B R E A T H E | H.S |

•C H A P I T R E •10•

- Et bien, oui ! Je n'allais pas dormir avec toi et ta pute non ?!

- Tu sais très bien que tu n'as pas le droit de dormir avec quelqu'un d'autre, excepté moi dans cette maison !

- Ah non, mais je rêve ! Je dors avec qui je veux, espèce de cinglé ! Je te signale que je fais ce que je veux, et si tu n'es pas content avec ça, et bien tu n'avais qu'à pas laisser ta pétasse dormir dans le lit avec toi !

- Tu ne vas pas me donner d'ordre, merde ! Je dors avec qui je veux, moi aussi !

- Et bien c'est pareil pour moi !

- Non, ce n'est pas pareil ! Je suis le chef, ici !

- A part un putain de mouton, tu n'es personne ! Alors ferme-la !

- Stop ! Putain, fermez-la, tous les deux ! Harry laisse la, maintenant. Enlèves-toi, tu la bloques, là ! Louis cria.

- Non, putain, je ne veux pas !

Les yeux de Harry étaient en plein combat avec les miens. La question était quel serait le regard vert qui lâcherait en premier ? Certainement pas le mien !

- Je te déteste, soufflai-je.

- Pareil pour moi, vieille folle !

- Ferme ta gueule, espèce d'abruti !

- Certainement pas, Victoire ! Je dois le répéter encore combien de fois exactement, hein ? C'est moi le chef ici, et je n'ai aucun ordre à recevoir d'une pétasse dans ton genre !

- C'est qui que tu viens de traiter de pétasse ? Connard !

J'allais vraiment lui en foutre une, à cet abruti ! Ce n'était qu'un con ! Un putain de con ! Il n'y avait vraiment que lui pour me mettre dans des états pas possibles, comme celui dans lequel j'étais actuellement.

Nos fronts se collèrent mutuellement. Harry aussi était dans un état d'énervement incroyable. Je pense que nous étions tous les deux dans le même état, prêts à nous hurler dessus encore une fois. Mais aucun de nous ne parlait depuis déjà un petit moment. Pourquoi parler si nos yeux pouvaient le faire à notre place ? Vous voulez sûrement savoir ce que ses yeux me disaient ? Eh bien ils étaient simplement remplis d'une haine incroyable. Ses yeux, habituellement verts, étaient devenus tellement noirs, je peux vous jurer que si ses yeux étaient une arme, eh bien je serais déjà morte depuis un bout de temps ! Quant aux miens, eh bien ils doivent être pareils que ceux de Harry car j'avais une telle haine contre lui ! C'était définitivement la personne que je détestais le plus sur cette terre ! Je le déteste tellement, putain.

- Putain, vous allez arrêter votre cirque, tous les deux, oui ?

Louis s'approcha de nous, il mit sa main sur l'épaule de Harry pour le dégager de moi.

- Putain, Louis, arrête ça, Harry grogna.

- Non, c'est bon, stop maintenant ! Enlève-toi de là et laisse la tranquille, merde !

Harry souffla juste un coup, continua de me regarder quelques secondes encore puis partit tout simplement. C'est quoi, ce délire ? Vous voulez vraiment me faire croire que Harry est simplement parti comme ça, sans un mot ? Le Harry que je connaissais, lui, m'aurait dit une dernière insulte, ou bien il m'aurait mis une claque, ou un truc dans ce genre-là.

- Attends, le mec s'est tout simplement barré ?

- Putain, Vic, soit contente qu'il ne t'a rien fait, au lieu de te plaindre qu'il soit parti ! Merde, il aurait très bien pu te détruire le portrait, et tu le sais bien !

- Bien sûr que je sais ça, c'est juste étrange qu'il soit parti comme ça ! C'est Harry !

- Justement, c'est Harry, et tu ne le connais pas.