Chapitre 1 : Le commencement

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Et voilà le chapitre 1 pour vous mettre en haleine! En espérant que cela vous plaira! Bonne lecture!



Notre histoire commence dans une riche maison de l'Alpha de France. Dans les champs, où travaillait les quelques hommes et femmes affectés à ce travail, une jeune esclave enceinte ressent d'un coup de violentes contractions. Elle laissa tomber son panier d'osier et s'accroupie, les deux mains sur son ventre. Un gémissement plaintif s'échappa de sa bouche.

_ Toi là ! Cria un loup-garou faisant le guet. Remets-toi au travail, espèce de bonne à rien !

Voyant qu'elle ne réagissait pas à ses ordres, il avança d'un pas brusque et la redressa violemment en lui prenant son bras. La jeune femme hurla.

_ Monsieur non ! Un jeune esclave accourut jusqu'à eux. Ma femme est enceinte, elle ressent les contractions. Laissez-moi la ramener chez nous afin de procéder à l'accouchement.

_ Et puis quoi encore ? Monsieur l'esclave veut aussi des infirmières et un médecin ? Il vous reste encore une heure de travail pour aujourd'hui alors TRAVAILLEZ !

Il lança la pauvre femme vers l'homme et partit en riant machiavéliquement. Cette dernière éclata en sanglot dû à la douleur, la peur et le désespoir. Son mari la prit dans ses bras et lui massa tendrement son dos.

_ Tout va bien Rosa, tout va bien... Je suis là maintenant. Tiens bon, ma chérie, ça va aller. Il regarda en direction des vigiles, le regard plein de haine. Reste assise, fais toi petite et ne t'éloigne pas de moi. Respire, ma chérie, respire !

_ J'ai trop mal, Harold ! Aide-moi, j'ai peur ! Mon bébé va mourir ! Elle perdit son calme et commença à hurler.

_ Non ! Il ne mourra pas ! Fais-moi confiance et fais-toi confiance également ! Il la serra dans ses bras et chanta une berceuse pour la calmer. Quand il vit que cela marchait, il la regarda avec sérieux et tendresse. Maintenant, fais ce que je te dis. Garde ton calme, respire, reste allongée ou assise auprès de moi et tout ira bien !

Une heure passa. Une heure de souffrance et de peur pour la future mère. Son mari gardait son calme jusqu'à la fin mais intérieurement, il s'inquiétait.

Que faire ? Se disait-il. Les lycanthropes ne voudront jamais nous faire parvenir un médecin ! Les accouchements sont dangereux pour nous ! J'espère que tout va bien se passer !

Des femmes esclaves accoururent vers la pauvre Rosa et la transportèrent vers son taudis qui sert de maison. Des heures d'agonie passèrent. Les hommes attendirent dehors, le cœur chargé d'inquiétude. Ils connaissaient tous Rosa. D'une gentillesse sans borne, elle était très belle. De long cheveux blonds cascadaient son dos jusqu'à ses reins, ses yeux bleus sont semblables à la couleur de la mer un jour de soleil et son visage ferait pâlir la déesse Aphrodite elle-même.

Son mari, assis dehors, devant la porte, les yeux fermés, essaya de garder son calme. Les cheveux aussi noirs que ceux du plumage d'un corbeau, des yeux verts comme la forêt et un visage d'ange, il était considéré comme le plus beau et le plus robuste des hommes parmi les esclaves. Il attendit, essayant de rester calme et serein. Mais personne n'était dupe. Malgré sa carapace, on pouvait bien voir la peur et le désespoir de l'homme de ne pas pouvoir aider sa femme. Dieu, qu'il se sentait impuissant ! Il voulait pénétrer dans sa maison, prendre la main de sa femme et lui donner toute sa force et son courage pour la soulager au mieux de sa douleur. Il serra les dents face à sa faiblesse.

Soudain, on n'entendit plus un son. Plus de hurlements et de pleurs. Tous les hommes retinrent leur souffle. Et enfin, les pleurs d'un bébé surgirent de ce silence pesant. Des acclamations de joie retentirent aussitôt. Chacun vint féliciter le jeune père, qui, lui, était aux anges. Un bref moment de joie dans ce monde de malheur. Ils en oublièrent presque leur triste sort. Peu leur importait. Un enfant était né. Un être vivant vint dans ce monde de désolation.

Mon cruel AlphaWhere stories live. Discover now