LA TCHIZA 👅💔

Seconde chance🙏🤑🤑🤑

#LA_TCHIZA

         #Episode_08

       Je suis entré dans mon salon, tout était ravagé, pratiquement tout.  Ils n’avaient pas pu entrer dans mon bureau, ils avaient emporté la moitié des marchandises.  Mon cœur s'est mis à battre, j'ai commencé à avoir des palpitations. 

  Diana est venu m’aider à m’asseoir et m'a servi de l'eau à boire.  Je croyais que je rêvais. Je croyais vraiment que je rêvais. J'ai regardé mon salon pendant longtemps, et là je me suis dis qu'il y’a trois options : soit c'est un membre de ma famille, soit c'est l’épouse furieuse qui était venue me menacer, soit c’était simplement des voleurs. 

  Et si vraiment c’était la première option, j'allais partir en prison, parce que j'allais tuer toute ma famille. J'ai pris les photos de l'endroit, j'ai contacté Aïcha et je lui ai raconté la scène. 

   Pendant que j’étais au téléphone, Antoine est entré, je n’étais vraiment pas d'humeur.

• Lui : Hey tout va bien ? J’ai vu au journal que ton grand salon a été cambriolé. 

• Moi : oui je vais bien, merci.  Donc c'est passé au journal ?

• Lui : oui et j'ai couru tout de suite. 

• Moi : je n'y étais pas quand ça s’est passé, mais j’aurai aimé être là, pour avoir ces voleurs en face, c'est sur mon cadavre qu'ils allaient passer pour voler mes marchandises. 

• Lui : ah ça ! Je te fais confiance.  

• Moi : je suis vraiment dépassé, pourquoi maintenant quand je commençais à percer ? Pourquoi ? Qui a bien pu me faire ça ? Qui ??

• Lui : ce n'est pas le moment de chercher le coupable Priscille, il faut tout remettre en ordre. 

• Moi : ok.  Ne crois pas que parce que je te parle j'ai oublié et pardonné tes bêtises !

• Lui : s'il te plait, ce n'est pas le moment.   Je vais trouver un moyen de me faire pardonner.

     Nous avons commencé à travailler et à tout nettoyer.  Des idées me rongeaient, des idées très noires.  Quand on a fini, je suis parti directement chez ma famille à Deido, j’étais très remonté, je partais les avertir. 

   J'ai garé dehors et j'ai poussé le portillon.   Je suis entré  dans la cour, ensuite au salon comme une furie.  Ma cousine a essayé de m’arrêter mais quand elle a vu mon allure, elle a eu peur. 

   Je suis entré et comme à leur habitude, ils regardaient la télé. 
• Moi : J’espère que vous m’écoutez bien, vous tous.  Onong ! Si quelqu’un parmi vous, je dis bien parmi vous, a participé au braquage de mon salon, je vais le tuer ! Vrai vrai je vais le tuer.  Je n'ai pas peur d’aller en prison, je n'aime pas qu'on me nuit, faites moi confiance, je vais faire de vos vies un véritable enfer.  Que ceux, ou celle, ou celui qui a fait ça,  est parmi, qu'il se réjouisse , pour le moment.  Si vous êtes sages, quittez le pays, quittez même le monde ! C’était une information et non un débat. 

  Quand j’ai terminé, je suis sortie.  Je n'ai pas voulu entendre qui avait quoi à dire. 

   Des jours passèrent et ce cambriolage m’affectait beaucoup, vraiment beaucoup.  Je ne mangeais plus vraiment, je ne dormais pas.   Avec le peu d’argent qui me restait, jai acheté un nouveau casque pour les cheveux, quelques produits de maquillage, et plusieurs autres choses. 

• Moi : venez les gars ! Venez dans mon bureau. 

Je m'appretais à licencier mes employés.