas l'inconnu qui m'effraie,
C'est que peut-être, lorsque je les ouvrirais,
Je serais plongée dans ma nuit perpétuelle,
Sans avoir pu la trouver belle.

Je veux ouvrir les yeux et voir,
Je veux vivre pour apercevoir,
Je veux regarder et pouvoir,
Je ne veux pas perdre espoir.

Notre Terre est belle et sensible,
Mais je veux voir avant d'être arrêtée.
Avant, c'est encore possible,
Après, c'est nettement plus compliqué.

J'ai peur de me perdre dans ma nuit,
D'arrêter de croire en l'espoir,
De sombrer dans l'oubli,
Parce que je ne pourrai plus voir.

Je veux ouvrir les yeux et voir,
Je veux vivre pour apercevoir,
Je veux regarder et pouvoir,
Je ne veux pas perdre espoir.